L'Union des forces démocratiques de Guinée (UDFG) entendait démontrer sa force à l?occasion du retour de son chef qui avait séjourné à Dakar et Paris.
Des dizaines de milliers de personnes ont accueilli M. Dalein Diallo à l?aéroport, avant de marcher pendant deux heures sur plusieurs kilomètres jusqu'au siège de son parti, dans la banlieue de la capitale. L'homme politique, vêtu d'un complet bleu, saluait la foule depuis un 4X4 décapotable.
Les manifestants - dont beaucoup portaient un T-shirt à l'effigie de M. Diallo - brandissaient des pancartes sur lesquelles ils avaient inscrit "Cellou président", "non à l?intimidation, oui à la transparence" ou encore "à bas la dictature militaire".
Cette manifestation a eu lieu dans un climat politique tendu, quatre mois avant le premier tour de la présidentielle.
Les "forces vives de la nation" (partis, syndicats, société civile) ont récemment dénoncé les "manoeuvres" de la junte au pouvoir depuis huit mois pour "favoriser" la candidature de son chef, le capitaine Moussa Dadis Camara.
Le mois dernier, Cellou Dalein Diallo avait instamment demandé à l'officier putschiste de respecter sa promesse de n'être pas candidat à la présidentielle.
Samedi, des militaires avaient attaqué des militants de l?UFDG près du siège du parti, blessant légèrement cinq d?entre eux, selon cette formation.
M. Dalein Diallo préside le parti du défunt opposant Mamadou Bâ, décédé en mai. La Guinée avait offert des funérailles nationales à ce farouche opposant aux régimes d'Ahmed Sékou Touré (1958-84) et de Lansana Conté (1984-2008), dans le Palais du peuple archi-comble.
Les manifestants de l'UFDG ont interpellé, à travers une banderole, le président sénégalais Abdoulaye Wade, lui demandant "de rester chez lui".
Le chef de l'Etat sénégalais et la présidente libérienne Ellen Johnson Sirleaf s'étaient longuement entretenus, samedi à Conakry, avec le chef de la junte. M. Wade, 83 ans, avait de nouveau présenté comme un "fils" le capitaine quadragénaire qui avait pris le pouvoir le 23 décembre, sans effusion de sang, après la mort du président Lansana Conté.
"La Guinée n?est pas la Mauritanie" ont également fait valoir les manifestants de l'UFDG. Le chef de la junte a récemment justifié son éventuelle candidature en citant le cas de la Mauritanie: "là bas, c?est un président élu qui a été renversé et celui qui l?a fait (le général Mohamed Ould Abdel Aziz) s?est présenté à l?élection. Il l?a remportée et la communauté internationale l?a validée" a fait valoir l'officier.
AFP
Des dizaines de milliers de personnes ont accueilli M. Dalein Diallo à l?aéroport, avant de marcher pendant deux heures sur plusieurs kilomètres jusqu'au siège de son parti, dans la banlieue de la capitale. L'homme politique, vêtu d'un complet bleu, saluait la foule depuis un 4X4 décapotable.
Les manifestants - dont beaucoup portaient un T-shirt à l'effigie de M. Diallo - brandissaient des pancartes sur lesquelles ils avaient inscrit "Cellou président", "non à l?intimidation, oui à la transparence" ou encore "à bas la dictature militaire".
Cette manifestation a eu lieu dans un climat politique tendu, quatre mois avant le premier tour de la présidentielle.
Les "forces vives de la nation" (partis, syndicats, société civile) ont récemment dénoncé les "manoeuvres" de la junte au pouvoir depuis huit mois pour "favoriser" la candidature de son chef, le capitaine Moussa Dadis Camara.
Le mois dernier, Cellou Dalein Diallo avait instamment demandé à l'officier putschiste de respecter sa promesse de n'être pas candidat à la présidentielle.
Samedi, des militaires avaient attaqué des militants de l?UFDG près du siège du parti, blessant légèrement cinq d?entre eux, selon cette formation.
M. Dalein Diallo préside le parti du défunt opposant Mamadou Bâ, décédé en mai. La Guinée avait offert des funérailles nationales à ce farouche opposant aux régimes d'Ahmed Sékou Touré (1958-84) et de Lansana Conté (1984-2008), dans le Palais du peuple archi-comble.
Les manifestants de l'UFDG ont interpellé, à travers une banderole, le président sénégalais Abdoulaye Wade, lui demandant "de rester chez lui".
Le chef de l'Etat sénégalais et la présidente libérienne Ellen Johnson Sirleaf s'étaient longuement entretenus, samedi à Conakry, avec le chef de la junte. M. Wade, 83 ans, avait de nouveau présenté comme un "fils" le capitaine quadragénaire qui avait pris le pouvoir le 23 décembre, sans effusion de sang, après la mort du président Lansana Conté.
"La Guinée n?est pas la Mauritanie" ont également fait valoir les manifestants de l'UFDG. Le chef de la junte a récemment justifié son éventuelle candidature en citant le cas de la Mauritanie: "là bas, c?est un président élu qui a été renversé et celui qui l?a fait (le général Mohamed Ould Abdel Aziz) s?est présenté à l?élection. Il l?a remportée et la communauté internationale l?a validée" a fait valoir l'officier.
AFP