A cinq semaines seulement de l'élection présidentielle en Guinée, l'opposition s'avance en ordre dispersé, affaiblie par ses divisions sur la question d'un boycott du scrutin face au chef de l'Etat sortant, Alpha Condé. Violemment contesté dans la rue ces derniers mois par une partie de la population, le président guinéen campe sur une position de force.
Pour prendre la mesure de ce climat délétère, il n'est qu'à écouter les mots prononcés, dimanche 6 septembre, par son principal opposant Cellou Dalein Diallo (photo) qui le défiera dans les urnes le 18 octobre pour la troisième fois depuis 2010. En clôture de la convention nationale de son parti, l'Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), qui venait d'entériner sa candidature à la présidentielle, Cellou Dalein Diallo dressait un constat alarmant avant une compétition électorale.
« Il ne faut pas se leurrer, a-t-il précisé à ses partisans, avec une Constitution falsifiée, un fichier électoral tronqué et taillé sur mesure, une CENI [Commission électorale nationale indépendante] et une cour constitutionnelle totalement inféodées à Alpha Condé, la tâche ne sera pas facile. » (Le Monde)
Pour prendre la mesure de ce climat délétère, il n'est qu'à écouter les mots prononcés, dimanche 6 septembre, par son principal opposant Cellou Dalein Diallo (photo) qui le défiera dans les urnes le 18 octobre pour la troisième fois depuis 2010. En clôture de la convention nationale de son parti, l'Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), qui venait d'entériner sa candidature à la présidentielle, Cellou Dalein Diallo dressait un constat alarmant avant une compétition électorale.
« Il ne faut pas se leurrer, a-t-il précisé à ses partisans, avec une Constitution falsifiée, un fichier électoral tronqué et taillé sur mesure, une CENI [Commission électorale nationale indépendante] et une cour constitutionnelle totalement inféodées à Alpha Condé, la tâche ne sera pas facile. » (Le Monde)
Source : https://www.impact.sn/Guinee-l-opposition-a-la-rec...