Gestion des inondations : L’Assemblée nationale et le Conseil économique et social au chevet des sinistrés
Les populations sinistrées du département de Mbour avaient fini de désespérer après le lourd préjudice subi suite aux inondations notées depuis le 24 août dernier. Le cri de détresse lancé par le maire de Mbour pour le déclenchement du plan Orsec semblait comme tomber dans l’oreille d’un sourd. Et depuis la forte pluie de dimanche dernier, les choses s’étaient corsées pour elles, des quartiers comme Zone Sonatel étant presque coupés du reste de la ville du fait de l’importance du volume d’eau stagnante. Le sinistre a fini de gagner des villages comme Mballing victime du débordement du lit du lac Thiamassas.
Hier, mardi, deux délégations, celle de l’Assemblée nationale conduite par le député Abdou Sané et comprenant des députés membres du Plan Orsec et une autre du Conseil économique et social, conduite par Christian Sina Diatta, se sont rendues au chevet des sinistrés. La délégation des parlementaires s’est rendue dans deux quartiers de Mbour : Zone Sonatel et Diamaguène et un village, celui de Mballing. Sur place les députés ont recueilli les complaintes des populations et constaté l’ampleur des dégâts.
A zone Sonatel où une trentaine de familles sont sinistrées, les habitants ont réclamé l’évacuation immédiate des eaux. Ici, les populations n’ont pas compris pourquoi aucune motopompe n’est encore visible alors que le niveau des eaux est tel que le quartier est devenu presque coupé du reste de la ville parce que n’étant plus desservi par les taxis et calèches qui craignent de s’embourber dans les eaux stagnantes. Le bilan est lourd : 266 personnes touchées par le sinistre, des murs effondrés, des pièces de bâtiment fortement endommagées, du matériel de literie et d’ameublement touché, des effets vestimentaires et des denrées alimentaires aussi. A Mballing, vingt-six familles sont touchées par le sinistre, dont onze sont recasées à l’école primaire du village et au Cem. Toutefois, les sapeurs-pompiers y ont installé une motopompe de 280 m3, ce qui aura permis l’évacuation des eaux.
Quant à la délégation du Conseil économique et social, elle s’est rendue à Zone Sonatel, Mballing et Tefess. A l’issue de cette visite menée tambour battant, Christian Sina Diatta qui conduisait la délégation, n’a pas occulté la gravité du phénomène ‘Nous avons pu constater que malgré la forte capacité d’absorption du sol mbourois, il subsiste encore des flaques d’eau et il y a eu des dégâts qui ont été enregistrés lors de ces inondations’, a-t-il déclaré. Momar Ndao, membre de la délégation, a pour sa part préconisé la mise en place d’un système de canalisation performant : ’Nous estimons qu’il est nécessaire de mettre en place des systèmes qui permettent même aux populations établies sur des zones inondables d’y vivre en toute sécurité, au lieu de faire des canalisations qui ne permettent pas une évacuation définitive des eaux de pluie’, a-t-il préconisé.
Face à la réalité sur le terrain, Christian Sina Diatta reconnaît la spécifié de l’environnement mbourois, mais demeure optimiste : ’Nous pouvons, avec ce que nous avons recueilli, réunir suffisamment d’informations pour qu’on puisse jauger la réalité propre à Mbour, puisque l’environnement y est particulier. C’est une zone du littoral très touristique et une partie de Mbour repose sur une dune’, a-t-il conclu.
Pape Mbar FAYE
Source Walfadjri
Les populations sinistrées du département de Mbour avaient fini de désespérer après le lourd préjudice subi suite aux inondations notées depuis le 24 août dernier. Le cri de détresse lancé par le maire de Mbour pour le déclenchement du plan Orsec semblait comme tomber dans l’oreille d’un sourd. Et depuis la forte pluie de dimanche dernier, les choses s’étaient corsées pour elles, des quartiers comme Zone Sonatel étant presque coupés du reste de la ville du fait de l’importance du volume d’eau stagnante. Le sinistre a fini de gagner des villages comme Mballing victime du débordement du lit du lac Thiamassas.
Hier, mardi, deux délégations, celle de l’Assemblée nationale conduite par le député Abdou Sané et comprenant des députés membres du Plan Orsec et une autre du Conseil économique et social, conduite par Christian Sina Diatta, se sont rendues au chevet des sinistrés. La délégation des parlementaires s’est rendue dans deux quartiers de Mbour : Zone Sonatel et Diamaguène et un village, celui de Mballing. Sur place les députés ont recueilli les complaintes des populations et constaté l’ampleur des dégâts.
A zone Sonatel où une trentaine de familles sont sinistrées, les habitants ont réclamé l’évacuation immédiate des eaux. Ici, les populations n’ont pas compris pourquoi aucune motopompe n’est encore visible alors que le niveau des eaux est tel que le quartier est devenu presque coupé du reste de la ville parce que n’étant plus desservi par les taxis et calèches qui craignent de s’embourber dans les eaux stagnantes. Le bilan est lourd : 266 personnes touchées par le sinistre, des murs effondrés, des pièces de bâtiment fortement endommagées, du matériel de literie et d’ameublement touché, des effets vestimentaires et des denrées alimentaires aussi. A Mballing, vingt-six familles sont touchées par le sinistre, dont onze sont recasées à l’école primaire du village et au Cem. Toutefois, les sapeurs-pompiers y ont installé une motopompe de 280 m3, ce qui aura permis l’évacuation des eaux.
Quant à la délégation du Conseil économique et social, elle s’est rendue à Zone Sonatel, Mballing et Tefess. A l’issue de cette visite menée tambour battant, Christian Sina Diatta qui conduisait la délégation, n’a pas occulté la gravité du phénomène ‘Nous avons pu constater que malgré la forte capacité d’absorption du sol mbourois, il subsiste encore des flaques d’eau et il y a eu des dégâts qui ont été enregistrés lors de ces inondations’, a-t-il déclaré. Momar Ndao, membre de la délégation, a pour sa part préconisé la mise en place d’un système de canalisation performant : ’Nous estimons qu’il est nécessaire de mettre en place des systèmes qui permettent même aux populations établies sur des zones inondables d’y vivre en toute sécurité, au lieu de faire des canalisations qui ne permettent pas une évacuation définitive des eaux de pluie’, a-t-il préconisé.
Face à la réalité sur le terrain, Christian Sina Diatta reconnaît la spécifié de l’environnement mbourois, mais demeure optimiste : ’Nous pouvons, avec ce que nous avons recueilli, réunir suffisamment d’informations pour qu’on puisse jauger la réalité propre à Mbour, puisque l’environnement y est particulier. C’est une zone du littoral très touristique et une partie de Mbour repose sur une dune’, a-t-il conclu.
Pape Mbar FAYE
Source Walfadjri