D’après les dire de leur père, les deux frères ne s’étaient jamais battus jusqu’au jour du drame. Ils étaient tellement complices que le fils de Mamadou Seck, le meurtrier, est l’homonyme de la victime. Le jour des faits, selon EnQête, après avoir cherché en vain son calepin et son téléphone portable, Assane Seck, la victime, s’en ouvre à son père. Ce dernier, à son tour, soumet Mamadou à un interrogatoire. Celui-ci soutient ne pas savoir où se trouvent les objets disparus. Mais après quelques fouilles, ces derniers sont retrouvés sous sa couverture. Furieux d’être accusé (à tort ou à raison ?), il pique une colère noire et s’en prend à Assane. Après une intervention des membres de la famille, chacun des deux protagonistes baisse les armes. Mais une fois dehors, les hostilités reprennent de plus belle. Au cours de la bagarre, selon toujours nos confrères, Mamadou prend le dessus sur son grand frère et le plaque au sol. Ce dernier se retrouve avec une fracture du rachis cervical. Évacué à l’hôpital, il succombera à ses blessures cinq jours plus tard.
A la barre du tribunal, Mamadou a dit qu’il n’avait pas l’intention de tuer son frère. « J’ai fait une prise et sa tête a touché le trottoir ». Embouchant la même trompette, son avocat, Me Ndiéguène, a sollicité la clémence du tribunal. Car, selon lui, « la sanction du tribunal ne peut pas dépasser la douleur qu’il (son client) ressent en pensant qu’il a tué son frère. Il n’avait pas conscience que Assane allait mourir entre ses mains. Dieu l’a décidé bien avant leur naissance », a-t-il dit.
Fatou Camara
A la barre du tribunal, Mamadou a dit qu’il n’avait pas l’intention de tuer son frère. « J’ai fait une prise et sa tête a touché le trottoir ». Embouchant la même trompette, son avocat, Me Ndiéguène, a sollicité la clémence du tribunal. Car, selon lui, « la sanction du tribunal ne peut pas dépasser la douleur qu’il (son client) ressent en pensant qu’il a tué son frère. Il n’avait pas conscience que Assane allait mourir entre ses mains. Dieu l’a décidé bien avant leur naissance », a-t-il dit.
Fatou Camara