Le député UMP Henri Guaino, ancienne plume de Nicolas Sarkozy, a estimé mercredi que la campagne présidentielle de François Hollande avait été gagnée "sur un mensonge", celui que "tout était de la faute" de l'ancien président.
"Cette campagne a été gagnée sur un mensonge, le mensonge c'est que tout était de la faute de Nicolas Sarkozy", a affirmé M. Guaino sur i-Télé.
"Et maintenant on découvre que tout est de la faute de la crise, la crise européenne, la crise mondiale, c'est ce que nous raconte le gouvernement du matin au soir", a-t-il ajouté.
"Comme si il suffisait de changer de président pour que les choses s'améliorent du jour au lendemain", a poursuivi le député des Yvelines. "On constate que Nicolas Sarkozy est parti, mais le chômage continue".
En ce qui concerne le début du quinquennat de M. Hollande, "je dirai (..) qu'on n'a pas fait grand chose mais qu'on a beaucoup défait: la politique du gouvernement c'est défaire tout ce qu'a fait Nicolas Sarkozy, c'est devenu une fin en soi", a affirmé M. Guaino.
En revanche, "chaque fois qu'il y a un problème, on crée une commission, on fait un débat, on fait un colloque", a-t-il accusé.
Interrogé sur l'encadrement des loyers, il a répondu par l'ironie: "ah oui, ça c'est intelligent". "On peut bloquer aussi les prix de l'essence, on peut interdire les licenciements, on peut bloquer les loyers, on peut fermer les frontières, interdire les délocalisations, interdire les plans sociaux".
"C'est le contraire d'une politique du logement, comme l'interdiction des licenciements est le contraire d'une politique de l'emploi, on est pour l'instant dans la chimère", a ajouté l'ancien conseiller spécial de M. Sarkozy.
Au sujet de la Syrie, il a relevé qu'"il n'y a peut-être pas la même détermination, la même énergie que mettait Nicolas Sarkozy sur la scène internationale comme il l'avait fait sur la Libye, mais la situation est très compliquée (..) je ne jetterai la pierre à personne, c'est un problème dramatique, et même tragique, et personne n'a de solution évidente", a-t-il dit.
Enfin, évoquant la situation de l'opposition, M. Guaino l'a qualifiée d'"orpheline", estimant qu'"il faut qu'elle apprenne à vivre sa vie d'orpheline". Nicolas Sarkozy "décidera le moment venu s'il prendra la parole", a-t-il dit, afirmant qu'"aujourd'hui, personne ne cherche à remplacer Nicolas Sarkozy. Pour le moment il s'agit de trouver un président à l'UMP".
"Cette campagne a été gagnée sur un mensonge, le mensonge c'est que tout était de la faute de Nicolas Sarkozy", a affirmé M. Guaino sur i-Télé.
"Et maintenant on découvre que tout est de la faute de la crise, la crise européenne, la crise mondiale, c'est ce que nous raconte le gouvernement du matin au soir", a-t-il ajouté.
"Comme si il suffisait de changer de président pour que les choses s'améliorent du jour au lendemain", a poursuivi le député des Yvelines. "On constate que Nicolas Sarkozy est parti, mais le chômage continue".
En ce qui concerne le début du quinquennat de M. Hollande, "je dirai (..) qu'on n'a pas fait grand chose mais qu'on a beaucoup défait: la politique du gouvernement c'est défaire tout ce qu'a fait Nicolas Sarkozy, c'est devenu une fin en soi", a affirmé M. Guaino.
En revanche, "chaque fois qu'il y a un problème, on crée une commission, on fait un débat, on fait un colloque", a-t-il accusé.
Interrogé sur l'encadrement des loyers, il a répondu par l'ironie: "ah oui, ça c'est intelligent". "On peut bloquer aussi les prix de l'essence, on peut interdire les licenciements, on peut bloquer les loyers, on peut fermer les frontières, interdire les délocalisations, interdire les plans sociaux".
"C'est le contraire d'une politique du logement, comme l'interdiction des licenciements est le contraire d'une politique de l'emploi, on est pour l'instant dans la chimère", a ajouté l'ancien conseiller spécial de M. Sarkozy.
Au sujet de la Syrie, il a relevé qu'"il n'y a peut-être pas la même détermination, la même énergie que mettait Nicolas Sarkozy sur la scène internationale comme il l'avait fait sur la Libye, mais la situation est très compliquée (..) je ne jetterai la pierre à personne, c'est un problème dramatique, et même tragique, et personne n'a de solution évidente", a-t-il dit.
Enfin, évoquant la situation de l'opposition, M. Guaino l'a qualifiée d'"orpheline", estimant qu'"il faut qu'elle apprenne à vivre sa vie d'orpheline". Nicolas Sarkozy "décidera le moment venu s'il prendra la parole", a-t-il dit, afirmant qu'"aujourd'hui, personne ne cherche à remplacer Nicolas Sarkozy. Pour le moment il s'agit de trouver un président à l'UMP".