Disculpé mais loin d’être blanchi aux yeux d’une partie de l’opinion, Aliou Sall sait que son nom reste synonyme, pour ses plus farouches détracteurs, de népotisme et de corruption. Il sait aussi qu’il se trouvera toujours quelqu’un pour rappeler les soupçons qui ont pesé sur lui. Comme pour dire qu’il est passé à autre chose, le voici qui parle de ses fonctions.
« Quand on doit être un relai entre l’État et les maires, c’est un avantage de pouvoir parler au président, admet Aliou Sall. Certains problèmes sont ainsi résolus de manière informelle ».
Mais il veut être plus qu’un « frère de ». Il évoque d’ailleurs avec une certaine amertume plusieurs décisions prises à contre-cœur. Comme lorsqu’il a renoncé à être candidat aux élections législatives de 2017 alors qu’il les avait « déjà presque gagnées » ou quand il a démissionné de la CDC. « Pourtant, si le président me proposait à nouveau une position publique, je n’hésiterais pas », lâche-t-il.
Jeune Afrique
« Quand on doit être un relai entre l’État et les maires, c’est un avantage de pouvoir parler au président, admet Aliou Sall. Certains problèmes sont ainsi résolus de manière informelle ».
Mais il veut être plus qu’un « frère de ». Il évoque d’ailleurs avec une certaine amertume plusieurs décisions prises à contre-cœur. Comme lorsqu’il a renoncé à être candidat aux élections législatives de 2017 alors qu’il les avait « déjà presque gagnées » ou quand il a démissionné de la CDC. « Pourtant, si le président me proposait à nouveau une position publique, je n’hésiterais pas », lâche-t-il.
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