Mis en examen pour « corruption passive » et « blanchiment aggravé » par les autorités françaises, le Sénégalais de 82 ans, président de la fédération internationale d’athlétisme (IAAF) de décembre 1999 à août 2015, a lâché une bombe que révèle Le Monde.
En échange d’1,5 million d’euros pour la campagne de Macky Sall, M. Diack, ancien maire de Dakar et ancien vice-président de l’Assemblée nationale, est soupçonné d’avoir couvert des pratiques dopantes et retardé les suspensions d’athlètes russes. Un accord conclu fin 2011, à trois mois de l’élection présidentielle sénégalaise, avec Valentin Balakhnichev, alors président de la fédération russe d’athlétisme et trésorier de l’IAAF.
« Je vous ai dit qu’il fallait à cette période gagner la “bataille de Dakar”, c’est-à-dire renverser le pouvoir en place dans mon pays, le Sénégal », explique-t-il aux enquêteurs de l’Office central de lutte contre les infractions financières et fiscales, dans une allusion aux élections présidentielle et législatives, en février et juillet 2012.
En échange d’1,5 million d’euros pour la campagne de Macky Sall, M. Diack, ancien maire de Dakar et ancien vice-président de l’Assemblée nationale, est soupçonné d’avoir couvert des pratiques dopantes et retardé les suspensions d’athlètes russes. Un accord conclu fin 2011, à trois mois de l’élection présidentielle sénégalaise, avec Valentin Balakhnichev, alors président de la fédération russe d’athlétisme et trésorier de l’IAAF.
« Je vous ai dit qu’il fallait à cette période gagner la “bataille de Dakar”, c’est-à-dire renverser le pouvoir en place dans mon pays, le Sénégal », explique-t-il aux enquêteurs de l’Office central de lutte contre les infractions financières et fiscales, dans une allusion aux élections présidentielle et législatives, en février et juillet 2012.