Une tragédie qui voit la communauté Mozabite de Ghardaya subir depuis près d’une année les pires atrocités de la part des Chaaba, une communauté arabe, et ce, avec la complicité de l’armée et de la police.
Des violences qui ont fait plusieurs morts et des centaines de blessés, dont certains resteront à jamais handicapés.
Des interventions sécuritaires algériennes, digne d’une politique de la «terre brûlée», avec incendies de centaines de maisons et véhicules et profanation de tombes et de Mausolées Mozabites millénaires. Des actes qui rappellent les destructions des sites religieux historiques à Tombouctou et en Afghanistan par les extrémistes islamistes.
Aussi, face à ce scandale humanitaire et à l’indifférence cruelle de la communauté internationale et des organisations humanitaires, nombres d’associations Amazighes, algériennes, tunisiennes, libyennes, maliennes, sahraouies, mauritaniennes et marocaines, ont tenu à exprimer avec force leur indignation face aux exactions commises par les autorités algériennes à l’encontre des Mozabites. Sur ce point, le Conseil Mondial Amazigh (CMA) a, diffusé un communiqué en date du 10 février 2014 qui est très explicite.
Une onde de choc qui s’est emparée de toute la région suite à la diffusion des vidéos de lynchage de ce peuple pacifique, attaché à ses traditions ancestrales, par des soldats et des policiers en civil, apportant la preuve que certains responsables algériens ont dénié au peuple algérien le droit à la différence, à la liberté de culte, à la diversité culturelle et linguistique.
Au final, le drame de Ghardaya est le résultat d’une politique ségrégationniste et assimilationniste des gouvernants algériens et traduit l’échec de la politique culturelle et cultuelle menée par les différents gouvernements algériens.
En perpétrant un génocide contre les Mozabites, les responsables algériens viennent de nier l’histoire et les racines berbères de l’Algérie au profit d’un panarabisme en perte de vitesse.
Il est urgent que la communauté internationale intervienne sur ce dossier humanitaire, au risque d’assister à l’extermination des Mozabites.
Farid Mnebhi.
Des violences qui ont fait plusieurs morts et des centaines de blessés, dont certains resteront à jamais handicapés.
Des interventions sécuritaires algériennes, digne d’une politique de la «terre brûlée», avec incendies de centaines de maisons et véhicules et profanation de tombes et de Mausolées Mozabites millénaires. Des actes qui rappellent les destructions des sites religieux historiques à Tombouctou et en Afghanistan par les extrémistes islamistes.
Aussi, face à ce scandale humanitaire et à l’indifférence cruelle de la communauté internationale et des organisations humanitaires, nombres d’associations Amazighes, algériennes, tunisiennes, libyennes, maliennes, sahraouies, mauritaniennes et marocaines, ont tenu à exprimer avec force leur indignation face aux exactions commises par les autorités algériennes à l’encontre des Mozabites. Sur ce point, le Conseil Mondial Amazigh (CMA) a, diffusé un communiqué en date du 10 février 2014 qui est très explicite.
Une onde de choc qui s’est emparée de toute la région suite à la diffusion des vidéos de lynchage de ce peuple pacifique, attaché à ses traditions ancestrales, par des soldats et des policiers en civil, apportant la preuve que certains responsables algériens ont dénié au peuple algérien le droit à la différence, à la liberté de culte, à la diversité culturelle et linguistique.
Au final, le drame de Ghardaya est le résultat d’une politique ségrégationniste et assimilationniste des gouvernants algériens et traduit l’échec de la politique culturelle et cultuelle menée par les différents gouvernements algériens.
En perpétrant un génocide contre les Mozabites, les responsables algériens viennent de nier l’histoire et les racines berbères de l’Algérie au profit d’un panarabisme en perte de vitesse.
Il est urgent que la communauté internationale intervienne sur ce dossier humanitaire, au risque d’assister à l’extermination des Mozabites.
Farid Mnebhi.