« Au Sénégal, par exemple, nous avons fermé les frontières avant que de nombreux pays européens ne le fassent. Les rassemblements ont rapidement été interdits. Les transports publics ont été fermés. Les mosquées ont également été fermées très tôt, ce qui était difficile dans un pays comme le Sénégal, où 97 % de la population est musulmane », a-t-elle cité comme exemple parlant de la COVID-19.
La crise a montré à quel point le multilatéralisme est fragile a-t-elle aussi ajouté. « Le virus ne connaît pas les frontières. Les pays qui se sont avérés les plus vulnérables sont ceux de l'Occident. L'Afrique, par exemple, a été moins touchée. Au début de la crise, beaucoup de gens ont parié sur des millions de morts en Afrique. Mais cela ne s'est pas produit. Le monde aurait pu tirer des leçons de l’Afrique », estime-t-elle. Toujours selon « Mimi » Touré, il est temps que l'Afrique ait un nouveau sentiment d'estime de soi.
S’exprimant sur les élections américaines, l’ancienne présidente du CESE a dit espérer que le nouveau Président remette l'Amérique sur les rails et « que nous revenions à une prise de décision fondée sur des preuves et des données scientifiques, au lieu de politiques basées sur des sentiments personnels ».
« J'espère que Joe Biden restaurera la réputation des États-Unis et reviendra au dialogue et à la coopération internationale. Les États-Unis sont une grande nation qui, sous Trump, était complètement à côté de la plaque », a-t-elle soutenu. Trump, selon toujours Aminata Touré, n'a jamais caché à quel point il méprise le multilatéralisme pour avoir coupé le financement de certaines organisations clés des Nations-Unies, ce qui a eu une influence directe sur la santé des femmes en Afrique...
Le Témoin
La crise a montré à quel point le multilatéralisme est fragile a-t-elle aussi ajouté. « Le virus ne connaît pas les frontières. Les pays qui se sont avérés les plus vulnérables sont ceux de l'Occident. L'Afrique, par exemple, a été moins touchée. Au début de la crise, beaucoup de gens ont parié sur des millions de morts en Afrique. Mais cela ne s'est pas produit. Le monde aurait pu tirer des leçons de l’Afrique », estime-t-elle. Toujours selon « Mimi » Touré, il est temps que l'Afrique ait un nouveau sentiment d'estime de soi.
S’exprimant sur les élections américaines, l’ancienne présidente du CESE a dit espérer que le nouveau Président remette l'Amérique sur les rails et « que nous revenions à une prise de décision fondée sur des preuves et des données scientifiques, au lieu de politiques basées sur des sentiments personnels ».
« J'espère que Joe Biden restaurera la réputation des États-Unis et reviendra au dialogue et à la coopération internationale. Les États-Unis sont une grande nation qui, sous Trump, était complètement à côté de la plaque », a-t-elle soutenu. Trump, selon toujours Aminata Touré, n'a jamais caché à quel point il méprise le multilatéralisme pour avoir coupé le financement de certaines organisations clés des Nations-Unies, ce qui a eu une influence directe sur la santé des femmes en Afrique...
Le Témoin