Une délégation ouest-africaine est arrivée samedi à Bamako, où elle s’est brièvement entretenue avec les dirigeants de la junte et avec le président déchu Ibrahim Boubacar Keïta, quatre jours après le coup d’État militaire qui l’a renversé.
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« Nous avons vu le président Keïta », a déclaré samedi 22 août dans la soirée le chef de la délégation de la Communauté des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), l’ex-président nigérian Goodluck Jonathan, qui a affirmé à son propos : « Ça va ».
« Les entretiens se passent bien », a-t-il ajouté, avant de s’engouffrer dans la suite de son hôtel, à Bamako, capitale du Mali.
Auparavant, les envoyés de la Cédéao ont été reçus au ministère de la Défense par les membres du Comité national pour le salut du peuple, dont le nouvel homme fort du pays, le colonel Assimi Goïta, a constaté un journaliste de l’AFP.
Retour de « l’ordre constitutionnel »
Après une trentaine de minutes d’entretiens, la délégation, mandatée pour « assurer le retour immédiat de l’ordre constitutionnel », est repartie sans faire de déclaration.
« C’est une rencontre officielle de prise de contact. Il y en aura d’autres, pas forcément médiatisés, mais déjà, nous avons une bonne impression de cette mission de la Cédéao », a déclaré une source proche des putschistes.
« Nous avons compris que des chefs d’État, comme l’Ivoirien Alassane Ouattara, travaillent pour une décrispation, pour une solution pacifique, même s’ils ont fermement condamné notre prise de pouvoir. Nous sommes ouverts aux discussions », a-t-elle ajouté.
Les militaires acclamés
À son arrivée à Bamako en début d’après-midi, M. Jonathan s’est dit confiant que les discussions permettraient d’aboutir à « quelque chose de bon pour le pays, bon pour la Cédéao et bon pour la communauté internationale ».
Les envoyés ouest-africains doivent aussi se rendre à Kati, ville-garnison de la banlieue de Bamako devenue le centre du nouveau pouvoir, pour une « visite aux personnalités arrêtées » par les militaires, parmi lesquelles le Premier ministre Boubou Cissé, le président de l’Assemblée nationale Moussa Timbiné, et le chef d’état-major de l’armée, le général Abdoulaye Coulibaly.
La délégation rencontrera dimanche matin les ambassadeurs au Mali des cinq membres permanents du Conseil de Sécurité de l'ONU (France, États-Unis, Russie, Grande-Bretagne et Chine), selon son programme obtenu par l’AFP.
« Rétablissement » du président Keïta
Les pays voisins du Mali, réunis en Sommet extraordinaire, ont réclamé jeudi le « rétablissement » du président Keïta et décidé d’envoyer cette délégation à Bamako, la quatrième de l’ex-président Goodluck Jonathan depuis le début de la crise socio-politique qui ébranle le Mali depuis les législatives contestées de mars-avril.
Elu en 2013 et réélu en 2018, le président Keïta était fortement contesté dans la rue à l’appel d’un mouvement d’opposition hétéroclite qui réclamait sa démission.
Dénoncé par la communauté internationale, le coup d’État militaire n’a suscité aucune opposition notable à Bamako. Les Maliens ont repris leurs activités dès le lendemain du putsch et la télévision nationale, l’ORTM, poursuit ses programmes.
« Les entretiens se passent bien », a-t-il ajouté, avant de s’engouffrer dans la suite de son hôtel, à Bamako, capitale du Mali.
Auparavant, les envoyés de la Cédéao ont été reçus au ministère de la Défense par les membres du Comité national pour le salut du peuple, dont le nouvel homme fort du pays, le colonel Assimi Goïta, a constaté un journaliste de l’AFP.
Retour de « l’ordre constitutionnel »
Après une trentaine de minutes d’entretiens, la délégation, mandatée pour « assurer le retour immédiat de l’ordre constitutionnel », est repartie sans faire de déclaration.
« C’est une rencontre officielle de prise de contact. Il y en aura d’autres, pas forcément médiatisés, mais déjà, nous avons une bonne impression de cette mission de la Cédéao », a déclaré une source proche des putschistes.
« Nous avons compris que des chefs d’État, comme l’Ivoirien Alassane Ouattara, travaillent pour une décrispation, pour une solution pacifique, même s’ils ont fermement condamné notre prise de pouvoir. Nous sommes ouverts aux discussions », a-t-elle ajouté.
Les militaires acclamés
À son arrivée à Bamako en début d’après-midi, M. Jonathan s’est dit confiant que les discussions permettraient d’aboutir à « quelque chose de bon pour le pays, bon pour la Cédéao et bon pour la communauté internationale ».
Les envoyés ouest-africains doivent aussi se rendre à Kati, ville-garnison de la banlieue de Bamako devenue le centre du nouveau pouvoir, pour une « visite aux personnalités arrêtées » par les militaires, parmi lesquelles le Premier ministre Boubou Cissé, le président de l’Assemblée nationale Moussa Timbiné, et le chef d’état-major de l’armée, le général Abdoulaye Coulibaly.
La délégation rencontrera dimanche matin les ambassadeurs au Mali des cinq membres permanents du Conseil de Sécurité de l'ONU (France, États-Unis, Russie, Grande-Bretagne et Chine), selon son programme obtenu par l’AFP.
« Rétablissement » du président Keïta
Les pays voisins du Mali, réunis en Sommet extraordinaire, ont réclamé jeudi le « rétablissement » du président Keïta et décidé d’envoyer cette délégation à Bamako, la quatrième de l’ex-président Goodluck Jonathan depuis le début de la crise socio-politique qui ébranle le Mali depuis les législatives contestées de mars-avril.
Elu en 2013 et réélu en 2018, le président Keïta était fortement contesté dans la rue à l’appel d’un mouvement d’opposition hétéroclite qui réclamait sa démission.
Dénoncé par la communauté internationale, le coup d’État militaire n’a suscité aucune opposition notable à Bamako. Les Maliens ont repris leurs activités dès le lendemain du putsch et la télévision nationale, l’ORTM, poursuit ses programmes.
Source : https://www.dakarposte.com/Goodluck-Jonathan-donne...