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Guinée: le chef de file de l’opposition, Cellou Dalein Diallo, candidat à la présidentielle

Rédigé par leral.net le Lundi 7 Septembre 2020 à 00:41 | | 0 commentaire(s)|

À un peu plus de 48 heures de la clôture du dépôt des candidatures pour l'élection présidentielle du 18 octobre en Guinée, le chef de file de l'opposition Cellou Dalein Diallo a confirmé, ce dimanche 6 septembre, sa participation au scrutin. Ancien Premier ministre et chef de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), Cellou Dalein Diallo a également annoncé son intention de continuer à se battre contre un troisième mandat du président sortant Alpha Condé.


Cellou Dalein Diallo a annoncé sa candidature au sortir d’une convention nationale de l’UFDG, ayant rassemblé à son siège environ 500 délégués. En acceptant la proposition de son parti d’être candidat à l’élection présidentielle, le principal opposant d’Alpha Condé ne manque pas de griefs contre les organes en charge des élections en Guinée.

« Avec un fichier électoral tronqué et taillé sur mesure, une Céni et une cour constitutionnelle totalement inféodées à Alpa Condé, la tâche ne sera pas facile. Ce n’est pas pour autant qu’il faut céder aux forces de l’abandon, la Guinée aujourd’hui est dans une situation de non-droit, il faut obligatoirement corriger cela par un retour à un ordre constitutionnel normal. Nous le ferons ensemble. C’est donc dans la foi de cet exaltant projet commun que j’accepte votre décision de m’investir comme candidat de l’UFDG à l’élection présidentielle du 18 octobre 2020 ».

La décision a été difficile à prendre, mais il le fallait, explique Kalémodou Yansané, membre du bureau politique du parti. « Au niveau de la direction nationale, les débats étaient houleux, les positions étaient divergentes, chaque choix a ses avantages et ses inconvénients. Mais on s’est rendu compte que si on croise les bras et on signe la défaite, on n’aura pas honoré la mémoire de nos victimes. Donc, nous sommes obligés d’aller nous battre dans les urnes sans renoncer aux combats de rues avec le FNDC (Font national pour la défense de la Constitution) ».

RFI