Les dattes que Serigne Mountakha Mbacké a offertes à Ousmane Sonko pour l’inviter à rompre sa grève de la faim vont-elles sauver la situation ? Les regards sont, en tout cas, braqués vers la salle de réanimation de l’hôpital principal où le célèbre pensionnaire Sonko a été évacué à la suite d’un malaise parti de sa grève de la faim. La délégation de la coalition Yewwi Askan Wi a sollicité, avant de prendre congé de son illustre hôte, l’entregent du Khalife pour accéder à Ousmane Sonko afin de lui transmettre le colis. La délégation de Yaw dirigée par l’ancien ministre libéral Habib Sy a promis de s’adresser à la presse à l’issue de sa rencontre avec Ousmane Sonko. Un face à face avec les journalistes qui devrait édifier l’opinion sur sa volonté de poursuivre sa grève de la faim ou de se soumettre au « ndigël » de Serigne Mountakha Mbacké.
D’après le journal Point Actu, l’intervention pourrait marquer la fin de la diète du président de Pastef. Mouride notoirement connu, Ousmane Sonko ne devrait pas trop longtemps résister au dilemme dans lequel l’ordre du Khalife de Touba va forcément le plonger. L’opinion, notamment la communauté mouride où il compte de solides soutiens comme le député Cheikh Thioro Mbacké pourrait épiloguer sur la vigueur de son allégeance à Touba. Car, le « ndigël », en plus du travail et du « aadiya », « saluer son guide spirituel avec de l’argent en guise de présent », fait partie des sept piliers du mouridisme. En quoi l’intervention de Serigne Mountakha Mbacké allonge dangereusement la longue chaîne des personnalités et autres entités demandant à Ousmane Sonko d’interrompre sa diète, soit à Macky Sall de l’élargir de ce mandat de dépôt.
Jusque-là, en effet, aucun des deux protagonistes de ce bras de fer n’a plié. Avant le Khalife de Touba, 142 intellectuels dont le Pr. Serigne Diop, agrégé de droit constitutionnel, plusieurs fois ministre et Reed Brody, « tombeur de dictateurs » pour la presse française, avocat américain engagé au sein de l'ONG Human Rights Watch, réputé pour son obstination ont, dans une pétition, appelé Macky Sall à instruire au ministre de la justice aux chefs de Parquet « la mise en liberté d’office d’Ousmane SONKO afin de préserver sa vie et respecter ses droits civiques, la mise en liberté provisoire des autres personnes détenues pour avoir exprimé librement leurs opinions, à retirer le décret de dissolution de PASTEF ». L’ancien Premier-ministre Aminata Touré, candidate à la présidentielle de 2024 a également demandé à Sonko de mettre fin à sa grève de la faim, tout comme 8 personnalités politiques et indépendantes dont Alioune Tine. A cette liste s’ajoutent les deux épouses d’Ousmane Sonko.
Dans une interview accordée au journaliste Pape Alé Niang, lui-même élargi de prison après une longue grève de la faim. Dans cet entretien pathétique, les femmes du président de Pastef sont largement revenues sur le calvaire des 55 jours de blocus de leur domicile et le drame vécu par les enfants. Elles ont également sollicité l’indulgence du couple présidentiel. Le chef de l’Etat comme Ousmane Sonko sont restés sourds à tous les signaux de détresse. Aucun des deux acteurs ne semble prêt à céder.
Seulement voilà, en plus de l’éclaircie de Touba, l’idée d’exiler Ousmane Sonko au Maroc au prétexte qu’il y va pour se soigner fait son bonhomme de chemin. Une probabilité qui s'adosse à l'idée de l’avocat français, Robert Bourgi dont la proximité avec le chef de l’Etat est un secret de polichinelle.
Me Bourgi qui s’exprimait sur les ondes de RFM avec le journaliste Babacar Falll (Émission Grand Jury) entrevoit par là , une médiation du Roi Mohamed VI qui conduirait Ousmane Sonko au royaume chérifien. Ce serait ainsi l’aboutissement du « deuxième dialogue » tant agité même dans les rangs de Pastef. Un « deuxième dialogue » qui mettrait face à face Macky Sall et Ousmane Sonko.
Après le protocole de reubeuss,suivi du protocole de Dubai, allons nous vers le protocole du Maroc ?
D’après le journal Point Actu, l’intervention pourrait marquer la fin de la diète du président de Pastef. Mouride notoirement connu, Ousmane Sonko ne devrait pas trop longtemps résister au dilemme dans lequel l’ordre du Khalife de Touba va forcément le plonger. L’opinion, notamment la communauté mouride où il compte de solides soutiens comme le député Cheikh Thioro Mbacké pourrait épiloguer sur la vigueur de son allégeance à Touba. Car, le « ndigël », en plus du travail et du « aadiya », « saluer son guide spirituel avec de l’argent en guise de présent », fait partie des sept piliers du mouridisme. En quoi l’intervention de Serigne Mountakha Mbacké allonge dangereusement la longue chaîne des personnalités et autres entités demandant à Ousmane Sonko d’interrompre sa diète, soit à Macky Sall de l’élargir de ce mandat de dépôt.
Jusque-là, en effet, aucun des deux protagonistes de ce bras de fer n’a plié. Avant le Khalife de Touba, 142 intellectuels dont le Pr. Serigne Diop, agrégé de droit constitutionnel, plusieurs fois ministre et Reed Brody, « tombeur de dictateurs » pour la presse française, avocat américain engagé au sein de l'ONG Human Rights Watch, réputé pour son obstination ont, dans une pétition, appelé Macky Sall à instruire au ministre de la justice aux chefs de Parquet « la mise en liberté d’office d’Ousmane SONKO afin de préserver sa vie et respecter ses droits civiques, la mise en liberté provisoire des autres personnes détenues pour avoir exprimé librement leurs opinions, à retirer le décret de dissolution de PASTEF ». L’ancien Premier-ministre Aminata Touré, candidate à la présidentielle de 2024 a également demandé à Sonko de mettre fin à sa grève de la faim, tout comme 8 personnalités politiques et indépendantes dont Alioune Tine. A cette liste s’ajoutent les deux épouses d’Ousmane Sonko.
Dans une interview accordée au journaliste Pape Alé Niang, lui-même élargi de prison après une longue grève de la faim. Dans cet entretien pathétique, les femmes du président de Pastef sont largement revenues sur le calvaire des 55 jours de blocus de leur domicile et le drame vécu par les enfants. Elles ont également sollicité l’indulgence du couple présidentiel. Le chef de l’Etat comme Ousmane Sonko sont restés sourds à tous les signaux de détresse. Aucun des deux acteurs ne semble prêt à céder.
Seulement voilà, en plus de l’éclaircie de Touba, l’idée d’exiler Ousmane Sonko au Maroc au prétexte qu’il y va pour se soigner fait son bonhomme de chemin. Une probabilité qui s'adosse à l'idée de l’avocat français, Robert Bourgi dont la proximité avec le chef de l’Etat est un secret de polichinelle.
Me Bourgi qui s’exprimait sur les ondes de RFM avec le journaliste Babacar Falll (Émission Grand Jury) entrevoit par là , une médiation du Roi Mohamed VI qui conduirait Ousmane Sonko au royaume chérifien. Ce serait ainsi l’aboutissement du « deuxième dialogue » tant agité même dans les rangs de Pastef. Un « deuxième dialogue » qui mettrait face à face Macky Sall et Ousmane Sonko.
Après le protocole de reubeuss,suivi du protocole de Dubai, allons nous vers le protocole du Maroc ?