L’invasion de l’Ukraine par l’armée russe, depuis le 24 février, n’a pas empêché le commerce du gaz. Au contraire, le transport du combustible par le gazoduc Brotherhood (« fraternité ») a connu un surcroît d’activité ces derniers jours. Ce long tuyau part de la Russie jusqu’aux pays de l’Union européenne (UE), en passant par le sol ukrainien. Au point de franchissement entre la ville d’Oujhorod (Ukraine) et la Slovaquie, par exemple, le volume de livraisons pour l’UE a plus que doublé : 851 gigawattheures (GWh) au 28 février, contre 372 GWh le 23 février, selon les données de l’association européenne des gestionnaires de réseau de transport de gaz Entsog.
La hausse répond d’abord à une logique de marché, selon plusieurs observateurs. Elle peut s’expliquer notamment par le fait que les compagnies européennes continuent d’utiliser leurs contrats de long terme conclus sur plusieurs années avec la société russe Gazprom. Surtout, si ces contrats garantissent des prix inférieurs à ceux, par ailleurs, du marché « spot », où le gaz se négocie au jour le jour et continue de dépasser à présent les 100 euros du mégawattheure. Soit six fois plus qu’il y a un an.
La hausse répond d’abord à une logique de marché, selon plusieurs observateurs. Elle peut s’expliquer notamment par le fait que les compagnies européennes continuent d’utiliser leurs contrats de long terme conclus sur plusieurs années avec la société russe Gazprom. Surtout, si ces contrats garantissent des prix inférieurs à ceux, par ailleurs, du marché « spot », où le gaz se négocie au jour le jour et continue de dépasser à présent les 100 euros du mégawattheure. Soit six fois plus qu’il y a un an.