C'était l'un des rares pays européens à ne pas avoir suivi l'Union européenne sur la voie des sanctions contre la Russie. Après plusieurs jours d'atermoiements, la Suisse a décidé de geler les avoirs russes dans le pays. Une décision lourde de conséquences quand on connaît les liens économiques entre les deux nations.
Les manifestants qui sifflent le gouvernement sous les fenêtres du Palais fédéral, à Berne. La scène rappelle la crise du Covid-19. Mais cette fois, il ne s'agit pas d'une minorité bruyante. Les dernières manifestations en soutien à l'Ukraine traduisent bien le sentiment dominant en Suisse, celui selon lequel, le gouvernement ne pouvait plus se cacher derrière sa politique de neutralité.
Un changement de cap que le président suisse, Ignazio Cassis, justifiait déjà à la RTS : « La neutralité n'est pas l'indifférence. On est en devoir de condamner cette agression de la Russie contre l'Ukraine. Et en même temps, ne l'oublions pas, nous sommes un pays neutre. Notre neutralité ne peut être remise en question. Ceci ne nous empêche pas d'appeler un chat, un chat. »
Des avoirs gelés
Dans le détail, cela veut dire que les éventuels avoirs de Vladimir Poutine en Suisse sont gelés. Visé également, son ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a annulé sa venue aux Nations unies à Genève officiellement à cause de l'interdiction de survol du territoire européen décidée par l'UE.
La Suisse est un partenaire économique relativement important pour la Russie, surtout au regard de la taille du pays. On pense bien sûr aux oligarques qui viennent y placer leur argent et passer leurs vacances. Mais c'est aussi en Suisse que transite 80% du commerce russe des matières premières, et que siège la société chargée d'exploiter le très controversé gazoduc Nord Stream 2, désormais à l'arrêt.
Les manifestants qui sifflent le gouvernement sous les fenêtres du Palais fédéral, à Berne. La scène rappelle la crise du Covid-19. Mais cette fois, il ne s'agit pas d'une minorité bruyante. Les dernières manifestations en soutien à l'Ukraine traduisent bien le sentiment dominant en Suisse, celui selon lequel, le gouvernement ne pouvait plus se cacher derrière sa politique de neutralité.
Un changement de cap que le président suisse, Ignazio Cassis, justifiait déjà à la RTS : « La neutralité n'est pas l'indifférence. On est en devoir de condamner cette agression de la Russie contre l'Ukraine. Et en même temps, ne l'oublions pas, nous sommes un pays neutre. Notre neutralité ne peut être remise en question. Ceci ne nous empêche pas d'appeler un chat, un chat. »
Des avoirs gelés
Dans le détail, cela veut dire que les éventuels avoirs de Vladimir Poutine en Suisse sont gelés. Visé également, son ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a annulé sa venue aux Nations unies à Genève officiellement à cause de l'interdiction de survol du territoire européen décidée par l'UE.
La Suisse est un partenaire économique relativement important pour la Russie, surtout au regard de la taille du pays. On pense bien sûr aux oligarques qui viennent y placer leur argent et passer leurs vacances. Mais c'est aussi en Suisse que transite 80% du commerce russe des matières premières, et que siège la société chargée d'exploiter le très controversé gazoduc Nord Stream 2, désormais à l'arrêt.