« Les conditions dans lesquelles nous travaillons, sont insupportables. Nous (Sénégalais), avons tous donné à l’entreprise, de la matière première et un terrain de plusieurs ha pour l’abriter. En contrepartie, l’entrepreneur chinois avait promis de créer 3000 emplois. Malheureusement, il n’emploie que 800 personnes. Donc ,les tâches que doivent faire trois personnes, il les impose à une seule personne. De ce fait, aujourd’hui les réalités dans lesquelles nous vivons n’existent nulle part. Nous vivons tout simplement une traite négrière où le maître a le droit de vie et de mort sur les subalternes. Ici, nous travaillons 12 heures par jour et sans pause. Pis, ce qui est inacceptable dans un pays à majorité musulmane, nous n’avons même pas le droit de prier aux heures de travail », dénonce Abou Sène, porte-parole des ouvriers.
« Cet entrepreneur est en train de sucer notre sang sans gêne. Les gens qui sont dans la production ne sont pas respectés par l’administration. Nous n’avons pas de prime de risque, ni d’heure supplémentaire. Aujourd’hui, il menace de nous renvoyer tous lorsque nous avons décidé d’opérer un arrêt du travail. Mais nous lui lançons un défi pour voir si ce mercredi, il va oser franchir le rubicon », peste M. Sène.
Les travailleurs qui jugent vivre le calvaire, ont vu leurs conditions se détériorer lorsque la crise du coronavirus est survenue. Le patron chinois au lieu de prendre des dispositions idoines pour les accompagner, les a mis dans des conditions insoutenable, en érigeant des « dortoirs en forme de porcherie pour les y entasser », fustigent –ils.
Idem pour la nourriture, pour laquelle ils s’insurgent de la qualité qui reste à désirer.
« Des fois, les repas servis causent de la diarrhée aux ouvriers. Pis, durant le début du coronavirus, la direction avait envoyé 300 employés à un chômage temporaire mais avait promis de les réintégrer en les embauchant. Malheureusement, après un arrêt de 2 mois, certains employés non diplômés ont été rappelés avec un contrat de débutant et les diplômés ont été tout simplement écartés », rajoute Abass Sonko.
Pour ces ouvriers, la stratégie du patron chinois, c’est de renvoyer les diplômés qui constituent une menace parce que soupçonnés de conscientiser les illettrés. Aujourd’hui, ces ouvriers qui dénoncent « des salaires qui frisent la servitude et dont les 90% ne dépassent pas 100 mille francs », ont entamé un bras de fer contre la direction de Twyford.
"Le Témoin"
« Cet entrepreneur est en train de sucer notre sang sans gêne. Les gens qui sont dans la production ne sont pas respectés par l’administration. Nous n’avons pas de prime de risque, ni d’heure supplémentaire. Aujourd’hui, il menace de nous renvoyer tous lorsque nous avons décidé d’opérer un arrêt du travail. Mais nous lui lançons un défi pour voir si ce mercredi, il va oser franchir le rubicon », peste M. Sène.
Les travailleurs qui jugent vivre le calvaire, ont vu leurs conditions se détériorer lorsque la crise du coronavirus est survenue. Le patron chinois au lieu de prendre des dispositions idoines pour les accompagner, les a mis dans des conditions insoutenable, en érigeant des « dortoirs en forme de porcherie pour les y entasser », fustigent –ils.
Idem pour la nourriture, pour laquelle ils s’insurgent de la qualité qui reste à désirer.
« Des fois, les repas servis causent de la diarrhée aux ouvriers. Pis, durant le début du coronavirus, la direction avait envoyé 300 employés à un chômage temporaire mais avait promis de les réintégrer en les embauchant. Malheureusement, après un arrêt de 2 mois, certains employés non diplômés ont été rappelés avec un contrat de débutant et les diplômés ont été tout simplement écartés », rajoute Abass Sonko.
Pour ces ouvriers, la stratégie du patron chinois, c’est de renvoyer les diplômés qui constituent une menace parce que soupçonnés de conscientiser les illettrés. Aujourd’hui, ces ouvriers qui dénoncent « des salaires qui frisent la servitude et dont les 90% ne dépassent pas 100 mille francs », ont entamé un bras de fer contre la direction de Twyford.
"Le Témoin"