Aucune indication n'était immédiatement disponible sur le mobile de ce crime, perpétré quelques heures après la fin des opérations de vote du premier tour de l'élection présidentielle anticipée opposant neuf candidats, dont l'ex-Premier ministre Carlos Gomes Junior (pouvoir) et l'ex-président Kumba Yala (opposition). Le scrutin s'est déroulé dans le calme.
Le colonel Djalo a été tué par un groupe d'hommes en tenue militaire, non clairement identifiés, qui ont tiré sur lui alors qu'il se trouvait à la terrasse d'un restaurant en face de son domicile à Cupilum de Cima (proche du centre-ville), ont affirmé à l'AFP une source militaire, un témoin de l'agression et un responsable d'ONG, tous sous couvert d'anonymat.
"Ils lui ont tiré dessus cinq fois", son corps a ensuite été transporté à son domicile, a indiqué la source policière. Un responsable de la sécurité qui s'est rendu dans la nuit de dimanche à lundi au domicile de la victime a confirmé sa mort.
Le colonel Samba Djalo était jusqu'en avril 2010 directeur adjoint des renseignements militaires. Il avait été arrêté, après l'assasssinat en 2009 du patron de l'armée Batista Na Waie, en même temps que l'amiral José Zamora Induta, alors chef de l'armée. Tous deux avaient été libérés après huit mois de détention. Depuis sa libération, le colonel Djalo n'avait pas de responsabilité officielle dans l'armée.
MM. Djalo et Induta ainsi que le général Manel de Melciades Fernandes, ex-chef d'état-major de l'armée de l'air avaient été entendus en octobre 2011 par le procureur général Edmundo Mendes, dans le cadre "des enquêtes concernant (leur) participation à l'assassinat à la bombe du général Tagmé Na Waie", avait expliqué à l'époque une source jointe au parquet de Bissau, sans en préciser le contenu.
De même source, les trois officiers entendus s'étaient mutuellement accusés d'être impliqués dans cette affaire lors d'auditions séparées conduites par l'ancien procureur, Amine Michel Saad.
Dans la nuit du 1er au 2 mars 2009, le chef d'état-major général des forces armées, le général Batista Tagmé Na Waie, avait été tué à son quartier général par l'explosion d'une bombe, qui avait également fait quatre morts et six blessés parmi ses gardes.
Quelques heures plus tard, le président Joao Bernardo Vieira, était torturé et tué à coups de machette, à son domicile, par des militaires qui l'accusaient d'avoir commandité l'assassinat du général Na Waie.
Le nom de Samba Djalo a également été cité dans l'affaire de l'assassinat de deux autres personnalités politiques, Baciro Dabo et Helder Proença, tués en juin 2009.
A.F.P
Le colonel Djalo a été tué par un groupe d'hommes en tenue militaire, non clairement identifiés, qui ont tiré sur lui alors qu'il se trouvait à la terrasse d'un restaurant en face de son domicile à Cupilum de Cima (proche du centre-ville), ont affirmé à l'AFP une source militaire, un témoin de l'agression et un responsable d'ONG, tous sous couvert d'anonymat.
"Ils lui ont tiré dessus cinq fois", son corps a ensuite été transporté à son domicile, a indiqué la source policière. Un responsable de la sécurité qui s'est rendu dans la nuit de dimanche à lundi au domicile de la victime a confirmé sa mort.
Le colonel Samba Djalo était jusqu'en avril 2010 directeur adjoint des renseignements militaires. Il avait été arrêté, après l'assasssinat en 2009 du patron de l'armée Batista Na Waie, en même temps que l'amiral José Zamora Induta, alors chef de l'armée. Tous deux avaient été libérés après huit mois de détention. Depuis sa libération, le colonel Djalo n'avait pas de responsabilité officielle dans l'armée.
MM. Djalo et Induta ainsi que le général Manel de Melciades Fernandes, ex-chef d'état-major de l'armée de l'air avaient été entendus en octobre 2011 par le procureur général Edmundo Mendes, dans le cadre "des enquêtes concernant (leur) participation à l'assassinat à la bombe du général Tagmé Na Waie", avait expliqué à l'époque une source jointe au parquet de Bissau, sans en préciser le contenu.
De même source, les trois officiers entendus s'étaient mutuellement accusés d'être impliqués dans cette affaire lors d'auditions séparées conduites par l'ancien procureur, Amine Michel Saad.
Dans la nuit du 1er au 2 mars 2009, le chef d'état-major général des forces armées, le général Batista Tagmé Na Waie, avait été tué à son quartier général par l'explosion d'une bombe, qui avait également fait quatre morts et six blessés parmi ses gardes.
Quelques heures plus tard, le président Joao Bernardo Vieira, était torturé et tué à coups de machette, à son domicile, par des militaires qui l'accusaient d'avoir commandité l'assassinat du général Na Waie.
Le nom de Samba Djalo a également été cité dans l'affaire de l'assassinat de deux autres personnalités politiques, Baciro Dabo et Helder Proença, tués en juin 2009.
A.F.P