Du beau monde, on vous dit, sur la scène parisienne. Naturellement, tous ces hommes et femmes (parité oblige, il n’y a plus de galanterie qui vaille !) seront vêtus de leurs plus beaux autours et mettront tous les atouts de leur côté. En fait, ce sera comme le font si bien nos meufs dans les coins chauds des Almadies pour épater les mecs. Le résultat reste pareil. Comme ces catins, la République prévoit de rentrer au pays avec beaucoup de milliards pour nous rapprocher de ce chemin de prospérité qu’on nous promet depuis que Macky Sall est à la tête du pays sans pour autant que la route du « Yokkuté » ne soit balisée. Notre peuple vit toujours dans la misère en dépit de la baisse sur les prix des loyers qui cache d’autres malheurs.
Ceux de toutes ces familles qui ne vivaient — ou ne survivaient ! — qu’avec le produit de la location de deux ou trois chambres car n’ayant aucune autre source de revenus que ce rapport locatif. De ce point de vue, la loi portant baisse des prix des loyers est injuste et antidémocratique. Elle a été votée à l’aveuglette, tout comme celle concernant l’Acte III de la Décentralisation, par une majorité mécanique à l’Assemblée nationale. Elle se traduit par l’appauvrissement d’un segment du peuple et l’enrichissement d’autres compatriotes. Et ce même si ces derniers sont plus nombreux que les locataires. Il n’en reste pas moins vrai que cette loi sur les loyers a fait bien des malheureux. Comme cette pauvre dame qui louait une des plus grandes chambres de sa maison à 40.000 f Cfa et qui doit dorénavant se résoudre à vivre avec 28.000 francs Cfa. Et quand son locataire est venu lui présenter cette modique somme, la dame a failli être emportée par une crise cardiaque. Des locataires qui sont, pour la plupart des cas, plus nantis que leurs pauvres bailleurs. Et voilà qu’on nous parle d’injustice réparée !
Pour en revenir à nos moutons, toute la vie de la République est donc suspendue à ce fameux Groupe consultatif de Paris où se jouera notre destin, les 24 et 25 février. Deux jours durant, le président Macky Sall et ses accompagnateurs s’efforceront de faire les yeux doux aux bailleurs de fonds afin que notre pays profite de leurs largesses. Cela montre combien nos Etats sont fragiles cinquante ans après nos glorieuses indépendances. L’on pourrait même se demander si nous sommes réellement indépendants devant ce spectacle peu glorieux de chefs d’Etat allant quémander de l’argent auprès de bailleurs de fonds occidentaux. Autrement dit, ces chefs d’Etat n’ont qu’une petite emprise sur nos destinées puisque toutes les grandes décisions nous concernant se prennent ailleurs. Pauvres pays africains !
Alassane Seck Gueye
« Le Témoin » N° 1154 –Hebdomadaire Sénégalais (FEVRIER 2014)
Ps : Depuis la disparition tragique de nos compatriotes sur les côtes espagnoles, aucune voix ne s’est levée pour déplorer ces morts. Pas même celles du Président et son Pm, encore moins celles de politiciens toutes chapelles confondues encore moins de ces droits de « l’hommistes » qui passent leur temps à tirer sur tout ce qui bouge. Ces drames qui se jouent sur les côtes méditerranéennes, out le monde s’en f… jusqu’ à ce que la situation dégénère. Pendant ce temps, le Président Sall, voyage, voyage !!!! Mais dites donc, Mister Jacques Habib Sy a-t-il perdu sa calculette ? A moins que M. Transparency ne soit sur ses propres chiffres à lui. Ah, le veinard ! C’est Me Wade qui doit s’étrangler de colère de voir ses pourfendeurs d’hier au nom de la Société civile, trôner aujourd’hui à des stations de pouvoir.
Ceux de toutes ces familles qui ne vivaient — ou ne survivaient ! — qu’avec le produit de la location de deux ou trois chambres car n’ayant aucune autre source de revenus que ce rapport locatif. De ce point de vue, la loi portant baisse des prix des loyers est injuste et antidémocratique. Elle a été votée à l’aveuglette, tout comme celle concernant l’Acte III de la Décentralisation, par une majorité mécanique à l’Assemblée nationale. Elle se traduit par l’appauvrissement d’un segment du peuple et l’enrichissement d’autres compatriotes. Et ce même si ces derniers sont plus nombreux que les locataires. Il n’en reste pas moins vrai que cette loi sur les loyers a fait bien des malheureux. Comme cette pauvre dame qui louait une des plus grandes chambres de sa maison à 40.000 f Cfa et qui doit dorénavant se résoudre à vivre avec 28.000 francs Cfa. Et quand son locataire est venu lui présenter cette modique somme, la dame a failli être emportée par une crise cardiaque. Des locataires qui sont, pour la plupart des cas, plus nantis que leurs pauvres bailleurs. Et voilà qu’on nous parle d’injustice réparée !
Pour en revenir à nos moutons, toute la vie de la République est donc suspendue à ce fameux Groupe consultatif de Paris où se jouera notre destin, les 24 et 25 février. Deux jours durant, le président Macky Sall et ses accompagnateurs s’efforceront de faire les yeux doux aux bailleurs de fonds afin que notre pays profite de leurs largesses. Cela montre combien nos Etats sont fragiles cinquante ans après nos glorieuses indépendances. L’on pourrait même se demander si nous sommes réellement indépendants devant ce spectacle peu glorieux de chefs d’Etat allant quémander de l’argent auprès de bailleurs de fonds occidentaux. Autrement dit, ces chefs d’Etat n’ont qu’une petite emprise sur nos destinées puisque toutes les grandes décisions nous concernant se prennent ailleurs. Pauvres pays africains !
Alassane Seck Gueye
« Le Témoin » N° 1154 –Hebdomadaire Sénégalais (FEVRIER 2014)
Ps : Depuis la disparition tragique de nos compatriotes sur les côtes espagnoles, aucune voix ne s’est levée pour déplorer ces morts. Pas même celles du Président et son Pm, encore moins celles de politiciens toutes chapelles confondues encore moins de ces droits de « l’hommistes » qui passent leur temps à tirer sur tout ce qui bouge. Ces drames qui se jouent sur les côtes méditerranéennes, out le monde s’en f… jusqu’ à ce que la situation dégénère. Pendant ce temps, le Président Sall, voyage, voyage !!!! Mais dites donc, Mister Jacques Habib Sy a-t-il perdu sa calculette ? A moins que M. Transparency ne soit sur ses propres chiffres à lui. Ah, le veinard ! C’est Me Wade qui doit s’étrangler de colère de voir ses pourfendeurs d’hier au nom de la Société civile, trôner aujourd’hui à des stations de pouvoir.