Pas étonnant alors que les premiers responsables de la Ceni aient préféré redoubler de prudence vu l’enjeu énorme de ces élections, les premières de libres après 52 ans de dictature. Le temps est donc à l’orage, et ce déferlement de plaintes ne cesse d’alimenter le climat de suspicions et l’impatience générale qui, décidément, caractérisent ces lendemains d’élections en Guinée. En effet, dans un pays miné par les tensions ethniques, certains craignent que l’annonce qui sera faite, Inch Allah aujourd’hui même, ne soit le détonateur d’une explosion de violence.
Bien que chaque responsable politique ait appelé ses troupes à respecter le verdict tant attendu, à Conakry comme dans le reste du pays, l’inquiétude demeure et s’accroît même au fil des heures. Et même si les uns et les autres annoncent haut et fort attendre la vérité et rien que la vérité des urnes, les jours qui viennent risquent de se révéler des plus agités pour les Guinéens.
En effet, quelle que soit la teneur de la proclamation attendue, des cris et des grincements de dents ne manqueront pas de se faire entendre, tant les candidats convaincus d’avoir su tirer leur épingle du jeu sont nombreux. Malheureusement pour eux, au lieu d’un banc, la république de Guinée ne dispose que d’un fauteuil présidentiel. Ils étaient 24 au départ et seuls les 2 candidats les plus représentatifs pourront se disputer au second tour l’unique siège gardé au chaud par le général Sékouba Konaté, président par intérim.
Source : L'Observateur Paalga
Bien que chaque responsable politique ait appelé ses troupes à respecter le verdict tant attendu, à Conakry comme dans le reste du pays, l’inquiétude demeure et s’accroît même au fil des heures. Et même si les uns et les autres annoncent haut et fort attendre la vérité et rien que la vérité des urnes, les jours qui viennent risquent de se révéler des plus agités pour les Guinéens.
En effet, quelle que soit la teneur de la proclamation attendue, des cris et des grincements de dents ne manqueront pas de se faire entendre, tant les candidats convaincus d’avoir su tirer leur épingle du jeu sont nombreux. Malheureusement pour eux, au lieu d’un banc, la république de Guinée ne dispose que d’un fauteuil présidentiel. Ils étaient 24 au départ et seuls les 2 candidats les plus représentatifs pourront se disputer au second tour l’unique siège gardé au chaud par le général Sékouba Konaté, président par intérim.
Source : L'Observateur Paalga