La présidentielle guinéenne passée, Moussa Dadis Camara pense qu'il est temps pour lui de rentrer au pays. « J'envisage de revenir en Guinée en bonne santé parce que c'est mon pays », a-t-il déclaré lors d'une interview à la chaîne Africable diffusée dimanche soir. Ses propos ont été rapportés par l'agence de presse Reuters.
L'ancien chef de la junte militaire affiche pour l'instant des ambitions modestes. « Je souhaite être utile à mon pays et au nouveau président mais je n'ai pas besoin d'entrer en politique. Ce n'est pas mon ambition pour le moment », a-t-il précisé.
Hors de Guinée depuis un an
Un retour de Moussa Dadis Camara reste potentiellement déstabilisateur pour une Guinée qui vient juste de se donner le premier président démocratiquement élu de son histoire, Alpha Condé, qui doit être investi mardi.
Après la tentative de meurtre par son aide de camp, Toumba Diakité le 3 décembre 2009, les États-Unis et la France avaient notamment fait tout leur possible pour profiter de l'état de santé du chef de la junte d'alors et empêcher son retour à Guinée.
Son éloignement du pays avait été décrit comme une « fenêtre d'opportunité » pour mener à bien la transition vers une élection démocratique, dans un télégramme diplomatique américain révélé par WikiLeaks.
Jugement en suspens
D'après l'ONU, Moussa Dadis Camara est responsable pénalement du massacre du 28 septembre 2009, durant lequel 150 Guinéens avaient été tués. La question de son jugement reste donc en suspens, même s'il a réaffirmé, dans son interview à Africable, n'avoir « jamais donné d'ordre » lors de ce massacre.
Le nouveau président, Alpha Condé, opposant de toujours au pouvoir guinéen, a annoncé son intention de mettre en place une « conférence vérité-réconciliation » pour que « les Guinéens se disent les vérités » et pour « mettre fin à l’impunité ». « Il ne s’agit pas de faire des règlements de comptes, mais qu’on échange seulement », avait-il précisé.
Si les poursuites n'étaient pas engagées par la Guinée, la Cour pénale internationale (CPI), qui a déjà conduit une mission sur place sous l'autorité de la procureure adjointe, la Gambienne Fatou Bensouda, pourrait se saisir du cas de l'ancien chef de l'État.
Source Jeune Afrique
L'ancien chef de la junte militaire affiche pour l'instant des ambitions modestes. « Je souhaite être utile à mon pays et au nouveau président mais je n'ai pas besoin d'entrer en politique. Ce n'est pas mon ambition pour le moment », a-t-il précisé.
Hors de Guinée depuis un an
Un retour de Moussa Dadis Camara reste potentiellement déstabilisateur pour une Guinée qui vient juste de se donner le premier président démocratiquement élu de son histoire, Alpha Condé, qui doit être investi mardi.
Après la tentative de meurtre par son aide de camp, Toumba Diakité le 3 décembre 2009, les États-Unis et la France avaient notamment fait tout leur possible pour profiter de l'état de santé du chef de la junte d'alors et empêcher son retour à Guinée.
Son éloignement du pays avait été décrit comme une « fenêtre d'opportunité » pour mener à bien la transition vers une élection démocratique, dans un télégramme diplomatique américain révélé par WikiLeaks.
Jugement en suspens
D'après l'ONU, Moussa Dadis Camara est responsable pénalement du massacre du 28 septembre 2009, durant lequel 150 Guinéens avaient été tués. La question de son jugement reste donc en suspens, même s'il a réaffirmé, dans son interview à Africable, n'avoir « jamais donné d'ordre » lors de ce massacre.
Le nouveau président, Alpha Condé, opposant de toujours au pouvoir guinéen, a annoncé son intention de mettre en place une « conférence vérité-réconciliation » pour que « les Guinéens se disent les vérités » et pour « mettre fin à l’impunité ». « Il ne s’agit pas de faire des règlements de comptes, mais qu’on échange seulement », avait-il précisé.
Si les poursuites n'étaient pas engagées par la Guinée, la Cour pénale internationale (CPI), qui a déjà conduit une mission sur place sous l'autorité de la procureure adjointe, la Gambienne Fatou Bensouda, pourrait se saisir du cas de l'ancien chef de l'État.
Source Jeune Afrique