Un hôtel particulier avenue Foch, des centaines d'œuvres d'art et quatorze voitures de luxe. Voilà les biens de Teodorin Obiang Nguema saisis par la justice française, l'an dernier. Depuis, les magistrats cherchent à déterminer la provenance des fonds qui ont permis ces acquisitions évaluées à plusieurs dizaines de millions d'euros.
D'après eux, Teodorin Obiang Nguema aurait utilisé, entre autres, les comptes de sa société d'exploitation de bois, la Somagui, mais aussi de l'argent public versé directement par la présidence. La justice soupçonne donc Teodorin Obiang Nguema de détournement de biens publics, d'abus de biens sociaux et l'accuse, en outre, de blanchiment d'argent. Elle s'appuie aussi sur un rapport du département d'Etat américain qui affirme qu'en dix ans, le fils du président équato-guinéen aurait dépensé 250 millions d'euros en achats de luxe et en propriétés.
Puisque le fils du président Obiang refuse de se rendre aux convocations des juges qui souhaitaient le mettre en examen, ceux-ci ont lancé un mandat d'arrêt étendu à tout l'espace judiciaire européen. Ses avocats contestent la procédure et avancent qu'en droit équato-guinéen, le délit d'abus de bien social n'existe pas. Ils affirment, par ailleurs, que Teodorin Obiang Nguema bénéficie de l'immunité diplomatique en raison de son titre de deuxième vice-président. Il n'avait donc pas, selon eux, à se rendre à la convocation des juges français.
Les juges français Roger Le Loire et René Grouman ont émis ce mandat d’arrêt dans le cadre de l’affaire des biens mal-acquis - une affaire qui porte sur le patrimoine accumulé, en France, par plusieurs chefs d’Etat africains et leurs proches. Un mandat d’arrêt qui satisfait Maud Perdiel-Vaissière, déléguée générale de l’association Sherpa qui lutte contre les crimes économiques, interrogée par RFI
SOURCE:Rfi
D'après eux, Teodorin Obiang Nguema aurait utilisé, entre autres, les comptes de sa société d'exploitation de bois, la Somagui, mais aussi de l'argent public versé directement par la présidence. La justice soupçonne donc Teodorin Obiang Nguema de détournement de biens publics, d'abus de biens sociaux et l'accuse, en outre, de blanchiment d'argent. Elle s'appuie aussi sur un rapport du département d'Etat américain qui affirme qu'en dix ans, le fils du président équato-guinéen aurait dépensé 250 millions d'euros en achats de luxe et en propriétés.
Puisque le fils du président Obiang refuse de se rendre aux convocations des juges qui souhaitaient le mettre en examen, ceux-ci ont lancé un mandat d'arrêt étendu à tout l'espace judiciaire européen. Ses avocats contestent la procédure et avancent qu'en droit équato-guinéen, le délit d'abus de bien social n'existe pas. Ils affirment, par ailleurs, que Teodorin Obiang Nguema bénéficie de l'immunité diplomatique en raison de son titre de deuxième vice-président. Il n'avait donc pas, selon eux, à se rendre à la convocation des juges français.
Les juges français Roger Le Loire et René Grouman ont émis ce mandat d’arrêt dans le cadre de l’affaire des biens mal-acquis - une affaire qui porte sur le patrimoine accumulé, en France, par plusieurs chefs d’Etat africains et leurs proches. Un mandat d’arrêt qui satisfait Maud Perdiel-Vaissière, déléguée générale de l’association Sherpa qui lutte contre les crimes économiques, interrogée par RFI
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