Les Jeunesses socialistes semblent déterminées à en savoir plus dans l’utilisation des derniers publics dans le Fesman. Hier face à la presse, Barthélémy Dias et ses camarades ont exigé un audit exhaustif du Fesman. Dans le cas contraire, menacent-ils, ‘Sindiély Wade sera traitée comme tous les prédateurs de la République au soir de la vraie alternance’. Le Mouvement national des jeunesses socialistes dénonce ce qu’il qualifie de ‘vol organisé et de bradage planifié de nos maigres ressources pour faire la promotion d’une famille et d’un clan’. Et, poursuit M. Dias secrétaire général du Mnjs, ‘Abdoulaye Wade en érigeant le gaspillage et le pillage des ressources publiques en système de gestion, à mis à genou les finances publiques et l’économie nationale’. Cela, au mépris total des récriminations sans cesse renouvelées de l’opposition et de l’opinion publique.
Selon les jeunes camarades de Ousmane Tanor Dieng, le chef de l’Etat, enfermé dans ‘un autisme suicidaire’ continue d’engager des dépenses ‘somptueuses pour satisfaire ses caprices’. Le dernier exemple en date est, d’après les socialistes, le 3e Fesman ‘dont l’organisation a été confié à sa fille, Sindiély’.
Pourtant, le Mnjs se souvient encore que le régime en place avait assuré les Sénégalais d’un financement extérieur pour l’organisation de ce festival. Ce qui n’est pas le cas, selon les jeunes socialistes qui citent, pour preuve, des prêts bancaires consentis dans des banques de la place par l’Etat du Sénégal.
Barthélémy Dias et Cie déplorent l’attitude d’Abdoulaye Wade qui, indiquent-ils, ‘à l’image de l’organisation du sommet de l’Oci confié à son fils a récidivé en confiant l’organisation du Fesman à sa fille qui est notoirement inconnue dans le monde de la culture’.
Ces dérives du pouvoir en place qui amènent les Sénégalais à se demander s’ils ont un avenir, doivent être stoppées. Et, se désolent les socialistes, ‘au moment où les Sénégalais s’attendent à des solutions sérieuses de sortie de crise qui ne sauraient passer outre une diminution drastique du train de vie de l’Etat, le président de la République, à l’occasion de son message à la nation, chante ses louanges’.
Concernant l’élection présidentielle, les jeunes socialistes réaffirment leur volonté d’aller à la prochaine présidentielle de 2010 avec ‘une administration libre, neutre et non partisane’. C’est pourquoi avertit le secrétaire général du Mnjs, ‘il urge pour Wade de prendre au sérieux le profil du prochain président du Conseil constitutionnel ainsi que ceux des ministres de l’Intérieur et de la Justice, tous étant connus comme des responsables, militants ou sympathisants du régime liberticide en place’.
Au niveau international, les socialistes exigent d’Abdoulaye Wade et de son gouvernement de s’abstenir de tout envoi de troupes dans ‘une quelconque Ecomog destinée à agresser militairement le peuple de Côte d’Ivoire’. Parce que, rappellent-ils, ‘plus d’un million de Sénégalais vivent en paix en Côte d’Ivoire depuis des générations et une participation des forces armées sénégalaises à une soi-disant force d’intervention internationale, exposerait de fait nos compatriotes’.
Walf Fadjri
Selon les jeunes camarades de Ousmane Tanor Dieng, le chef de l’Etat, enfermé dans ‘un autisme suicidaire’ continue d’engager des dépenses ‘somptueuses pour satisfaire ses caprices’. Le dernier exemple en date est, d’après les socialistes, le 3e Fesman ‘dont l’organisation a été confié à sa fille, Sindiély’.
Pourtant, le Mnjs se souvient encore que le régime en place avait assuré les Sénégalais d’un financement extérieur pour l’organisation de ce festival. Ce qui n’est pas le cas, selon les jeunes socialistes qui citent, pour preuve, des prêts bancaires consentis dans des banques de la place par l’Etat du Sénégal.
Barthélémy Dias et Cie déplorent l’attitude d’Abdoulaye Wade qui, indiquent-ils, ‘à l’image de l’organisation du sommet de l’Oci confié à son fils a récidivé en confiant l’organisation du Fesman à sa fille qui est notoirement inconnue dans le monde de la culture’.
Ces dérives du pouvoir en place qui amènent les Sénégalais à se demander s’ils ont un avenir, doivent être stoppées. Et, se désolent les socialistes, ‘au moment où les Sénégalais s’attendent à des solutions sérieuses de sortie de crise qui ne sauraient passer outre une diminution drastique du train de vie de l’Etat, le président de la République, à l’occasion de son message à la nation, chante ses louanges’.
Concernant l’élection présidentielle, les jeunes socialistes réaffirment leur volonté d’aller à la prochaine présidentielle de 2010 avec ‘une administration libre, neutre et non partisane’. C’est pourquoi avertit le secrétaire général du Mnjs, ‘il urge pour Wade de prendre au sérieux le profil du prochain président du Conseil constitutionnel ainsi que ceux des ministres de l’Intérieur et de la Justice, tous étant connus comme des responsables, militants ou sympathisants du régime liberticide en place’.
Au niveau international, les socialistes exigent d’Abdoulaye Wade et de son gouvernement de s’abstenir de tout envoi de troupes dans ‘une quelconque Ecomog destinée à agresser militairement le peuple de Côte d’Ivoire’. Parce que, rappellent-ils, ‘plus d’un million de Sénégalais vivent en paix en Côte d’Ivoire depuis des générations et une participation des forces armées sénégalaises à une soi-disant force d’intervention internationale, exposerait de fait nos compatriotes’.
Walf Fadjri