Des fauteuils vides, un petit groupe de gens dans le hall de l’hôtel Indépendance, quelques membres de l’administration. Telle est le décor des lieux après la levée du mot d’ordre de grève de la faim des travailleurs qui a duré quatorze jours. Le Premier ministre, en rendant visite aux grévistes de la faim, avait promis d’aider à recouvrer les dettes dues par l’Etat à l’hôtel. Ce qui a été fait. D’où la levée du mot de grève, a déclaré Mme Ndoumbé Niang Mbacké, responsable de service de contrôle. « Ce sont ces dettes qui ont permis de payer tous les arriérés de salaire », a ajouté Mme Mbacké.
Cependant, les travailleurs de l’hôtel vont continuer les négociations avec le ministère de tutelle sur l’exécution du plan social, notamment les droits des travailleurs, le dédommagement, entre autres. Ndoumbé Niang Mbacké a affirmé que les travailleurs n’ont pas demandé une rupture de contrat avec l’hôtel, car n’étant pas responsables de l’arrêt de travail. « Si les autorités décident de fermer l’hôtel, elles doivent payer tous les droits et dédommager le personnel ». Avec sa voix cassée, Mme Mbacké a signifié que ces droits ont été à l’origine de la grève, mais pas des salaires. « Les salaires devraient être payés par la direction de l’hôtel et ils ne peuvent pas être à l’origine d’un tel mouvement », a expliqué Mme Mbacké, visiblement épuisée par la grève. Elle a rappelé que ce plan social a été arrêté en décembre 2008 et déposé en janvier 2009 et que l’Etat avait promis de l’exécuter avant le 31 janvier. « Ce qui n’a pas été fait », a-t-elle fait savoir. Aussi, les travailleurs ont été obligés de mener une grève de la faim pour obtenir gain de cause. « Notre satisfaction totale dépendra de l’exécution du plan social », a fait remarquer Mme Mbacké.
Angélique THIANDOUM (Stagiaire)
Source Le Soleil
Cependant, les travailleurs de l’hôtel vont continuer les négociations avec le ministère de tutelle sur l’exécution du plan social, notamment les droits des travailleurs, le dédommagement, entre autres. Ndoumbé Niang Mbacké a affirmé que les travailleurs n’ont pas demandé une rupture de contrat avec l’hôtel, car n’étant pas responsables de l’arrêt de travail. « Si les autorités décident de fermer l’hôtel, elles doivent payer tous les droits et dédommager le personnel ». Avec sa voix cassée, Mme Mbacké a signifié que ces droits ont été à l’origine de la grève, mais pas des salaires. « Les salaires devraient être payés par la direction de l’hôtel et ils ne peuvent pas être à l’origine d’un tel mouvement », a expliqué Mme Mbacké, visiblement épuisée par la grève. Elle a rappelé que ce plan social a été arrêté en décembre 2008 et déposé en janvier 2009 et que l’Etat avait promis de l’exécuter avant le 31 janvier. « Ce qui n’a pas été fait », a-t-elle fait savoir. Aussi, les travailleurs ont été obligés de mener une grève de la faim pour obtenir gain de cause. « Notre satisfaction totale dépendra de l’exécution du plan social », a fait remarquer Mme Mbacké.
Angélique THIANDOUM (Stagiaire)
Source Le Soleil