Sur ce phénomène qui demeure encore tabou - du moins pour ce qui est d’en parler publiquement - la faute essentiellement à la honte car, comme le dit le magazine, "Souvent, les victimes préfèrent se taire". Plus grave, "Les plaintes des hommes sont souvent ignorés par la police".
Nous sommes encore dans une société latine, où l'homme doit savoir ''tenir'' sa femme", explique Sylvianne Spitzer, fondatrice de l'Association SOS hommes battus, la seule structure française consacrée à ce phénomène. Ceux qui osent dénoncer leur bourreau sont souvent mal reçus: moqueries de la part des policiers, plaintes non enregistrées... "La violence féminine est à la fois minimisée et banalisée, déplore Sylvianne Spitzer. Comme toujours, les femmes sont perçues comme inoffensives." D'autant plus qu'on juge souvent impossible qu'une femme puisse dominer physiquement un homme, plus grand et plus fort. Sauf que les violences féminines, à la différence de celles commises par leurs alter ego masculins, sont plus insidieuses. Plus progressives, aussi. Le schéma "classique"? Un harcèlement psychologique (humiliations quotidiennes, insultes répétées) qui dégénère en violences physiques: claques, griffures, agressions sexuelles. Voire, dans certains cas - rares - des actes de torture ou de séquestration.
Mr.Cmr piccmi.com
Nous sommes encore dans une société latine, où l'homme doit savoir ''tenir'' sa femme", explique Sylvianne Spitzer, fondatrice de l'Association SOS hommes battus, la seule structure française consacrée à ce phénomène. Ceux qui osent dénoncer leur bourreau sont souvent mal reçus: moqueries de la part des policiers, plaintes non enregistrées... "La violence féminine est à la fois minimisée et banalisée, déplore Sylvianne Spitzer. Comme toujours, les femmes sont perçues comme inoffensives." D'autant plus qu'on juge souvent impossible qu'une femme puisse dominer physiquement un homme, plus grand et plus fort. Sauf que les violences féminines, à la différence de celles commises par leurs alter ego masculins, sont plus insidieuses. Plus progressives, aussi. Le schéma "classique"? Un harcèlement psychologique (humiliations quotidiennes, insultes répétées) qui dégénère en violences physiques: claques, griffures, agressions sexuelles. Voire, dans certains cas - rares - des actes de torture ou de séquestration.
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