« C’est pas aujourd’hui que j’ai commencé à parler de cette affaire. J’ai toujours exigé que justice soit rendu en ce qui concerne l’assassinat de Me Babacar Seye car il y va de la sécurité des sénégalais. Pour en revenir aux accusations, Abdoulaye Wade a posé depuis son élection plusieurs actes visant à enterrer cette affaire. Il a amnistié les meurtriers du juge Seye, indemnisé la famille et commandité mon assassinat au moment où je menais ma propre enquête sur cette affaire. » C’est en ces termes que répond Talla Sylla suite à une question relative aux accusations qu’il a proférées à l’encontre du président Wade.
Poursuivant dans cette même dynamique, le président du Jëf Jël indique : « l’affaire Me Seye a un lien direct avec mon agression. Quand j’ai commencé à mener mon enquête, Ismaila Mbaye est allé voir Assane Diop (l’un des meurtriers de Me Seye) pour lui dire qu’il fallait me mettre hors d’Etat de nuire car je risquais de dire tout. C’est ainsi qu’ils ont planifié mon meurtre qu’ils allaient maquiller en crime passionnel en tuant un couple et en plaçant mon corps à cotés des leurs. Le rapport de l’enquête policière a bien identifié mes agresseurs : Assane Diop, Ismaïla Mbaye et Baye Moussa Ba. Le premier n’a pas été inquiété car les autorités craignait que l’opinion publique ne fasse le lien entre les deux crimes. »
Sur un autre registre, Talla Sylla s’est réjoui de la marche des imams de Guédiawaye et de leur initiative. Il souhaite par ailleurs que leur mouvement s’élargisse dans tout le Sénégal. Pour lui cela montre que le peuple doit mener le combat en même temps que les politiques. Néanmoins, il estime : « la nature a horreur du vide. Les partis d’opposition ne jouent pas parfaitement leur rôle. Chacun se suffit à ses idées et il n’y a pas assez de concertation. Aujourd’hui il est nécessaire de nous regrouper car ce qui est fondamental c’est de faire quitter Wade. Les erreurs de 2000 nous servent de leçons et cette fois avec « And Siggil Senegaal nous prendrons les précautions qu’il faut. »
En ce qui concerne les élections locales, le leader du Jëf Jël a affirmé qu’elles vont constituer un référendum pour Wade. Toujours à ce propos il confie : « Instruits par l‘expérience, nous allons mener les investitures en tenant compte de nos erreurs. Je lance un appel au Fsd/Bj de Cheikh Bamba Dièye, au Mrds de l’imam Mbaye Niang au parti de Macky Sall et à tous les partis de l’opposition de nous rejoindre. La société civile et les candidats indépendants seront également approchés ». Concernant le parti d’Idrissa Seck, Talla Sylla fait savoir que « rewmi a un contentieux avec certains membres de la coalition mais And Siggil Senegaal est ouverte à toutes les forces qui se battent contre Wade » avant d’ajouter qu’ils (les partis regroupés au sein du Front Siggil Senegal) sont dans la logique d’une unité d’action car ils sont des faiblesses réunies qui doivent constituer une force. Pour cela il faudrait « une unité d’objectif, une unité de commandement et une unité de discipline.
Source Nettali
Poursuivant dans cette même dynamique, le président du Jëf Jël indique : « l’affaire Me Seye a un lien direct avec mon agression. Quand j’ai commencé à mener mon enquête, Ismaila Mbaye est allé voir Assane Diop (l’un des meurtriers de Me Seye) pour lui dire qu’il fallait me mettre hors d’Etat de nuire car je risquais de dire tout. C’est ainsi qu’ils ont planifié mon meurtre qu’ils allaient maquiller en crime passionnel en tuant un couple et en plaçant mon corps à cotés des leurs. Le rapport de l’enquête policière a bien identifié mes agresseurs : Assane Diop, Ismaïla Mbaye et Baye Moussa Ba. Le premier n’a pas été inquiété car les autorités craignait que l’opinion publique ne fasse le lien entre les deux crimes. »
Sur un autre registre, Talla Sylla s’est réjoui de la marche des imams de Guédiawaye et de leur initiative. Il souhaite par ailleurs que leur mouvement s’élargisse dans tout le Sénégal. Pour lui cela montre que le peuple doit mener le combat en même temps que les politiques. Néanmoins, il estime : « la nature a horreur du vide. Les partis d’opposition ne jouent pas parfaitement leur rôle. Chacun se suffit à ses idées et il n’y a pas assez de concertation. Aujourd’hui il est nécessaire de nous regrouper car ce qui est fondamental c’est de faire quitter Wade. Les erreurs de 2000 nous servent de leçons et cette fois avec « And Siggil Senegaal nous prendrons les précautions qu’il faut. »
En ce qui concerne les élections locales, le leader du Jëf Jël a affirmé qu’elles vont constituer un référendum pour Wade. Toujours à ce propos il confie : « Instruits par l‘expérience, nous allons mener les investitures en tenant compte de nos erreurs. Je lance un appel au Fsd/Bj de Cheikh Bamba Dièye, au Mrds de l’imam Mbaye Niang au parti de Macky Sall et à tous les partis de l’opposition de nous rejoindre. La société civile et les candidats indépendants seront également approchés ». Concernant le parti d’Idrissa Seck, Talla Sylla fait savoir que « rewmi a un contentieux avec certains membres de la coalition mais And Siggil Senegaal est ouverte à toutes les forces qui se battent contre Wade » avant d’ajouter qu’ils (les partis regroupés au sein du Front Siggil Senegal) sont dans la logique d’une unité d’action car ils sont des faiblesses réunies qui doivent constituer une force. Pour cela il faudrait « une unité d’objectif, une unité de commandement et une unité de discipline.
Source Nettali