Arrêtée le 19 décembre, elle avait déboursé 200 dollars (environ 150 euros) pour être libérée sous caution le lendemain. Mais l'Etat zimbabwéen avait immédiatement invoqué un article de la procédure pénale pour annuler cette libération sous caution. Cette disposition légale, invoquée par le parquet, avait permis la garde à vue de la députée du district de Chimanimani ouest, pendant sept jours supplémentaires. Elle avait été placée en détention provisoire jusqu'au 28 décembre.
Selon le New Zimbabwe, le procureur en charge de l'affaire, Truman Joma, a affirmé que Lynette Karenyi avait accusé le président Mugabe de tenir un double discours en critiquant et accusant le parti Movement for Democratic Change (MDC) d'être un parti pro-gay, alors que Robert Mugabe s'était lui-même prêté à des «relations homosexuelles». Finalement, d'après le Herald, quotidien officiel du Zimbabwe, Lynette Karenyi a été relâchée, après avoir passé sept jours derrière les barreaux, contre le paiement une nouvelle fois d'une caution de 200 dollars. Elle est accusée d'avoir «insulté le président et miné son autorité».
Au Zimbabwe, l'homosexualité est considéré comme un délit. Robert Mugabe a lui même récemment déclaré à ce sujet:
«Ne soyez pas tentés par ça. Si vous prenez cette direction, vous serez sévèrement punis. C'est condamné par la nature, par les insectes, c'est pire que les cochons ou les chiens.» A la suite du dernier sommet du Commonwealth qui s'est tenu fin octobre en Australie, le Premier ministre britannique David Cameron avait menacé d'exclure des programmes d'aides britanniques les pays ne respectant pas les droits des homosexuels. Une menace à laquelle le président zimbabwéen avait répondu:
«C'est de pire en pire et satanique quand on voit un Premier ministre comme Cameron déclarer que les pays qui veulent l'aide britannique doivent accepter l'homosexualité. Faire une suggestion aussi diabolique est stupide». La députée Lynette Karenyi nie de son côté avoir tenu de tels propos à l'égard de Robert Mugabe. Son procès doit se tenir le 12 janvier selon le New Zimbabwe.
Selon le New Zimbabwe, le procureur en charge de l'affaire, Truman Joma, a affirmé que Lynette Karenyi avait accusé le président Mugabe de tenir un double discours en critiquant et accusant le parti Movement for Democratic Change (MDC) d'être un parti pro-gay, alors que Robert Mugabe s'était lui-même prêté à des «relations homosexuelles». Finalement, d'après le Herald, quotidien officiel du Zimbabwe, Lynette Karenyi a été relâchée, après avoir passé sept jours derrière les barreaux, contre le paiement une nouvelle fois d'une caution de 200 dollars. Elle est accusée d'avoir «insulté le président et miné son autorité».
Au Zimbabwe, l'homosexualité est considéré comme un délit. Robert Mugabe a lui même récemment déclaré à ce sujet:
«Ne soyez pas tentés par ça. Si vous prenez cette direction, vous serez sévèrement punis. C'est condamné par la nature, par les insectes, c'est pire que les cochons ou les chiens.» A la suite du dernier sommet du Commonwealth qui s'est tenu fin octobre en Australie, le Premier ministre britannique David Cameron avait menacé d'exclure des programmes d'aides britanniques les pays ne respectant pas les droits des homosexuels. Une menace à laquelle le président zimbabwéen avait répondu:
«C'est de pire en pire et satanique quand on voit un Premier ministre comme Cameron déclarer que les pays qui veulent l'aide britannique doivent accepter l'homosexualité. Faire une suggestion aussi diabolique est stupide». La députée Lynette Karenyi nie de son côté avoir tenu de tels propos à l'égard de Robert Mugabe. Son procès doit se tenir le 12 janvier selon le New Zimbabwe.