Au rythme où se dégrade la santé d’Ousmane Sonko et sa résolution affichée de ne guère céder à la grève de la faim, le souvenir de Bobby Sands, député de la Chambre des Communes du Royaume-Uni a refait surface dans l’esprit de nombre de Sénégalais. Le jeune parlementaire, membre de l’Ira, est allé au sacrifice suprême le 5 mai 1981, à l’âge de 27 ans. Son combat est naturellement largement aux antipodes de celui d’Ousmane Sonko. Bobby Sands se battait, en effet pour que l'Irlande devienne une république souveraine, indépendante et socialiste. Un tel combat emporte très peu de convictions dans presque tous les pays du monde où le caractère indivisible de la nation est inscrit dans la constitution.
D’après le journal Point Actu, Margaret Thatcher, alors Premier ministre, surnommée, sans doute, après le feuilleton macabre, « Dame de fer », est restée intransigeante. « Nous ne sommes pas prêts à accorder un statut spécial catégoriel pour certains groupes de gens accomplissant des peines à raison de leurs crimes. Un crime est un crime et seulement un crime, ce n'est pas politique », avait-t-elle commenté enfonçant le clou en an ajoutant que « Monsieur Sands était un criminel condamné. Il a fait le choix de s'ôter la vie. C'est un choix que l'organisation à laquelle il appartenait n'a pas laissé à beaucoup de ses victimes ».
Bobby Sands a observé 66 jours de grève de la faim, Ousmane Sonko en est, aujourd’hui à 22. Personne, en principe, ne se complaît dans le décompte macabre. « En principe », car nombre d’internautes se sont laissé aller dans des chahuts effarants à la suite de l’adresse d’une des épouses de Sonko sollicitant l’indulgence du couple présidentiel à l’endroit de leur mari dont les avocats affirment qu’il est dans une « situation critique ».
L’irruption des deux épouses du président de Pastef, Ousmane Sonko, dans sa grève de la faim imprime, en tout cas, à l’affaire une nouvelle tournure. Ousmane Sonko vit sans doute des heures difficiles et se battrait selon ses proches contre la mort. On s’interroge sur le marabout ou la personnalité influente capable de le freiner. Car, Me Abdoulaye Wade, en son temps, avait fini par renoncer à la grève de la faim grâce à Touba. Sonko, lui, avait annoncé au meeting de Keur Massar avoir signé son testament et prévenu que Macky Sall aura les mains tachetées de sang.
L’incursion de ces deux dames dans l’espace public par le biais d’une interview réalisée par le journaliste Pape Alé Niang, lui-même, récemment élargi de prison au bout d’une dizaine de jours de la grève de la faim, vient amplifier plusieurs appels suppliques adressées au président de Pastef à surseoir à sa grève de la faim. La dernière en date est celle du fondateur du Think-Thank Afrikajom Center, Alioune Tine. « Ousmane Sonko doit arrêter la grève de la faim et reprendre ses activités, avec la force physique, psychique et spirituelle, il doit méditer sur l’exemple de Mandela qui a tout subi, tout enduré pendant 26 ans et poussières et qui acte de sublimation absolu a pardonné », a-t-il écrit sur Twitter. Il s’était auparavant joint à groupe de sept personnalités pour appeler Sonko à mettre fin à la grève de la faim. Il en est de même de Aminata Touré, son alliée du mouvement F24. « Il faut vivre pour continuer à combattre !», lui a-t-elle dit.
« Je prends aujourd’hui ma plume pour vous enjoindre personnellement de mettre définitivement un terme à votre diète qui met sérieusement votre santé à risque et votre vie en danger. Vous avez choisi cette forme de lutte extrême qui requiert un courage hors norme pour protester vigoureusement contre le traitement injuste qui vous est infligé par le régime du président Macky Sall », écrit Aminata Touré. Elle qui estime que le plus difficile dans le combat contre « l’injustice », « ce n’est pas de mourir, mais de continuer à vivre afin de continuer à combattre ». L’imam Kanté est monté au créneau. Il a rappelé la position de l’Islam par rapport à la grève de faim et a demandé à Sonko de s’attacher à la prière et autres pratiques recommandées par la religion en pareille circonstance.
Dans la Diaspora, notamment au Canada, aux Usa, en Italie, en France et en Suisse, les marches et les sit-in rythment les weekends. Dans certains consulats du Sénégal à l’extérieur, des scènes de pillages ont contraint les chefs de mission à fermer les chancelleries. A Lyon, le 96, rue Garibaldi a dû être fermé pendant plus d’une semaine. Même si à Dakar et dans certaines régions du pays le séisme redouté après l’arrestation de Sonko n’a pas eu lieu. Indifférence ? « Plutôt climat de terreur », se démarque ce membre de l’ex-Pastef qui fait allusion à la vague d’arrestations des proches de Sonko.
Le drame qui guette Ousmane Sonko est aux trousses de Cheikh Bara Ndiaye, chroniqueur à la chaîne de télévision privée Walf-Tv, Hannibal Ndjim, Pape Abdoulaye Touré, Fadilou Keïta et Nitt Doff, militants ou sympathisants de l’ex- Pastef qui ont tous entamé une grève de la faim.
D’après le journal Point Actu, Margaret Thatcher, alors Premier ministre, surnommée, sans doute, après le feuilleton macabre, « Dame de fer », est restée intransigeante. « Nous ne sommes pas prêts à accorder un statut spécial catégoriel pour certains groupes de gens accomplissant des peines à raison de leurs crimes. Un crime est un crime et seulement un crime, ce n'est pas politique », avait-t-elle commenté enfonçant le clou en an ajoutant que « Monsieur Sands était un criminel condamné. Il a fait le choix de s'ôter la vie. C'est un choix que l'organisation à laquelle il appartenait n'a pas laissé à beaucoup de ses victimes ».
Bobby Sands a observé 66 jours de grève de la faim, Ousmane Sonko en est, aujourd’hui à 22. Personne, en principe, ne se complaît dans le décompte macabre. « En principe », car nombre d’internautes se sont laissé aller dans des chahuts effarants à la suite de l’adresse d’une des épouses de Sonko sollicitant l’indulgence du couple présidentiel à l’endroit de leur mari dont les avocats affirment qu’il est dans une « situation critique ».
L’irruption des deux épouses du président de Pastef, Ousmane Sonko, dans sa grève de la faim imprime, en tout cas, à l’affaire une nouvelle tournure. Ousmane Sonko vit sans doute des heures difficiles et se battrait selon ses proches contre la mort. On s’interroge sur le marabout ou la personnalité influente capable de le freiner. Car, Me Abdoulaye Wade, en son temps, avait fini par renoncer à la grève de la faim grâce à Touba. Sonko, lui, avait annoncé au meeting de Keur Massar avoir signé son testament et prévenu que Macky Sall aura les mains tachetées de sang.
L’incursion de ces deux dames dans l’espace public par le biais d’une interview réalisée par le journaliste Pape Alé Niang, lui-même, récemment élargi de prison au bout d’une dizaine de jours de la grève de la faim, vient amplifier plusieurs appels suppliques adressées au président de Pastef à surseoir à sa grève de la faim. La dernière en date est celle du fondateur du Think-Thank Afrikajom Center, Alioune Tine. « Ousmane Sonko doit arrêter la grève de la faim et reprendre ses activités, avec la force physique, psychique et spirituelle, il doit méditer sur l’exemple de Mandela qui a tout subi, tout enduré pendant 26 ans et poussières et qui acte de sublimation absolu a pardonné », a-t-il écrit sur Twitter. Il s’était auparavant joint à groupe de sept personnalités pour appeler Sonko à mettre fin à la grève de la faim. Il en est de même de Aminata Touré, son alliée du mouvement F24. « Il faut vivre pour continuer à combattre !», lui a-t-elle dit.
« Je prends aujourd’hui ma plume pour vous enjoindre personnellement de mettre définitivement un terme à votre diète qui met sérieusement votre santé à risque et votre vie en danger. Vous avez choisi cette forme de lutte extrême qui requiert un courage hors norme pour protester vigoureusement contre le traitement injuste qui vous est infligé par le régime du président Macky Sall », écrit Aminata Touré. Elle qui estime que le plus difficile dans le combat contre « l’injustice », « ce n’est pas de mourir, mais de continuer à vivre afin de continuer à combattre ». L’imam Kanté est monté au créneau. Il a rappelé la position de l’Islam par rapport à la grève de faim et a demandé à Sonko de s’attacher à la prière et autres pratiques recommandées par la religion en pareille circonstance.
Dans la Diaspora, notamment au Canada, aux Usa, en Italie, en France et en Suisse, les marches et les sit-in rythment les weekends. Dans certains consulats du Sénégal à l’extérieur, des scènes de pillages ont contraint les chefs de mission à fermer les chancelleries. A Lyon, le 96, rue Garibaldi a dû être fermé pendant plus d’une semaine. Même si à Dakar et dans certaines régions du pays le séisme redouté après l’arrestation de Sonko n’a pas eu lieu. Indifférence ? « Plutôt climat de terreur », se démarque ce membre de l’ex-Pastef qui fait allusion à la vague d’arrestations des proches de Sonko.
Le drame qui guette Ousmane Sonko est aux trousses de Cheikh Bara Ndiaye, chroniqueur à la chaîne de télévision privée Walf-Tv, Hannibal Ndjim, Pape Abdoulaye Touré, Fadilou Keïta et Nitt Doff, militants ou sympathisants de l’ex- Pastef qui ont tous entamé une grève de la faim.