Même si les traitements d’aide médicale à la procréation existent et qu’il n’est plus rare d’avoir un bébé à 40 ans, les experts réunis au British science festival de Newcastle ont tenu à rappeler que l’horloge biologique des femmes n’a pas beaucoup changé. Et que celles qui veulent avoir un enfant doivent songer à le faire avant 35 ans si elles ne veulent pas connaître les déconvenues de l’infertilité.
Selon ces experts, le nombre de grossesses tardives ayant considérablement augmenté ces dernières années, les femmes ont fini par oublier que la fertilité diminuait grandement dès l’âge de 30 ans. « 95% des femmes âgées de 35 ans qui ont des relations sexuelles non protégées arrivent à avoir à un enfant au bout de trois ans, contre 75% seulement pour les femmes âgées de 38 ans » a rappelé l’Agence sanitaire britannique (NHS). Une baisse de la fertilité qui va de pair avec la chute du nombre d’ovules dont nous disposons. Une récente étude menée à l’Université d’Edinbourg a en effet montré que les « réserves ovariennes » dont chaque femme dispose à la naissance, diminuent à un rythme beaucoup plus rapide qu’on ne le croit. Ainsi, à l'âge de 30 ans, une femme ne disposerait plus que de 12% de ses ovules… et n'en aurait plus que 3% à l'âge de 40 ans.
« 35 ans semble être un âge charnière car au-delà de cet âge les femmes qui veulent avoir un enfant par fécondation in vitro, y parviennent également plus difficilement. Le nombre de fausses-couches est en effet plus important après 35 ans qu’avant » ont souligné les experts.
En France, les chercheurs de l’Inserm qui travaillent actuellement sur la fertilité des couples français, parlent « d’un problème de santé non négligeable ». Ils ont en effet constaté que 24 % des couples ne parviennent pas à obtenir une grossesse après un an de tentatives et que 11% n’y arrivent toujours pas après deux ans de tentatives.
Source : topsante.com
Selon ces experts, le nombre de grossesses tardives ayant considérablement augmenté ces dernières années, les femmes ont fini par oublier que la fertilité diminuait grandement dès l’âge de 30 ans. « 95% des femmes âgées de 35 ans qui ont des relations sexuelles non protégées arrivent à avoir à un enfant au bout de trois ans, contre 75% seulement pour les femmes âgées de 38 ans » a rappelé l’Agence sanitaire britannique (NHS). Une baisse de la fertilité qui va de pair avec la chute du nombre d’ovules dont nous disposons. Une récente étude menée à l’Université d’Edinbourg a en effet montré que les « réserves ovariennes » dont chaque femme dispose à la naissance, diminuent à un rythme beaucoup plus rapide qu’on ne le croit. Ainsi, à l'âge de 30 ans, une femme ne disposerait plus que de 12% de ses ovules… et n'en aurait plus que 3% à l'âge de 40 ans.
« 35 ans semble être un âge charnière car au-delà de cet âge les femmes qui veulent avoir un enfant par fécondation in vitro, y parviennent également plus difficilement. Le nombre de fausses-couches est en effet plus important après 35 ans qu’avant » ont souligné les experts.
En France, les chercheurs de l’Inserm qui travaillent actuellement sur la fertilité des couples français, parlent « d’un problème de santé non négligeable ». Ils ont en effet constaté que 24 % des couples ne parviennent pas à obtenir une grossesse après un an de tentatives et que 11% n’y arrivent toujours pas après deux ans de tentatives.
Source : topsante.com