L’ONG demande donc dans un communiqué “que les avions cargos transportant du matériel médical et chirurgical d’urgence soient autorisés à atterrir en priorité à Port-au-Prince afin de soigner les milliers de blessés en attente d’opérations chirurgicales vitales”. “Un second avion affrété par MSF est actuellement en route et devrait atterrir vers 10 heures, heure locale, à Port-au-Prince”, prévient l’association qui espère que cette fois tout se passera bien.
Depuis quelques jours, la gestion de l’aéroport de Port-au-Prince par les Américains crée de fortes tensions. Vendredi, un avion français qui transportait à son bord un hôpital de campagne avait déjà été refoulé, alors que les moyens pour traiter les blessés manquent cruellement. Cette situation avait immédiatement été dénoncée par le secrétaire d’Etat à la coopération, Alain Joyandet, qui déclarait samedi aux médias avoir transmis une “protestation officielle” de la France aux Etats-Unis, une annonce aussitôt démentie par le porte-parole du Quai d’Orsay, Bernard Valero.
un atterrissage “retardé” mais pas “empêché”
Dimanche, le secrétaire général de l’Elysée, Claude Guéant, a lui aussi voulu couper court au début de polémique sur la coordination de l’aide internationale. Selon M. Guéant, le gros porteur français qui acheminait l’hôpital de campagne a simplement été “retardé”. “Il s’est posé d’abord à Saint-Domingue et le lendemain matin les Américains ont autorisé son atterrissage” à Port-au Prince, “la mission a été accomplie”.
“Les Etats-Unis, qui ont chez eux une communauté haïtienne très importante, ont décidé de faire un effort considérable et d’assurer cette coordination. Je crois que c’est une décision qui est tout à fait heureuse, on a besoin de cette coordination”, a poursuivi M. Guéant lors “Grand Rendez-Vous” Europe 1/Le Parisien-Aujourd’hui en France. “Le temps n’est vraiment pas à l’expression de rivalités entre les pays”.
Dimanche, les hélicoptères américains accélèrent la cadence de distribution de l’aide à Port-au-Prince, mais cela ne suffit pas à calmer la population qui continue à dévaliser les magasins, alors que les secours arrivent peu à peu dans les autres villes dévastées. Arrivé vendredi dans la baie de la capitale haïtienne, le porte-avions Carl Vinson a pris le relais samedi de l’aéroport Toussaint Louverture, toujours saturé. La vingtaine d’hélicoptères de l’immense base flottante multiplie les rotations, allant chercher des vivres à l’aéroport pour ensuite les acheminer à travers l’agglomération de 2,8 millions d’habitants.
Le Monde.fr avec AFP
Depuis quelques jours, la gestion de l’aéroport de Port-au-Prince par les Américains crée de fortes tensions. Vendredi, un avion français qui transportait à son bord un hôpital de campagne avait déjà été refoulé, alors que les moyens pour traiter les blessés manquent cruellement. Cette situation avait immédiatement été dénoncée par le secrétaire d’Etat à la coopération, Alain Joyandet, qui déclarait samedi aux médias avoir transmis une “protestation officielle” de la France aux Etats-Unis, une annonce aussitôt démentie par le porte-parole du Quai d’Orsay, Bernard Valero.
un atterrissage “retardé” mais pas “empêché”
Dimanche, le secrétaire général de l’Elysée, Claude Guéant, a lui aussi voulu couper court au début de polémique sur la coordination de l’aide internationale. Selon M. Guéant, le gros porteur français qui acheminait l’hôpital de campagne a simplement été “retardé”. “Il s’est posé d’abord à Saint-Domingue et le lendemain matin les Américains ont autorisé son atterrissage” à Port-au Prince, “la mission a été accomplie”.
“Les Etats-Unis, qui ont chez eux une communauté haïtienne très importante, ont décidé de faire un effort considérable et d’assurer cette coordination. Je crois que c’est une décision qui est tout à fait heureuse, on a besoin de cette coordination”, a poursuivi M. Guéant lors “Grand Rendez-Vous” Europe 1/Le Parisien-Aujourd’hui en France. “Le temps n’est vraiment pas à l’expression de rivalités entre les pays”.
Dimanche, les hélicoptères américains accélèrent la cadence de distribution de l’aide à Port-au-Prince, mais cela ne suffit pas à calmer la population qui continue à dévaliser les magasins, alors que les secours arrivent peu à peu dans les autres villes dévastées. Arrivé vendredi dans la baie de la capitale haïtienne, le porte-avions Carl Vinson a pris le relais samedi de l’aéroport Toussaint Louverture, toujours saturé. La vingtaine d’hélicoptères de l’immense base flottante multiplie les rotations, allant chercher des vivres à l’aéroport pour ensuite les acheminer à travers l’agglomération de 2,8 millions d’habitants.
Le Monde.fr avec AFP