Les réélus
Le patron de l’UMP, Jean-François Copé, l’emporte largement dans la 6e circonscription de Seine-et-Marne. Le maire de Meaux, qui avait été réélu dès le premier tour en 2002 et 2007, pouvait craindre une triangulaire avec le FN dimanche dernier. Il recueille ce soir 59,6% des voix. Une victoire qui lui était indispensable pour la présidence de l'UMP qu'il vise en vue du congrès de l'automne.
L’ancien ministre du Travail et de la Santé, Xavier Bertrand, peut souffler. Il l’emporte ric-rac dans la 2e circonscription de l’Aisne, à 50,25%, contre sa rivale PS.
Le député de la Drôme, Hervé Mariton, est réélu à 51%, ainsi que l’ancien ministre et ex-trésorier de l’UMP, Eric Woerth, dans son fief de Chantilly (Oise). Celui qui a présidé l’Assemblée nationale, sous la précédente législature, Bernard Accoyer, l’emporte nettement en Haute-Savoie (56,06%). De même pour l’ancien ministre des Finances, François Baroin dans l’Aube (56,45%).
Ancien ministre de la Défense et éphémère candidat à la présidentielle pour le Nouveau centre, Hervé Morin (Eure) et le leader du Parti radical, Jean-Louis Borloo (Nord),retrouvent leur siège, respectivement avec les scores de 53,17% et 55,83%.
Les battus
Parachuté dans un fief de droite, à Boulogne (Hauts-de-Seine), l’ancien secrétaire général de l’Elysée et ministre de l’Intérieur Claude Guéant est devancé par le dissident UMP, Thierry Solère. Mauvaise soirée pour la famille Guéant puisque son fils, François Guéant, candidat UMP dans le Morbihan perd contre un écologiste.
Malgré ses clins d’oeils aux électeurs du FN qui auraient «[ses] valeurs», Nadine Morano n’a pas pu sauver sa place en Meurthe-et-Moselle. La fidèle sarkozyste a dénoncé, dès l’annonce de sa défaite, «les coups tordus de M.Dahan qui est un miliant socialiste», visant le canular téléphonique de l’humoriste qui l’a piégée en se faisant passer pour Louis Aliot (FN).
Michèle Alliot-Marie trébuche aussi sur sa huitième participation à des législatives. Dans la 6e des Pyrénées-Atlantiques, la gaulliste, qui espérait se relancer ainsi sur la scène nationale après sa démission du gouvernement en février 2011, est battue à 48,38% contre la socialiste Sylviane Alaux. Au premier tour, elle avait déjà perdu treize points sur 2007.
Le pari était très difficile pour Guillaume Peltier qui tente de s’implanter à Tours. Le secrétaire national de l’UMP et spécialiste de l’opinion, qui a milité au FN et au MPF de De Villiers, est battu en Indre-et-Loire (41,31%). Le secrétaire général adjoint de l’UMP, Hervé Novelli, tenant de l’aile libérale, et Valérie Rosso-Debord, «sniper» du parti pendant la présidentielle, sont aussi largement distancés: le premier en Indre-et-Loire avec 46,61% et la seconde en Meurthe-et-Moselle à 45,85%.
Le patron de l’UMP, Jean-François Copé, l’emporte largement dans la 6e circonscription de Seine-et-Marne. Le maire de Meaux, qui avait été réélu dès le premier tour en 2002 et 2007, pouvait craindre une triangulaire avec le FN dimanche dernier. Il recueille ce soir 59,6% des voix. Une victoire qui lui était indispensable pour la présidence de l'UMP qu'il vise en vue du congrès de l'automne.
L’ancien ministre du Travail et de la Santé, Xavier Bertrand, peut souffler. Il l’emporte ric-rac dans la 2e circonscription de l’Aisne, à 50,25%, contre sa rivale PS.
Le député de la Drôme, Hervé Mariton, est réélu à 51%, ainsi que l’ancien ministre et ex-trésorier de l’UMP, Eric Woerth, dans son fief de Chantilly (Oise). Celui qui a présidé l’Assemblée nationale, sous la précédente législature, Bernard Accoyer, l’emporte nettement en Haute-Savoie (56,06%). De même pour l’ancien ministre des Finances, François Baroin dans l’Aube (56,45%).
Ancien ministre de la Défense et éphémère candidat à la présidentielle pour le Nouveau centre, Hervé Morin (Eure) et le leader du Parti radical, Jean-Louis Borloo (Nord),retrouvent leur siège, respectivement avec les scores de 53,17% et 55,83%.
Les battus
Parachuté dans un fief de droite, à Boulogne (Hauts-de-Seine), l’ancien secrétaire général de l’Elysée et ministre de l’Intérieur Claude Guéant est devancé par le dissident UMP, Thierry Solère. Mauvaise soirée pour la famille Guéant puisque son fils, François Guéant, candidat UMP dans le Morbihan perd contre un écologiste.
Malgré ses clins d’oeils aux électeurs du FN qui auraient «[ses] valeurs», Nadine Morano n’a pas pu sauver sa place en Meurthe-et-Moselle. La fidèle sarkozyste a dénoncé, dès l’annonce de sa défaite, «les coups tordus de M.Dahan qui est un miliant socialiste», visant le canular téléphonique de l’humoriste qui l’a piégée en se faisant passer pour Louis Aliot (FN).
Michèle Alliot-Marie trébuche aussi sur sa huitième participation à des législatives. Dans la 6e des Pyrénées-Atlantiques, la gaulliste, qui espérait se relancer ainsi sur la scène nationale après sa démission du gouvernement en février 2011, est battue à 48,38% contre la socialiste Sylviane Alaux. Au premier tour, elle avait déjà perdu treize points sur 2007.
Le pari était très difficile pour Guillaume Peltier qui tente de s’implanter à Tours. Le secrétaire national de l’UMP et spécialiste de l’opinion, qui a milité au FN et au MPF de De Villiers, est battu en Indre-et-Loire (41,31%). Le secrétaire général adjoint de l’UMP, Hervé Novelli, tenant de l’aile libérale, et Valérie Rosso-Debord, «sniper» du parti pendant la présidentielle, sont aussi largement distancés: le premier en Indre-et-Loire avec 46,61% et la seconde en Meurthe-et-Moselle à 45,85%.