Comment trouvez-vous cette première édition du festival Jazz à Gorée ?
Je crois que c’est une belle initiative prise par le promoteur (Ndlr : Alioune Wade). Le jazz aide la musique. C’est une manifestation qui permet de rencontrer des musiciens d’autres horizons. Ils viennent démontrer ce dont ils sont capables. Le jazz est une école, ça participe à perfectionner le talent des musiciens. On a vraiment besoin de ce festival de jazz à Gorée. C’est un poumon pour la musique sénégalaise.
Peut-on dire que vous avez réussi votre reconversion en tournant le dos au mbalax pour l’univers Jazzy ?
Le mbalax, je le vis, je suis Sénégalais. J’ai d’autres échéances qui ne sont pas le mbalax. Le mba- lax c’est la vie de tous les jours. Le mbalax, nous le vivons tous. Ce n’est pas que le sabar (tam-tam). Il y a le ballet et pleines de choses. C’est une culture...
On ne vous connaissait pas chanteur ?
J’essaye. On est né chanteur. On a un talent qu’on essaye un temps soit peu de développer. Je pense que tout le monde naît chanteur. Les instrumentistes surtout.
Pourquoi alors avoir mis du temps pour sortir votre premier album ?
Parce que j’étais très occupé à faire la carrière d’autres musiciens. C’est le cas de Youssou Ndour et des autres. Ça m’a tellement pris du temps, finalement je n’ai pas eu le temps qu’il me fallait pour faire ma carrière solo. Maintenant c’est clair. C’est ma carrière qui passe avant tout. Ça se passe très bien. Et voilà, j’en avais vraiment envie. C’était vraiment le moment de le faire.
A quand votre retour au Super Etoile ?
(Le ton ferme) Ce n’est pas à l’ordre du jour. Je me consacre à ma carrière solo.
Comment expliquez vos rapports avec Idrissa Diop ?
Idrissa Diop a été quelqu’un qui m’a beaucoup inspiré, surtout dans le genre de musique que je fais. Parce qu’il a été le précurseur de ça. Nous l’avons beaucoup écouté. Ça a eu une très grosse influence sur notre quotidien. C’est un personnage que je respecte immensément. Déjà, pour son courage. Lorsqu’il a commencé à faire de la musique, ça n’avait pas plu à beaucoup. Il a pris son courage à deux mains en restant en France dans la galère et tout. Même s’il n’a pas gagné beaucoup d’argent, il a gagné en nous donnant ça. Je n’ai pas le droit de décevoir. Je travaille d’arrache-pied pour me perfectionner.
Le Quotidien
Je crois que c’est une belle initiative prise par le promoteur (Ndlr : Alioune Wade). Le jazz aide la musique. C’est une manifestation qui permet de rencontrer des musiciens d’autres horizons. Ils viennent démontrer ce dont ils sont capables. Le jazz est une école, ça participe à perfectionner le talent des musiciens. On a vraiment besoin de ce festival de jazz à Gorée. C’est un poumon pour la musique sénégalaise.
Peut-on dire que vous avez réussi votre reconversion en tournant le dos au mbalax pour l’univers Jazzy ?
Le mbalax, je le vis, je suis Sénégalais. J’ai d’autres échéances qui ne sont pas le mbalax. Le mba- lax c’est la vie de tous les jours. Le mbalax, nous le vivons tous. Ce n’est pas que le sabar (tam-tam). Il y a le ballet et pleines de choses. C’est une culture...
On ne vous connaissait pas chanteur ?
J’essaye. On est né chanteur. On a un talent qu’on essaye un temps soit peu de développer. Je pense que tout le monde naît chanteur. Les instrumentistes surtout.
Pourquoi alors avoir mis du temps pour sortir votre premier album ?
Parce que j’étais très occupé à faire la carrière d’autres musiciens. C’est le cas de Youssou Ndour et des autres. Ça m’a tellement pris du temps, finalement je n’ai pas eu le temps qu’il me fallait pour faire ma carrière solo. Maintenant c’est clair. C’est ma carrière qui passe avant tout. Ça se passe très bien. Et voilà, j’en avais vraiment envie. C’était vraiment le moment de le faire.
A quand votre retour au Super Etoile ?
(Le ton ferme) Ce n’est pas à l’ordre du jour. Je me consacre à ma carrière solo.
Comment expliquez vos rapports avec Idrissa Diop ?
Idrissa Diop a été quelqu’un qui m’a beaucoup inspiré, surtout dans le genre de musique que je fais. Parce qu’il a été le précurseur de ça. Nous l’avons beaucoup écouté. Ça a eu une très grosse influence sur notre quotidien. C’est un personnage que je respecte immensément. Déjà, pour son courage. Lorsqu’il a commencé à faire de la musique, ça n’avait pas plu à beaucoup. Il a pris son courage à deux mains en restant en France dans la galère et tout. Même s’il n’a pas gagné beaucoup d’argent, il a gagné en nous donnant ça. Je n’ai pas le droit de décevoir. Je travaille d’arrache-pied pour me perfectionner.
Le Quotidien