C’est ainsi qu’il est revenu sur ses péripéties et « souffrances » que lui a causées cette « ferme volonté », pendant que d’autres responsables avait tout accepté pour rester « à la maison paternelle ». Les redoutables journalistes du Grand jury ont voulu revisiter ce passé récent où nombre de zones d’ombres au niveau de l’opinion brouillent souvent l’image de l’homme d’Etat et confinent Idrissa Seck dans ce qu’il appelle désormais les « petites querelles ». La page en est-elle tournée pour de bon ? Sans citer de nom il a tenu quand même à évoquer « ceux qui lisaient de faux rapports de l’IGE à l’Assemblée nationale comme devant des diplomates étrangers ». Mais le ton dominant semble aller vers le « pardon », la reconstruction de la « famille libérale » et le « rassemblement », décidément le maître-mot dans les propos du « Idy new look » de ces derniers jours. Cette longue interview de plus de 52 minutes a été, en plus d’un rendez-vous médiatique attendu, un grand moment d’explication. Mais pour Idrissa Seck, c’était plutôt un simple « rappel de ce qu’il avait déjà dit, il y a plus de sept ans » Certains observateurs parlent déjà de tournant. Toutefois on peut être sûr que le discours de vérité qu’il a voulu tenir le tient désormais. Espérons aussi de la constance sur ce point précis qui déterminera son repositionnement sur l’échiquier politique, pour lui rendre ses propres termes.