L’ONG Jamra a vivement dénoncé « la scandaleuse inauguration paganiste » de la Grande mosquée de Guédiawaye.
En effet, dans un communiqué, l’ONG rappelle : « lors de l'ouverture de la saison de lutte de 2013, JAMRA avait déploré l’usage profanatoire qui était régulièrement fait, au vu et au su de tous, dans les arènes de lutte, de pages arrachées du Saint Coran, lors des préparations mystiques de certains lutteurs.
Malgré les sourdes désapprobations qui fusaient dans l'opinion, les plus téméraires de ces lutteurs continuaient de faire fi du caractère sacré des Saintes Ecritures, lesquelles continuaient de côtoyer dans leurs attirails mystiques toutes sortes d'impuretés et de souillures, allant des boyaux de volailles aux urines de chèvre! ».
Mame Mactar Gueye et compagnie d’ajouter : « dans une déclaration publique, en date du 4 juillet 2013, JAMRA adressa ses vives félicitations au Président du Cng de Lutte, le Docteur Alioune Sarr, responsable moral de cet organe de régulation de ce sport traditionnel populaire, pour la promptitude de sa courageuse réaction de désapprobation.
D'autant que celle-ci venait renforcer une précédente mesure du Cng de Lutte, qui avait mis un terme à la manie qu’avaient certains lutteurs; de transformer insidieusement les arènes en champs de propagande confrérique, à travers l'exhibition de l'effigie de leurs guides religieux; ce qui pouvait constituer une source potentielle d'exacerbation de rivalités confrériques ».
Mais JAMRA était « loin de s'imaginer que le Rubicon allait être allègrement franchi, ce vendredi 18 janvier 2019, à l'occasion de l'inauguration de la Grande Mosquée de Guédiawaye. Ce site, dont la haute sacralité est proclamée par Allah - dans la sourate «Djinni», verset 18: «Wa annal Massajida lilah» (Les Mosquées sont les demeures de Dieu) - est en effet devenu, le temps d'une inauguration, de surcroît en un jour saint de Vendredi, un haut lieu du paganisme !
N'aurait-il pas été plus indiqué d'étrenner ce lieu de prière et d'adoration du Dieu Unique par des récitals publics du Saint Coran ou par la prestation d'une des chorales des nombreuses écoles coraniques de Guédiawaye? Ou encore d'y implorer la miséricorde divine, en psalmodiant de sublimes khassaïds de Bamba, de Maodo, de Baye Niasse, de Baye Laye ou de bien d'autres grandes figures de l'Islam qui reposent en terre sénégalaise? «Les croyants ne peuvent se réunir pour invoquer Dieu, sans que des anges bienveillants ne viennent les envelopper de leurs ailes protectrices, et que la Miséricorde Divine ne descende sur eux, enseigne un hadith du Messager d'Allah, rapporté par Abû Hurayra », affirme l’ONG.
Qui ajoute : « mais que nenni ! Pour la première fois au Senegal, un lieu de culte, dont la première pierre a été posé en 1978 par le khalife Abdou Aziz Sy Dabakh, censé être un haut lieu de glorification du Dieu Unique, fut étrenné dans une modalité inédite, avec renfort de batteurs de tam-tam et de célèbres thuriféraires experts en «taakhouraan ! »
Libération
En effet, dans un communiqué, l’ONG rappelle : « lors de l'ouverture de la saison de lutte de 2013, JAMRA avait déploré l’usage profanatoire qui était régulièrement fait, au vu et au su de tous, dans les arènes de lutte, de pages arrachées du Saint Coran, lors des préparations mystiques de certains lutteurs.
Malgré les sourdes désapprobations qui fusaient dans l'opinion, les plus téméraires de ces lutteurs continuaient de faire fi du caractère sacré des Saintes Ecritures, lesquelles continuaient de côtoyer dans leurs attirails mystiques toutes sortes d'impuretés et de souillures, allant des boyaux de volailles aux urines de chèvre! ».
Mame Mactar Gueye et compagnie d’ajouter : « dans une déclaration publique, en date du 4 juillet 2013, JAMRA adressa ses vives félicitations au Président du Cng de Lutte, le Docteur Alioune Sarr, responsable moral de cet organe de régulation de ce sport traditionnel populaire, pour la promptitude de sa courageuse réaction de désapprobation.
D'autant que celle-ci venait renforcer une précédente mesure du Cng de Lutte, qui avait mis un terme à la manie qu’avaient certains lutteurs; de transformer insidieusement les arènes en champs de propagande confrérique, à travers l'exhibition de l'effigie de leurs guides religieux; ce qui pouvait constituer une source potentielle d'exacerbation de rivalités confrériques ».
Mais JAMRA était « loin de s'imaginer que le Rubicon allait être allègrement franchi, ce vendredi 18 janvier 2019, à l'occasion de l'inauguration de la Grande Mosquée de Guédiawaye. Ce site, dont la haute sacralité est proclamée par Allah - dans la sourate «Djinni», verset 18: «Wa annal Massajida lilah» (Les Mosquées sont les demeures de Dieu) - est en effet devenu, le temps d'une inauguration, de surcroît en un jour saint de Vendredi, un haut lieu du paganisme !
N'aurait-il pas été plus indiqué d'étrenner ce lieu de prière et d'adoration du Dieu Unique par des récitals publics du Saint Coran ou par la prestation d'une des chorales des nombreuses écoles coraniques de Guédiawaye? Ou encore d'y implorer la miséricorde divine, en psalmodiant de sublimes khassaïds de Bamba, de Maodo, de Baye Niasse, de Baye Laye ou de bien d'autres grandes figures de l'Islam qui reposent en terre sénégalaise? «Les croyants ne peuvent se réunir pour invoquer Dieu, sans que des anges bienveillants ne viennent les envelopper de leurs ailes protectrices, et que la Miséricorde Divine ne descende sur eux, enseigne un hadith du Messager d'Allah, rapporté par Abû Hurayra », affirme l’ONG.
Qui ajoute : « mais que nenni ! Pour la première fois au Senegal, un lieu de culte, dont la première pierre a été posé en 1978 par le khalife Abdou Aziz Sy Dabakh, censé être un haut lieu de glorification du Dieu Unique, fut étrenné dans une modalité inédite, avec renfort de batteurs de tam-tam et de célèbres thuriféraires experts en «taakhouraan ! »
Libération