À l'issue de la discussion du Conseil sur le premier PCI pour le Sénégal, M. Mitsuhiro Furusawa, Directeur général adjoint et Président par intérim, à travers un communiqué lu par leral.net, a fait la déclaration suivante:
«La pandémie de Covid-19 pèse lourdement sur l'économie du Sénégal. La baisse de la demande extérieure, l'arrêt brutal des voyages et du tourisme, la baisse des envois de fonds et les effets des mesures de confinement intérieures, pèsent sur l'activité. Les perspectives à court terme sont modérées et très incertaines. Une reprise progressive est attendue au second semestre 2020 et 2021 alors que les risques baissiers prévalent.
« Les autorités ont agi rapidement pour atténuer l'impact de la pandémie en augmentant les dépenses de santé et en fournissant un soutien ciblé aux ménages et aux entreprises vulnérables. L'engagement des autorités à garantir une transparence et une responsabilisation totales des dépenses et du financement d'urgence au titre de l'initiative d'allégement du service de la dette, est bienvenu et soutiendra la cohésion sociale et aidera à mobiliser un soutien financier extérieur. Alors que la crise continue de se dérouler, ils devraient étendre leur soutien aux plus pauvres et au secteur informel, y compris les petites et moyennes entreprises.
«L'expansion budgétaire temporaire dans le budget 2020 révisé, devrait aider à financer la réponse sanitaire, à protéger les moyens de subsistance et à soutenir l'activité. Une fois les conditions normalisées, une politique budgétaire à moyen terme bien ancrée et solide, sera essentielle pour la viabilité de la dette et la stabilité régionale. Dans ce contexte, l'engagement des autorités à revenir à un déficit de 3% du PIB d'ici 2022, est bienvenu.»
« La mise en œuvre des politiques au titre de l'instrument de coordination des politiques a été bonne, malgré les circonstances difficiles. Pour ouvrir la voie à une reprise forte et inclusive à l'avenir, les autorités devraient continuer de se concentrer sur l'amélioration de l'environnement des affaires et stimuler les investissements du secteur privé, tout en poursuivant les réformes en cours pour améliorer la gestion de la dette, la mobilisation des recettes et la gestion des finances publiques. De plus, le ralentissement exacerbe les risques pour la stabilité financière qui nécessitent une surveillance étroite car le secteur bancaire a un rôle essentiel à jouer dans le financement de la reprise. »
«La pandémie de Covid-19 pèse lourdement sur l'économie du Sénégal. La baisse de la demande extérieure, l'arrêt brutal des voyages et du tourisme, la baisse des envois de fonds et les effets des mesures de confinement intérieures, pèsent sur l'activité. Les perspectives à court terme sont modérées et très incertaines. Une reprise progressive est attendue au second semestre 2020 et 2021 alors que les risques baissiers prévalent.
« Les autorités ont agi rapidement pour atténuer l'impact de la pandémie en augmentant les dépenses de santé et en fournissant un soutien ciblé aux ménages et aux entreprises vulnérables. L'engagement des autorités à garantir une transparence et une responsabilisation totales des dépenses et du financement d'urgence au titre de l'initiative d'allégement du service de la dette, est bienvenu et soutiendra la cohésion sociale et aidera à mobiliser un soutien financier extérieur. Alors que la crise continue de se dérouler, ils devraient étendre leur soutien aux plus pauvres et au secteur informel, y compris les petites et moyennes entreprises.
«L'expansion budgétaire temporaire dans le budget 2020 révisé, devrait aider à financer la réponse sanitaire, à protéger les moyens de subsistance et à soutenir l'activité. Une fois les conditions normalisées, une politique budgétaire à moyen terme bien ancrée et solide, sera essentielle pour la viabilité de la dette et la stabilité régionale. Dans ce contexte, l'engagement des autorités à revenir à un déficit de 3% du PIB d'ici 2022, est bienvenu.»
« La mise en œuvre des politiques au titre de l'instrument de coordination des politiques a été bonne, malgré les circonstances difficiles. Pour ouvrir la voie à une reprise forte et inclusive à l'avenir, les autorités devraient continuer de se concentrer sur l'amélioration de l'environnement des affaires et stimuler les investissements du secteur privé, tout en poursuivant les réformes en cours pour améliorer la gestion de la dette, la mobilisation des recettes et la gestion des finances publiques. De plus, le ralentissement exacerbe les risques pour la stabilité financière qui nécessitent une surveillance étroite car le secteur bancaire a un rôle essentiel à jouer dans le financement de la reprise. »