Chacun conviendra avec nous qu’en plus d’être primordiale, la santé est un droit pour chaque être humain, qui plus est un droit fondamental consacré par l’organisation mondiale de la santé. Or, l’observateur le moins avisé sait qu’au Sénégal, l’accès aux soins était un privilège qui a toujours été réservé à une toute petite catégorie de citoyens. Lors du dernier conseil interministériel sur la couverture maladie universelle, la ministre de la santé Madame Awa Marie Colle Seck rappelait que 80 sénégalais sur 100 n’avaient pas la possibilité de se soigner en cas de maladie. Cette situation politiquement inacceptable et socialement insoutenable nécessitait évidemment une solution efficace et durable. Pourtant, force est de reconnaître que tous les chefs d’Etat qui ont précédé Macky Sall, avaient royalement esquivé la question, préférant se contenter de mesures, somme toute, bricolées et de portée très limitée. Aussi, cela peut se comprendre, car la question s’avère particulièrement délicate d’autant qu’il n’est plus à démontrer que le secteur est à la fois budgétivore et non productif de richesses. D’ailleurs, si tous les analystes politiques et économiques s’accordaient pour admettre la nécessité d’un accès aux soins pour tous, il n’en demeure pas moins qu’ils faisaient systématiquement remarquer le caractère redoutable voire irréalisable d’une telle exigence. En cela, la mise en place de la couverture maladie universelle par le chef de l’Etat actuel traduit incontestablement un réel courage et une authentique volonté politique. Certes, la lucidité et l’humilité commandent de reconnaître qu’il ne s’agit là que d’un début, mais toujours est-il qu’il fallait enfin avoir la témérité de prendre le mal par la racine. Le président Macky Sall ne pouvait mieux faire, car en mettant en place cette avancée remarquable, il permettra, à terme, aux sénégalais longtemps oubliés, de connaître le bonheur de pouvoir se soigner lorsqu’ils tombent malade. C’est pourquoi, lorsque nous entendons des membres de l’opposition qualifier cette décision de populiste, nous pouvons bien nous demander s’ils sont conscients du niveau de souffrance des personnes concernées ainsi que du caractère vital de cette mesure. En tout cas, il est sérieusement permis d’en douter.
Par ailleurs, il n’est contesté par personne que les loyers aux Sénégal notamment à Dakar étaient devenus, depuis très longtemps, quasiment hors de portée pour la majorité des locataires. Sous l’effet d’une inflation exagérée, la somme versée aux bailleurs absorbait l’essentiel des revenus des ménages, les obligeant même à s’affliger des restrictions drastiques au niveau des autres postes de dépenses. Or, en plus de la spéculation foncière, cette situation résultait du fait que, peu étaient les bailleurs qui respectaient le système de la surface corrigée prévu par la loi. Autrement dit, la plupart d’entre eux déterminaient leurs loyers à leur guise et parfois à des montants sans commune mesure avec ceux qu’aurait donnés l’application des dispositions législatives. De ce fait, en plus de plomber illégalement le pouvoir d’achat des ménages, cette cherté des loyers rendait notre pays moins attractif que nos voisins pour les investisseurs étrangers. Cela étant, il va sans dire que c’est l’économie toute entière qui en pâtissait. Or, si la réalité est que ces informations étaient connues de tous et notamment des décideurs politiques, le constat est qu’aucun des chefs d’Etat avant Macky Sall n’a eu le courage de s’attaquer à ce dossier. Ils ont préféré ignorer voire (aggraver et c’est le cas d’Abdoulaye Wade qui prônait l’ultralibéralisme) le problème plutôt que de l’endiguer. Sous ce rapport, la nouvelle loi sur la réduction du loyer doit certainement être interprétée comme le résultat d’une véritable audace politique. Cette mesure ponctuelle, fondée sur la solidarité nationale et s’inscrivant dans le vaste programme de politique du logement prévu par le gouvernement, offre une véritable bouffée d’oxygène à ceux qui en ont le plus besoin. Ainsi, l’opposition égarée qui critique et professe qu’elle sera source d’instabilité sociale, croyant désespérément pouvoir opposer les gouvernants, les bailleurs et les locataires, ferait mieux d’aller prendre des cours de sociologie sénégalaise.
Toujours dans ce même ordre d’idées, il a été démontré qu’à l’instar d’Abdou Diouf, Abdoulaye Wade avait mis à l’écart la cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI). Et l’on se demande pourquoi ? Avaient-ils peur de fâcher un certain électorat ? Craignaient-ils que cette institution puisse mettre en cause leurs proches ? Avaient-ils cédé à la pression de certains organismes ou marabouts ? On n’aura sûrement pas la bonne réponse. Mais le moins que l’on puisse dire, c’est qu’en dépit des pressions de toutes sortes, le président Macky Sall a pris la juste décision de réactiver cette juridiction, au risque même de se faire sanctionner par ceux qui n’auront pas compris son utilité. Or, si cet acte dénote encore une fois de plus, un courage politique avéré, il laisse voir de surcroit que son auteur n’est mû que par la volonté de protéger les dénier de l’Etat. Nous ferons l’économie de toutes les questions juridiques et techniques qui ont été soulevées autour de cette cour et sur lesquelles chacun peut ou a pu avoir une opinion. Nous retiendrons seulement, que malgré les conséquences politiques que cela peut entrainer, le chef de l’Etat, a fait montre d’une grande audace. L’affirmation ne peut souffrir d’aucune contestation.
Enfin, depuis bien longtemps, l’audit physique et biométrique de la fonction publique était devenue une absolue nécessité, ne serait-ce que parce qu’il pouvait permettre à l’administration d’être plus efficace et plus efficiente. Or, curieusement, l’idée de prendre une décision en ce sens, n’a jamais traversé l’esprit des prédécesseurs de Macky Sall. N’ont-ils pas eu le courage de s’attaquer à ce corps fermé de l’administration ? S’agissait-il d’un simple manque de rigueur ? N’est-ce pas une absence de volonté de bien gérer la chose publique ? Quoiqu’il en soit, aujourd’hui, chaque sénégalais peut apprécier l’hardiesse du chef de l’Etat. Chacun peut se réjouir du fait que ce parasitisme sur le dos des contribuables soit finalement jugulé. Avec un nombre important de postes fictifs qui ont été décelés, l’Etat fera certainement de substantielles économies. Nous regrettons tout de même la perte d’importantes sommes d’argent entre temps, mais nous espérons que des sanctions exemplaires seront prises. En tout cas, au vu de la portée et des enjeux de l’opération, la décision mérite d’être saluée. Par ailleurs, au-delà de la compassion que nous témoignons à tous ceux qui ont subi des désagréments liés à cet audit, nous osons espérer que ces derniers mettront leur souffrance sur le compte de la volonté de bien faire et de l’imperfection humaine.
A l’issue de ce bref exposé, l’on voit que si le chef de l’Etat a une réelle volonté de redresser notre pays, il fait également preuve de beaucoup de courage dans sa gestion. Dès lors, le patriotisme et le bon sens exigent simplement que chaque citoyen le soutienne et l’accompagne dans son entreprise.
Momath Ndiaye
Responsable de la cellule de communication de la section APR de Marseille
Membre de la CCR/France
Par ailleurs, il n’est contesté par personne que les loyers aux Sénégal notamment à Dakar étaient devenus, depuis très longtemps, quasiment hors de portée pour la majorité des locataires. Sous l’effet d’une inflation exagérée, la somme versée aux bailleurs absorbait l’essentiel des revenus des ménages, les obligeant même à s’affliger des restrictions drastiques au niveau des autres postes de dépenses. Or, en plus de la spéculation foncière, cette situation résultait du fait que, peu étaient les bailleurs qui respectaient le système de la surface corrigée prévu par la loi. Autrement dit, la plupart d’entre eux déterminaient leurs loyers à leur guise et parfois à des montants sans commune mesure avec ceux qu’aurait donnés l’application des dispositions législatives. De ce fait, en plus de plomber illégalement le pouvoir d’achat des ménages, cette cherté des loyers rendait notre pays moins attractif que nos voisins pour les investisseurs étrangers. Cela étant, il va sans dire que c’est l’économie toute entière qui en pâtissait. Or, si la réalité est que ces informations étaient connues de tous et notamment des décideurs politiques, le constat est qu’aucun des chefs d’Etat avant Macky Sall n’a eu le courage de s’attaquer à ce dossier. Ils ont préféré ignorer voire (aggraver et c’est le cas d’Abdoulaye Wade qui prônait l’ultralibéralisme) le problème plutôt que de l’endiguer. Sous ce rapport, la nouvelle loi sur la réduction du loyer doit certainement être interprétée comme le résultat d’une véritable audace politique. Cette mesure ponctuelle, fondée sur la solidarité nationale et s’inscrivant dans le vaste programme de politique du logement prévu par le gouvernement, offre une véritable bouffée d’oxygène à ceux qui en ont le plus besoin. Ainsi, l’opposition égarée qui critique et professe qu’elle sera source d’instabilité sociale, croyant désespérément pouvoir opposer les gouvernants, les bailleurs et les locataires, ferait mieux d’aller prendre des cours de sociologie sénégalaise.
Toujours dans ce même ordre d’idées, il a été démontré qu’à l’instar d’Abdou Diouf, Abdoulaye Wade avait mis à l’écart la cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI). Et l’on se demande pourquoi ? Avaient-ils peur de fâcher un certain électorat ? Craignaient-ils que cette institution puisse mettre en cause leurs proches ? Avaient-ils cédé à la pression de certains organismes ou marabouts ? On n’aura sûrement pas la bonne réponse. Mais le moins que l’on puisse dire, c’est qu’en dépit des pressions de toutes sortes, le président Macky Sall a pris la juste décision de réactiver cette juridiction, au risque même de se faire sanctionner par ceux qui n’auront pas compris son utilité. Or, si cet acte dénote encore une fois de plus, un courage politique avéré, il laisse voir de surcroit que son auteur n’est mû que par la volonté de protéger les dénier de l’Etat. Nous ferons l’économie de toutes les questions juridiques et techniques qui ont été soulevées autour de cette cour et sur lesquelles chacun peut ou a pu avoir une opinion. Nous retiendrons seulement, que malgré les conséquences politiques que cela peut entrainer, le chef de l’Etat, a fait montre d’une grande audace. L’affirmation ne peut souffrir d’aucune contestation.
Enfin, depuis bien longtemps, l’audit physique et biométrique de la fonction publique était devenue une absolue nécessité, ne serait-ce que parce qu’il pouvait permettre à l’administration d’être plus efficace et plus efficiente. Or, curieusement, l’idée de prendre une décision en ce sens, n’a jamais traversé l’esprit des prédécesseurs de Macky Sall. N’ont-ils pas eu le courage de s’attaquer à ce corps fermé de l’administration ? S’agissait-il d’un simple manque de rigueur ? N’est-ce pas une absence de volonté de bien gérer la chose publique ? Quoiqu’il en soit, aujourd’hui, chaque sénégalais peut apprécier l’hardiesse du chef de l’Etat. Chacun peut se réjouir du fait que ce parasitisme sur le dos des contribuables soit finalement jugulé. Avec un nombre important de postes fictifs qui ont été décelés, l’Etat fera certainement de substantielles économies. Nous regrettons tout de même la perte d’importantes sommes d’argent entre temps, mais nous espérons que des sanctions exemplaires seront prises. En tout cas, au vu de la portée et des enjeux de l’opération, la décision mérite d’être saluée. Par ailleurs, au-delà de la compassion que nous témoignons à tous ceux qui ont subi des désagréments liés à cet audit, nous osons espérer que ces derniers mettront leur souffrance sur le compte de la volonté de bien faire et de l’imperfection humaine.
A l’issue de ce bref exposé, l’on voit que si le chef de l’Etat a une réelle volonté de redresser notre pays, il fait également preuve de beaucoup de courage dans sa gestion. Dès lors, le patriotisme et le bon sens exigent simplement que chaque citoyen le soutienne et l’accompagne dans son entreprise.
Momath Ndiaye
Responsable de la cellule de communication de la section APR de Marseille
Membre de la CCR/France