Avec notre envoyé spécial à Accra, Raphaël Reynes
Les premiers électeurs sont arrivés dès quatre heures du matin ici devant le bureau de vote installé dans la cour de l’école. Une demi-heure avant l’ouverture du bureau, une bonne cinquantaine de personnes attendaient déjà de pouvoir glisser leur bulletin dans les urnes.
Environ un millier des quelque treize millions d’électeurs ghanéens sont enregistrés ici et sont invités à choisir le député qui les représentera parmi les 230 que compte le Parlement. Ils sont surtout invités à choisir leur futur président parmi les huit candidats en lice à ce scrutin.
Policiers et militaires déployés
Les forces de sécurité sont mobilisées pour assurer le bon déroulement de ce scrutin. Policiers et militaires ont pu voter il y a cinq jours afin d’être déployés à travers le pays ce dimanche.
Pour l’instant, aucun incident sérieux n’a été constaté sur le terrain, mais le principal parti d’opposition, le NDC (Congrès Démocratique National), se plaignait ce matin de ce que la frontière avec le Togo soit fermée depuis hier soir.
Nous n’avons pas pu vérifier cette information mais, si elle s’avérait, elle pourrait, selon le NDC, empêcher les Ghanéens vivant de l’autre côté de la frontière de l’est du pays de se rendre aux urnes dans leur village. La région de la Volta est considérée comme un bastion de l’opposition.
Exemple de démocratie
Le véritable enjeu de cette élection, c’est le système démocratique ghanéen. Dans ce pays, souvent cité comme un exemple de démocratie, ce n’est que la seconde fois qu’un président sortant doit rendre le pouvoir. La première, c’était en l’an 2000. Jerry Rawlings avait alors achevé ses deux mandats de quatre ans et remis le pouvoir à l’actuel chef de l’Etat, John Kufuor, qui venait de battre son dauphin, John Atta-Mills.
Durant la campagne, le même Atta-Mills qui se présente pour la troisième fois a d’ailleurs posé et reposé cette question : « Si le NDC (Congrès Démocratique National) l’emporte, le NPP (Nouveau Parti Patriotique) rendra-t-il le pouvoir comme nous l’avons fait il y a huit ans ? ».
Les premiers électeurs sont arrivés dès quatre heures du matin ici devant le bureau de vote installé dans la cour de l’école. Une demi-heure avant l’ouverture du bureau, une bonne cinquantaine de personnes attendaient déjà de pouvoir glisser leur bulletin dans les urnes.
Environ un millier des quelque treize millions d’électeurs ghanéens sont enregistrés ici et sont invités à choisir le député qui les représentera parmi les 230 que compte le Parlement. Ils sont surtout invités à choisir leur futur président parmi les huit candidats en lice à ce scrutin.
Policiers et militaires déployés
Les forces de sécurité sont mobilisées pour assurer le bon déroulement de ce scrutin. Policiers et militaires ont pu voter il y a cinq jours afin d’être déployés à travers le pays ce dimanche.
Pour l’instant, aucun incident sérieux n’a été constaté sur le terrain, mais le principal parti d’opposition, le NDC (Congrès Démocratique National), se plaignait ce matin de ce que la frontière avec le Togo soit fermée depuis hier soir.
Nous n’avons pas pu vérifier cette information mais, si elle s’avérait, elle pourrait, selon le NDC, empêcher les Ghanéens vivant de l’autre côté de la frontière de l’est du pays de se rendre aux urnes dans leur village. La région de la Volta est considérée comme un bastion de l’opposition.
Exemple de démocratie
Le véritable enjeu de cette élection, c’est le système démocratique ghanéen. Dans ce pays, souvent cité comme un exemple de démocratie, ce n’est que la seconde fois qu’un président sortant doit rendre le pouvoir. La première, c’était en l’an 2000. Jerry Rawlings avait alors achevé ses deux mandats de quatre ans et remis le pouvoir à l’actuel chef de l’Etat, John Kufuor, qui venait de battre son dauphin, John Atta-Mills.
Durant la campagne, le même Atta-Mills qui se présente pour la troisième fois a d’ailleurs posé et reposé cette question : « Si le NDC (Congrès Démocratique National) l’emporte, le NPP (Nouveau Parti Patriotique) rendra-t-il le pouvoir comme nous l’avons fait il y a huit ans ? ».