Réunis ce samedi à l’occasion d’une journée de réflexion, les membres de Convergence des cadres libéraux pour l’enracinement du Sopi (Clesopi), dirigée par Samba Ndiaye, maire de Ndoffane, ont demandé au maire de Thiès de reconnaître qu’il est minoritaire et d’accepter la loi de la majorité. ‘Le comité directeur du parti a réglé le problème de la candidature au sein de notre formation politique. Idrissa Seck est minoritaire. Par conséquent, il n’a qu’à se ranger derrière celui que le parti a choisi pour porter ses couleurs en 2012. Car, si le comité directeur avait voté en sa faveur, le parti se rangerait derrière lui’, a déclaré le président de la Clesopi. Toutefois, selon ce dernier, Idy est libre de se porter candidat à cette élection comme il l’a fait en 2007. ‘Quand vous êtes persuadé que vous ne pouvez pas aller avec les gens, il faut prendre vos responsabilités et partir. S’il veut briguer le suffrage des Sénégalais, il n’a qu’à le faire maintenant’, a-t-il poursuivi.
Et contrairement à l’ancien Premier ministre, les cadres libéraux sont persuadés de la recevabilité de la candidature de leur favori. A en croire Samba Ndiaye, Wade peut bel et bien être candidat à sa propre succession. ‘Il n’existe pas au Sénégal un seul citoyen qui peut nous indiquer dans la Constitution une phrase qui dit clairement et sans équivoque que le président de la République ne peut pas être candidat à la prochaine élection présidentielle. Sur le plan juridique, aucun juriste ne peut le dire. Ceux qui disent le contraire ne font que des interprétations’, a déclaré Samba Ndiaye. Pour lui, seul le Conseil constitutionnel est habilité à se prononcer sur la question. Et là-dessus, il est convaincu que les cinq ‘sages’ valideront la candidature de leur favori. Et prenant la métaphore du penalty en football, le maire libéral de Ndoffane de dire que, quand à la 90ème minute, il y a un penalty litigieux, certains disent qu’il y a penalty et d’autres le contraire, un bon arbitre ne siffle pas. ‘Les sages feront pareil’, a-t-il dit.
Enfin, concernant la tenue du troisième Festival mondial des arts nègres fortement critiquée par l’opposition, Samba Ndiaye, contrairement aux camarades de Moustapha Niasse, est d’avis que son organisation est porteuse de richesses pour le Sénégal et plus particulièrement pour les entreprises de la restauration et de l’hôtellerie. ‘Il (le Fesman 3, Ndlr) va booster l’économie et la consommation. Certes, le pays connaît des difficultés, mais cela ne signifie pas que le président Wade ne doit pas prendre des initiatives. Ce sont ces dernières qui font marcher un pays’, s’est-il persuadé.
Charles Gaïky DIENE
walf
Et contrairement à l’ancien Premier ministre, les cadres libéraux sont persuadés de la recevabilité de la candidature de leur favori. A en croire Samba Ndiaye, Wade peut bel et bien être candidat à sa propre succession. ‘Il n’existe pas au Sénégal un seul citoyen qui peut nous indiquer dans la Constitution une phrase qui dit clairement et sans équivoque que le président de la République ne peut pas être candidat à la prochaine élection présidentielle. Sur le plan juridique, aucun juriste ne peut le dire. Ceux qui disent le contraire ne font que des interprétations’, a déclaré Samba Ndiaye. Pour lui, seul le Conseil constitutionnel est habilité à se prononcer sur la question. Et là-dessus, il est convaincu que les cinq ‘sages’ valideront la candidature de leur favori. Et prenant la métaphore du penalty en football, le maire libéral de Ndoffane de dire que, quand à la 90ème minute, il y a un penalty litigieux, certains disent qu’il y a penalty et d’autres le contraire, un bon arbitre ne siffle pas. ‘Les sages feront pareil’, a-t-il dit.
Enfin, concernant la tenue du troisième Festival mondial des arts nègres fortement critiquée par l’opposition, Samba Ndiaye, contrairement aux camarades de Moustapha Niasse, est d’avis que son organisation est porteuse de richesses pour le Sénégal et plus particulièrement pour les entreprises de la restauration et de l’hôtellerie. ‘Il (le Fesman 3, Ndlr) va booster l’économie et la consommation. Certes, le pays connaît des difficultés, mais cela ne signifie pas que le président Wade ne doit pas prendre des initiatives. Ce sont ces dernières qui font marcher un pays’, s’est-il persuadé.
Charles Gaïky DIENE
walf