Toutes sauf une. Des conditions exigées par la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) pour un retour du pouvoir aux civils, la junte bissau-guinéenne a affirmé en accepter l’intégralité, à l’exception notable du maintien du président intérimaire Raimundo Pereira, renversé par le coup d'État du 12 avril en compagnie de l'ex-Premier ministre Carlos Gomes Junior. Les deux hommes ont été libérés le 27 avril et évacués à Abidjan.
« Nous nous sommes entendus sur tous les points avec la Cedeao (Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest), sauf un : la question du retour de Raimundo Pereira », a confirmé mardi 1er mai lors d'un point de presse le porte-parole de la junte, le lieutenant-colonel Daba Na Walna.
Discussion interne
« Si Raimundo Pereira revenait, il serait le chef suprême des armées. Quelles troupes irait-il commander sachant que ce sont ces mêmes troupes qui l'ont arrêté le 12 avril ? » s'est interrogé le porte-parole des militaires, le lieutenant-colonel Daba Na Walna. « Nous avons demandé à la Cedeao de nous accorder un peu plus de temps. Nous pensons que son cas mérite une discussion interne », a dit le porte-parole.
Convaincue que la junte « n'était pas disposée à négocier » un retour à l’ordre constitutionnel, la Cedeao a annoncé un peu plus tôt avoir imposé des sanctions « diplomatiques, économiques et financières », entrées en vigueur dans la nuit de dimanche à lundi, à l’encontre de ses membres. « À la fin des discussions, aucun accord n'a été trouvé avec le commandement militaire (junte) et ses alliés », avait alors déclaré l’organisation ouest-africaine à l'issue d'une rencontre à Banjul de ministres d'un groupe de contact de la Cedeao et du chef de la junte militaire, Antonio Indjai.
(Avec Agences)
Lu sur Jeuneafrique.com
« Nous nous sommes entendus sur tous les points avec la Cedeao (Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest), sauf un : la question du retour de Raimundo Pereira », a confirmé mardi 1er mai lors d'un point de presse le porte-parole de la junte, le lieutenant-colonel Daba Na Walna.
Discussion interne
« Si Raimundo Pereira revenait, il serait le chef suprême des armées. Quelles troupes irait-il commander sachant que ce sont ces mêmes troupes qui l'ont arrêté le 12 avril ? » s'est interrogé le porte-parole des militaires, le lieutenant-colonel Daba Na Walna. « Nous avons demandé à la Cedeao de nous accorder un peu plus de temps. Nous pensons que son cas mérite une discussion interne », a dit le porte-parole.
Convaincue que la junte « n'était pas disposée à négocier » un retour à l’ordre constitutionnel, la Cedeao a annoncé un peu plus tôt avoir imposé des sanctions « diplomatiques, économiques et financières », entrées en vigueur dans la nuit de dimanche à lundi, à l’encontre de ses membres. « À la fin des discussions, aucun accord n'a été trouvé avec le commandement militaire (junte) et ses alliés », avait alors déclaré l’organisation ouest-africaine à l'issue d'une rencontre à Banjul de ministres d'un groupe de contact de la Cedeao et du chef de la junte militaire, Antonio Indjai.
(Avec Agences)
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