Le fugitif guinéen et ex-aide de camp de Moussa Dadis Camara sort de son mutisme. Aboubacar Sidiki Diakité alias «Toumba» qui a tenté d’assassiner le chef de la junte militaire en Guinée Conakry le 3 décembre dernier a expliqué les raisons de son acte. «Dadis voulait me trahir en me faisant porter le chapeau des carnages survenus le 28 septembre dernier», a déclaré Toumba Diakité. Il dégage sa responsabilité sur les tueries du 28 septembre dernier au stade 28 septembre à Conakry. Il a fait savoir qu’il n'est en rien l'instigateur et l'organisateur de cette répression qui selon lui a été conduite par les Bérets rouges, l'armée, la police et la gendarmerie ainsi que des centaines de jeunes éléments infiltrés parmi les manifestants.
L’ancien aide de camp du président du CNDD a précisé que «ces éléments avaient été envoyés par le président en personne et étaient dirigés par certains de ses adjoints». Et de poursuivre : «ces affirmations ont été corroborées par celles des leaders de l'opposition». Il a, en effet, confié que c’est lui «au contraire» qui a exfiltré les politiques pour leur éviter d'être la mort.
Le lieutenant Toumba Diakité a révélé que Moussa Dadis Camara avait ordonné à son adjoint, le lieutenant Marcel Guilavogui, de diriger les opérations contre les leaders politiques présents à la manifestation. L'opération de répression avait été planifiée, selon lui, par la présidence et le ministre en charge de la Sécurité présidentielle, Claude Pivi. Il explique aussi que la junte avait infiltré plusieurs centaines de jeunes recrues en civils parmi les manifestants.
L’ancien aide de camp du président du CNDD a précisé que «ces éléments avaient été envoyés par le président en personne et étaient dirigés par certains de ses adjoints». Et de poursuivre : «ces affirmations ont été corroborées par celles des leaders de l'opposition». Il a, en effet, confié que c’est lui «au contraire» qui a exfiltré les politiques pour leur éviter d'être la mort.
Le lieutenant Toumba Diakité a révélé que Moussa Dadis Camara avait ordonné à son adjoint, le lieutenant Marcel Guilavogui, de diriger les opérations contre les leaders politiques présents à la manifestation. L'opération de répression avait été planifiée, selon lui, par la présidence et le ministre en charge de la Sécurité présidentielle, Claude Pivi. Il explique aussi que la junte avait infiltré plusieurs centaines de jeunes recrues en civils parmi les manifestants.