Âgée de 23 ans, Maïmouna Diop flirte déjà avec les affres de la Justice. Domiciliée à Guédiawaye, la nounou est accusée d’avoir dérobé 780 000 francs Cfa chez son employeuse. La jeune fille a été présentée au juge du Tribunal d’Instance de Dakar. Elle a écopé de deux ans de prison, dont huit mois ferme, assortis du paiement de 800 000 francs Cfa de dommages et intérêts, rapporte "SourceA", repris par "Senenews".
L’affaire remonte au 12 décembre 2024, lorsque Maïmouna Diop a quitté précipitamment son poste, sans prévenir sa patronne. Peu après son départ, cette dernière a constaté la disparition d’une somme de 780 000 francs Cfa, qu’elle affirme avoir laissée dans son sac, posé dans le berceau de son enfant. Interrogée sur les faits, la jeune domestique a nié toute implication, expliquant qu’elle n’avait pas ignoré volontairement les appels de son employeuse et que son téléphone était bien allumé. Cependant, plusieurs témoignages ont mis à mal sa version des faits. Fatou Dia, une autre domestique travaillant dans la maison, a déclaré devant le tribunal, que Maïmouna Diop lui avait confié son intention de voler des tissus appartenant à sa patronne, avant de quitter son emploi. Ces propos ont été confirmés par Ramatoulaye Diène, responsable de l’agence de placement qui l’avait recrutée. Cette dernière a ajouté que la prévenue s’était déjà plainte des conditions de travail et semblait déterminée à partir, selon "SourceA".
De son côté, la représentante du Ministère public a souligné que Maïmouna Diop avait volontairement rendu son téléphone injoignable après son départ et n’avait entrepris aucune démarche pour contacter son ancienne employeuse. Elle a également insisté sur le fait que la jeune travailleuse domestique n’était revenue à Dakar, qu’après la diffusion de ses images sur les réseaux sociaux, ce qui, selon elle, prouvait qu’elle était consciente de sa culpabilité, rapporte "SourceA".
L’avocat de la défense, Me Mamadou Guèye, a plaidé la relaxe, mettant en avant l’absence de preuves matérielles. Il a souligné que l’accusation reposait uniquement sur des déclarations et qu’aucun élément concret ne prouvait que l’argent se trouvait effectivement dans le sac de l’employeuse au moment des faits. « Il n’y a rien dans ce dossier qui justifie une condamnation », a-t-il martelé.
Malgré ces arguments, le tribunal a estimé que les éléments à charge étaient suffisants pour établir la culpabilité de Maïmouna Diop. La procureure a insisté sur la préméditation du vol, appuyée par les témoignages entendus lors de l’audience. À l’issue des débats, le tribunal a tranché. Le juge a condamné la jeune nounou à deux ans de prison, dont huit mois ferme, en sus du paiement de 800 000 francs Cfa de dommages et intérêts à son ancienne employeuse.
L’affaire remonte au 12 décembre 2024, lorsque Maïmouna Diop a quitté précipitamment son poste, sans prévenir sa patronne. Peu après son départ, cette dernière a constaté la disparition d’une somme de 780 000 francs Cfa, qu’elle affirme avoir laissée dans son sac, posé dans le berceau de son enfant. Interrogée sur les faits, la jeune domestique a nié toute implication, expliquant qu’elle n’avait pas ignoré volontairement les appels de son employeuse et que son téléphone était bien allumé. Cependant, plusieurs témoignages ont mis à mal sa version des faits. Fatou Dia, une autre domestique travaillant dans la maison, a déclaré devant le tribunal, que Maïmouna Diop lui avait confié son intention de voler des tissus appartenant à sa patronne, avant de quitter son emploi. Ces propos ont été confirmés par Ramatoulaye Diène, responsable de l’agence de placement qui l’avait recrutée. Cette dernière a ajouté que la prévenue s’était déjà plainte des conditions de travail et semblait déterminée à partir, selon "SourceA".
De son côté, la représentante du Ministère public a souligné que Maïmouna Diop avait volontairement rendu son téléphone injoignable après son départ et n’avait entrepris aucune démarche pour contacter son ancienne employeuse. Elle a également insisté sur le fait que la jeune travailleuse domestique n’était revenue à Dakar, qu’après la diffusion de ses images sur les réseaux sociaux, ce qui, selon elle, prouvait qu’elle était consciente de sa culpabilité, rapporte "SourceA".
L’avocat de la défense, Me Mamadou Guèye, a plaidé la relaxe, mettant en avant l’absence de preuves matérielles. Il a souligné que l’accusation reposait uniquement sur des déclarations et qu’aucun élément concret ne prouvait que l’argent se trouvait effectivement dans le sac de l’employeuse au moment des faits. « Il n’y a rien dans ce dossier qui justifie une condamnation », a-t-il martelé.
Malgré ces arguments, le tribunal a estimé que les éléments à charge étaient suffisants pour établir la culpabilité de Maïmouna Diop. La procureure a insisté sur la préméditation du vol, appuyée par les témoignages entendus lors de l’audience. À l’issue des débats, le tribunal a tranché. Le juge a condamné la jeune nounou à deux ans de prison, dont huit mois ferme, en sus du paiement de 800 000 francs Cfa de dommages et intérêts à son ancienne employeuse.