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Gouvernement du Sénégal : Abdoulaye Diop cherche à quitter Wade et « son bateau qui coule »

Officiellement, c’est la fin des vacances gouvernementales ; même si le président de la République du Sénégal est toujours coincé en France. Mais, son ministre d’Etat, ministre de l’Économie et des Finances, Abdoulaye Diop, s’apprête à le lâcher.


Rédigé par leral.net le Samedi 5 Septembre 2009 à 18:57 | | 6 commentaire(s)|

Gouvernement du Sénégal : Abdoulaye Diop cherche à quitter Wade et « son bateau qui coule »
Si le président Abdoulaye Wade a passé ses vacances entre la Suisse, avec son fils Karim, et la France, où il est toujours, l’argentier du Gouvernement, Abdoulaye Diop, était par contre au Canada ; comme chaque année. Il y a maisons et famille. Il a profité de son repos pour s’entretenir avec ses proches. Il a pris une résolution : démissionner du Gouvernement d’ici le mois de décembre. Il ne serait resté dans l’attelage piloté par Me Souleymane Ndéné Ndiaye que pour laver son « honneur » : on avait voulu suite à la nomination de celui-ci amputer le ministre qu’il dirige de son volet « finances » pour l’attribuer au fils du président Karim Wade. Abdoulaye Diop avait rué dans les brancards. C’est un protégé du marabout Cheikh Tidiane Sy Al Makhtoum, qui l’a rappelé au président de la République. Par la suite, le ministre délégué auprès de lui chargé du Budget déposera sa démission, qui sera acceptée. Abdoulaye Diop qui voulait faire de même sera contraint de rester. Le départ de deux ministres gardiens des richesses du pays ne pouvait qu’être fatal. Ils sont très proches. Le ministre de l’Economie et des Fiances est cette fois très décidé à rendre le tablier, parce que déchu par des faucons de la présidence de la République. En dépit de son carnet d’adresses dont il a fait profiter Me Abdoulaye Wade et de ses gymnastiques au quotidien pour que ne s’effondre l’économie sénégalaise, il a reçu une monnaie de singe : il a révélé faire l’objet de menaces. Depuis, il dort avec un pistolet sous l‘oreiller. C’est ce qui inquiète ses proches et qui fonde, en partie, sa décision. L’autre raison est qu’après des années passées dans le gouvernement, Abdoulaye Diop veut explorer d’autres créneaux. Il veut se mettre à l’abri des libéraux. Il n’avait pas voulu figurer sur leur liste, dans son fief de Thiès, à l’occasion des élections locales. Il n’entend pas payer la carte du Parti démocratique sénégalais. Maintenant qu’il s’est davantage enrichi, le ministre d’Etat, ministre de l’Economie et des finances veut se libérer pour se consacrer en toute sécurité à sa famille et ses affaires. Le président de la République est informé. Puisque ceux qui sont sous la calle, comme Samuel Sarr, annoncent que le bateau libéral est entrain de couler, Abdoulaye Diop qui a son gilet, sa bouée de sauvetage, son Gps et assez de vivres a décidé, en conséquence, de prendre le large.

La Redaction XIBAR.NET

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1.Posté par le panafricaniste le 06/09/2009 10:48 | Alerter
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Amadou Lamine Faye
Abdou Latif Coulibaly ou La persévérance sisyphienne dans la tentative de destruction des Wade.
Depuis l’arrivée de Maître Abdoulaye Wade au pouvoir, Abdou Latif Coulibaly s’est investi dans une activité de manipulation des perceptions des Sénégalais et de vendeur d’illusions pour combattre le régime issu de l’alternance.
Il le fait avec une témérité surprenante et une persévérance sisyphienne. Il se taille un costume de héros et se permet toutes les audaces dans ce pays où la liberté d’expression est constitutionnalisée par cet homme historique Wade qu’il pourfend.
Avec ce dernier livre intitulé Comptes et mécomptes de l’ANOCI Abdou Latif Coulibaly a encore renoué avec sa pratique habituelle qui l’amène à se cacher derrière le manteau du journaliste écrivain pour dissimuler un commerce honteux consistant à livrer, au bassin électoral du défunt régime UPS/PS, une marchandise d’injures et de discrédits du Président Abdoulaye Wade commandée par des affairistes et politiciens revanchards .

Abdou Latif Coulibaly qui n’a aucune formation élémentaire en génie civil s’est aventuré à faire des comparaisons de coûts entre des ouvrages de BTP. Il a comparé des travaux sans ouvrages d’art réalisés en rase campagne à Thiés à ceux comportant des ouvrages d’art produits par l’Anoci à Dakar, en plein milieu urbain. Il ne s’est pas rendu compte qu’il est tombé dans une innocence pédantesque qui fait rire sous cape. Latif Coulibaly est tombé dans une arrogance intellectuelle sans commune mesure. Le plus grave est qu’il a mis en cause, dans ses dénonciations calomnieuses contre Karim Wade, la moralité d’honnêtes entrepreneurs sénégalais qui ont gagné les marchés de l’Anoci ainsi que leur crédibilité professionnelle. Il sait bien que le moment venu, son livre recevra les démentis techniques et scientifiques appropriés. On ne peut pas comparer des travaux qui n’ont pas été réalisés ni de la même manière, ni avec la même consistance. C’est pour parer à ces démentis et pour façonner l’opinion publique qu’il est devant tous les micros. Il fait plutôt penser à l’illuminé, Don Quichotte, qui prenait «des moulins à vent» pour des géants.

Ce dernier livre d’Abdou Latif Coulibaly, est la parfaite illustration de ce qu’est aujourd’hui le mercenariat de la presse politico affairiste sénégalaise qui contrôle la presse privée. Une bonne partie de cette presse est sous le contrôle d’hommes d’affaires qui, loin de vouloir faire des affaires à travers un véritable journalisme d’information, cherchent plutôt à détenir un moyen puissant de pression politique sur l’Etat pour obtenir facilement des avantages économiques et préserver ses intérêts dans l’obtention de marchés . Qu’est ce qu’un organe presse comme le quotidien le Populaire peut apporter en terme d’affaire à l’entrepreneur Bara Tall qui selon Latif supporte dans son entreprise de Btp une masse salariale mensuelle de plus d’un milliard ?
Cette intrusion de l’affairisme dans la presse privée est devenue la porte d’entrée de l’ingérence des milieux politico financiers extérieurs qui veulent perpétuer le néo colonialisme et qui, dans le contexte de la nouvelle gouvernance mondiale, cherchent à déconstruire les leaderships panafricains, comme ils ont tenté de le faire à l’époque de Nkrumah et de Cheikh Anta Diop.
Ces affairistes savent que le régime issu de l’alternance décline une politique d’investissement massif dans des secteurs prioritaires stratégiques comme l’Education et les Infrastructures conformément à la théorie wadienne de l’effet de percussion dont l’application explique les performances économiques actuelles du Sénégal attestées par des institutions comme la banque mondiale et le FMI.
Dans le contexte de la nouvelle gouvernance mondiale marquée par des tentatives de faire de l’Afrique une nouvelle zone d’opportunité pour des puissances économiques en déclin face à la montée en puissance des Etats/continent comme la Chine, l’Inde et le Brésil, des mercenaires sénégalais tapis dans des partis politiques , dans des ONG et dans la presse se mettent au service de ces puissances en mal d’espace vital pour abattre au Sénégal Maître Abdoulaye Wade considéré comme leur ennemi commun .
Les méthodes de coup d’Etat ne sont plus armées dans les pays où la démocratie est avancée comme le Sénégal. La faiblesse de la démocratie dans un pays pauvre comme le Sénégal réside dans le fait qu’il est possible d’utiliser plus facilement la guerre cognitive pour défaire des dirigeants gênants comme Abdoulaye Wade. Les ennemis d’une Afrique qui a décidé de se prendre en mains et de choisir en toute liberté ses alliés se disent qu’il leur suffit pour exercer leur travail de sape de contrôler des ONG et le quatrième pouvoir qu’est la presse pour atteindre leur objectif. Ailleurs, on a cherché à liquider Lula au Brésil avec l’arme des scandales pour lui enlever le bénéfice politique des réformes qu’il avait introduites et qui ont fait la promotion des pauvres et des noirs dans ce pays démocratique. On a tenté de faire échouer l’investiture d’Obama par les mêmes méthodes en tentant d’entacher son investiture par le scandale qui a frappé le Sénateur de Chicago. Avec les prétendues scandales que nous présentent des mercenaires comme Abdou Latif Coulibaly, des puissances extérieures peuvent espérer faire échec à l’alternative wadienne au régime socialiste qui a affaibli leurs anciens auxiliaires de la néo colonisation. Le nouvel axe de coopération qu’Abdoulaye Wade a ouvert avec les Arabes, les Chinois et les Indiens est vu d’un mauvais œil par ceux qui pilotaient de l’extérieur les politiques néocoloniales africaines sous le défunt régime socialiste. Les idées de Wade, ses propositions et ses réalisations en faveur de son pays et de l’Afrique font de lui le leader intellectuel et politique contemporain du panafricanisme qui assume l’héritage des pères fondateurs du projet de construction des Etas Unis d’Afrique. On peut donc comprendre pourquoi il serait dangereux pour certains théoriciens du nouvel ordre mondial qui veulent exclure l’Afrique de sa gouvernance qu’on laisse un Abdoulaye Wade consolider son leadership panafricain avec la réussite de tous ses projets structurants qui sortent de terre. On veut arriver, avec des anti- patriotes qui tentent de jouer à l’excès la fibre patriotique comme Abdou Latif Coulibaly, à tout faire pour qu’Abdoulaye Wade ne soit pas l’exemple à suivre pour les dirigeants africains. Le syndrome de la liquidation de Nkrumah menace aujourd’hui son disciple Abdoulaye Wade à travers les attaques de mercenaires comme Abdou Latif Coulibaly.
Les positions panafricanistes de Wade et son influence dans les choix stratégiques des Etats africains hypothèquent sérieusement les projets d’asservissement de l’Afrique. En se portant à la tête d’une dénonciation des APE au sommet EU/Afrique tenu à Lisbonne et en proposant en lieu et place des APD, Maître Wade s’est mis au service des peuples africains. C’est pourquoi il battra comme Lula et Obama tous ses adversaires de l’intérieur comme de l’extérieur grâce au soutien du peuple sénégalais. Le peuple sénégalais sait qu’il a réuni ici à Dakar tous les pays africains non producteurs de pétrole pour attirer leur attention sur le risque d’effondrement des économies africaines si une solution n’est pas trouvée à la hausse incontrôlée du baril de pétrole et au partage juste de la rente pétrolière. Il sait qu’il a proposé comme solution la «wade formula». Les peuples africains savent qu’Abdoulaye Wade a été ainsi à l’avant garde de toutes les batailles en faveur du développement économique de l’Afrique et pour son unité politique en vue de créer les conditions de la réalisation des Etats unis d’Afrique. Dans toutes ces actions qui accompagnent les combats du mouvement noir mondial, des supposés patriotes comme Abdou Latif Coulibaly sont totalement absents. Au plan local, on n’a pas vu ni entendu un Abdou Latif se prononcer sur l’utilité de la création de la Case des tout petits , de l’octroi de bourses ou d’aide à tous les étudiants au Sénégal , de la création de l’autoroute à péage et de l’Aéroport de Ndiass , du plan sésame, du plan Diakhaye , de la GOANA . La liste est longue. Personne ne verra Abdou Latif approuver une idée ou un projet de Wade, même s’il est retenu comme modèle par les institutions internationales.
Abdou Latif Coulibaly est frappé de cécité. Il ne voit que ce qu’il veut voir. Il est frappé de surdité partielle quand il n’écoute que ceux qu’il veut écouter. Il est frappé de partialité car il ne dit que ce que disent les ennemis de Wade. Abdou Latif Coulibaly s’est rendu compte que l’opposition actuelle n’arrivera pas à déstabiliser Wade. Il a alors décidé d’être l’opposition, toute l’opposition. Abdou Latif a décidé d’être l’intellectuel attitré de l’opposition et des ennemis de Wade et a réuni autour de lui un cercle d’intellectuels partisans, des tueurs à gage politique qui ont pour mission aujourd’hui de terroriser toutes les voix qui s’opposent à leurs positions.
Extrait du livre à paraître :
Les mercenaires de la nouvelle mission civilisatrice

2.Posté par Goumbis le 06/09/2009 14:59 | Alerter
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Merci bien
M. Amadou Lamine Faye, ne t'emballe pas.

L'extrait de ton/du livre ne fait que dire ceci. Abdou Latif coulibaly n'est pas...ing en génie Civil poure comparer, .........il est partiel ou partial.............Il ne veut voir que ce qu'il veut....

C'est une coquille ville. Qui va voir ce qu'il ne veut pas voir.
Il a la liberté d'écrire sur les dérives de la république. Tu n'as qu'à écrire sur les bons coté.
latif n'a pas écrit que Amadou Lamine Faye est ceci, n'est pas cela.

Prouvez nous par l'écrit que ces propos sont non fondés.

Et je ta rappelle qu'on a pas besoin d'etre ing en Génie Civil pour comparer des devis ou des prix. les mathématiques de 4ième et 3ième Collègue suffisent.

Karim est-il compétent en aménagiste, est-il ing est infrastructures ou aériens.
Il faut etre objectif avec une retenue intellectuelle.

Tu gagnerais mieux à te taire.

Goumbis

3.Posté par la justice le 06/09/2009 20:25 | Alerter
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amadou .l.faye nopile les gents qui te connaissent savent que tu ne fais que du par coeur et du plagiat nopile nopilou un jour tu vas te mordre lesdoigts

4.Posté par Hugo le 07/09/2009 02:39 | Alerter
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Journaliste revoyez votre français !!! On écrit Cale et non "calle". Je constate que les articles publiés dans votre site sont souvent truffés de fautes. C'est vraiment triste et désolant.

5.Posté par dou le 07/09/2009 15:23 | Alerter
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M. Amadou Lamine Faye!
Vous vous ridiculisez pour rien du tout. En plus Wade que vous essayez de défendre va te mépriser pour ton incompétence.
Suis désolé mais tu fais pas le poids grd.Et en t'entendant parlé, c'est sûr que tu as plus de 40ans. Et ça c'est pas le meilleur moyen pour réussir. Démal léguéyi mo guene koi grd.Ce que tu es entrain de faire c'est ce que font tous les jours les Ndiaye P.A.I, gorgui si Yoff etc...Mais boléne guissé sakh yereum léne.

6.Posté par Le Piment le 05/10/2009 13:08 | Alerter
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Chers lecteur de cette rubrique de l'excelllent site Leral.net.

Faut-il s'appitoyer plus qu'il n'en faut,sur le sort de plus en plus tragique qui attend cet homme prétendument omniscient et omnipotent comme le bon Dieu, qui finit ainsi en catastrophe, une carrière politique qui aurait pu être l'une des plus belles, à cause de l'enthousiasme délirant des élcteurs, l'ayant unanimement porté au pouvoir ? Il faut ajouter pour être juste, que la fin quasiment catastrophique du Parti Socialiste (PS) dont l'usure constatée et les luttes de positionnement avaient finalement assassiné les quelques bons points de son long règne jonché de réalisations certes mais aussi de manquements, y aura été pour quelque chose.

Faut-il s'attarder plus qu'il n'est permis, sur le sort de cet homme qui a sciemment et volontairement confonu les connaissances livresques à l'humble sagesse d'écouter plus souvent et beaucoup plus attentivement qu'il ne l'a fait, l'opinion des autres, ne serait-ce que pour sauver la face et pouvoir un jour dire pour se dédouaner des aléas parfois inattendus de la vie: " je les ai pourtant suivis" , pour dire qu'à un certain niveau, les responsabilités peuvent et doivent être partagées ?

Faut-il avoir forcément pitié d'un homme singulièrement nombriliste et férocement égoïste, qui malgré sa propension à partager gracieusement l'argent du peuple entre lui, sa famille et ses amis, n'a pas su trouver la moindre parcelle de différence, entre sa "sainte" famille et la chose gouvernementale, plus que jamais singularisée par son mépris de l'autre, des règles et des convenences, pour avoir géré le Sénégal comme un roi sa cour et un chef sa sa propre famille ou son arrière-cour, tout le long de ses deux mandats à la tête de ce pays ?

Faut-il ne pas se souvenir de celui-là qui, dès le tout premier jour de son investiture, pardon, de son couronnement au méidien Présient, osa humilier comme cela n'avait jamais été vu avant lui dans les annales diplomatiques, ses roitelets pairs chefs d'Etat africains venus assister aux cérémonies de son sacre, en ces termes : ''c'est fini, l'Afrique des dictateurs, des règnes interminables et des présidents à vie, des républiques bananières qui sont au juste des royaumes déguisés" ? Comme témoins de l'histoire, nous étions heureusement présents ce jour-là et avons vu honteux, feu Omar Bongo du Gabon entrer dans ses petits souliers, feu Robert Gueye de Côte d'Ivoire se retourner nerveusement pour regarder autour de lui, tout come Blaise Campaoré l'assassin de Thomas Sankara, balayer la salle de son regard de sanguinaire, pour savoir si ne n'était pas à lui personnellement, que s'adressait le nouveau Président sénégalais, etc..etc.

Faut-il enfin ne pas se souvenir de cet homme providentiel qui souleva tellement d'espoir partout en Afrique et plus singulèrement ici au Sénégal après le long règne du PS, qu'il ne trouva rien de mieux tout au début de son mandat, que de descendre personnellement dans les rues comme jamais personne ne l'aurait cru, pour se faire photographier par la presse nationale et internationale, entouré des fameux enfants de la rue objets à tant de controverses, à qui il promit: "plus jamais ça", en parlant de leurs inqualifiables conditions de vie ?

(....)

Naturellement, ma réponse à tous ces "faut-il " est NON.

Non, parce que cet homme a entre temps, fait exactement ce qu'il n'a pas dit et dit ce qu'il n'a pas fait. Il n'a pas tenu compte des nombreux talents que son pays regorge, pour prendre des décisions idoines ou pour agir chaque jour, ne serait-ce qu'en pensant à cette majoritté silencieuse qui l'a élue. Roi comme Nebucanesor ou tout autre, il n'a pensé qu'à ses douze travaux d'Hercules et à ses réalisations pharaoniques, dans le seul but d'asseoir une prétendue postérité historique de bonne facture, tout en oubliant que pendant ce temps, le peuple qui l'avait élu souffrait de tous les maux du monde.

Magicien du verbe, des formules incendiaires et des mots à l'emporte-pièce, il n'y a eu aucune tribune officielle ou officieuse nulle part dans monde tout le long de son règne, où le faiseur de miracles ne se soit présenté, pour exiber ses vrais et faux diplômes aux yeux ébahis ou admiratifs des autres, afin d'avoir le plaisir sadique d'exposer ses points de vues irréalistes et/ou alors, pour montrer qu'au Sénégal, après lui c'est son fils ou le déluge, sa famille étant la seule variable sûre qui a existé, existe et existera pour la postérité.

Et comment pourrait-on avoir pitié, même en rêve, de la fin aussi triste et funèbre d'un type aussi à la fois arrogant et imprévisible, qui sait tout dire et se croit le nombrile du monde? Ce matin le voici au nord de son pays, pour éteindre un prétendu feu dans un désert et dont l'empleur n'aurait enflammer que du sable déjà chaud ,à brûles ses mains mégalomanes. Ce midi, il est au sud pour embrasser "paternellement" un fou que tout le monde évite, à qui il tend les bras pour encourager ses fantasmes et ses crimes planifiés. Ce soir, il viendra sans doute éteindre un autre drôle d'incendie, pour la première fois dans son propre pays, mais au juste, c'est pour orchestrer quelque chose de plus que louche, qui pourrait avoir de liens avec les sales draps dans lesquels son fils chéri se serait empestré, avec les affaires de détournements des déniers publics relatifs à l'Anoci... Autant on ne l'a vu se précipiter ainsi dans son propre pays pour éteindre aucun des feux comme celui plus que catastrohique des innondations, autant son hardiesse pour éteindre celui-là sucite des soupçons parfois fondés....Et dire qu'il avait promis de règler le conflit casamançais en 100 jours et que, pas plus tard qu'avant hier, 6 de nos braves soldats sont encore tombés au champ d'honneur !

On passerait volontiers des jours et des jours, des semaines voire des années, rien qu'à dire que personne ne versera une seule petite larme, le jour où l'histoire et le temps l'emporteront comme ils ont emmporté plus d'un terrible avant lui.

Personne, peut-être même son propre fils chéri, tellement il l'aura préparé à lui succéder, que la longivité légendaire du père finira par poser d'énormes problèmes au fils, si tout fils de son père qu'il est, il n'avait point de limite à ses ambitions ni de bornes morales à construire pour encadrer le possible en ce qui les concerne, lui ,sa mère, son père et sa soeur, qui règnent en maîtres sur le pays de la téranga en ce moment précis de son histoire.

Wassalam


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