Nous, employés de la fondation CERES-Locustox (crée par décret n° 99-1297 du 31 décembre 1999), tenons à vous informer de la situation dramatique dans laquelle se trouve le Centre Régional de Recherches en Ecotoxicologie et Sécurité Environnementale.
Cette situation est le fruit d’un lourd passif découlant de la gestion de l’ancien Administrateur Général et de ses agissements qui, même après avoir été révoqué continue de nuire à notre institution.
Mr Djibril Mbaye, Administrateur Général de la Fondation CERES-Locustox de 2000 à mars 2007 a été révoqué de ses fonctions par le Conseil de Fondation suite à une série de manifestations des travailleurs qui venaient de boucler leur 10ème mois d’arriérés de salaires et qui par la même occasion dénonçaient à l’époque sa gestion gabègique et patrimoniale.
Cette gestion qui avait pour crédo l’opacité s’illustrait, entre autres, par :
1. L’absence de déclaration des impôts, prélevés sur les salaires des travailleurs et non reversés, laissant une ardoise de plus de cent millions de francs CFA à payer ;
2. La non-imposition de son salaire, se permettant ainsi d’empocher en toute illégalité un salaire brut de trois millions CFA durant plusieurs années en tant qu’Administrateur Général;
3. Le non versement des charges sociales (IPRESS) prélevées, laissant ainsi une ardoise de près de cinquante millions de francs CFA à payer ;
4. Des « avances » sur salaires que l’Administrateur Général s’octroyait lui-même ; des avances qui n’ont jamais été précomptés ou remboursés ;
5. Le refus de désigner un commissaire au compte comme prévu par la loi et expressément demandé par le conseil de fondation
6. Le maintien de la mono signature malgré les recommandations des audits
7. L’utilisation à des fins personnelles d’une carte de GAB sur les comptes recevant des fonds publiques (sous couvert d’avance sur salaire jamais décomptés)
8. Le non-respect des engagements avec les partenaires, conséquences des libertés prises dans les dépenses faites sur les budgets alloués à des activités contractuelles dans le cadre de projets ;
9. Alors que les employés n’étaient pas payés depuis dix mois, cet Administrateur Général n’avait pas daigné à l’époque en parler au Conseil de Fondation ;
En somme, toutes ces irrégularités, dûment constatées au fil des années par des audits indépendants commandités par l’ambassade des Pays-Bas (principal bailleur de fonds durant cette période), n’ont jamais été soldées ni améliorées.
En conséquence, la fondation s’est retrouvée en fin 2006 sans ressources avec la perte de confiance de ses principaux partenaires, notamment les Pays Bas et la FAO.
Il nous avait semblé logique et même tardif que la décision fut prise en mars 2007 de révoquer l’administrateur pour faute lourde de gestion.
Curieusement, ce louche individu occupe les fonctions de conseiller technique au ministère de l’agriculture depuis le passage de Khadim Gueye à la tête de ce département.
Aujourd’hui, non content des dégâts causés par sa gestion gabégique et patrimoniale, Mr Mbaye Fort d’une « décision de justice » pour ‘licenciement abusif’ (bien que la loi 95-11 sur les fondations prévoit la révocation de l’administrateur général Ad Nutum) a fait bloquer les comptes de la fondation à qui il réclame le versement de plus de cent millions de francs CFA.
Vu le rôle stratégique que joue ce Centre au niveau national et sous régional nous souhaitons que les autorités fassent le nécessaire pour la résolution durable de cette crise en mettant M. Mbaye hors d’état de nuire à cette prestigieuse et stratégique institution d’appui au développement du Sénégal et de la sous-région.
Plainte a été déposé contre Mr Djibril Mbaye qui est aujourd’hui inculpé pour les fautes qu’ils a commise durant son mandat à la tête de la structure.
Notre souci majeur reste la préservation de cet outil ainsi que de nos emplois.
Le syndicat des travailleurs
SATAG-section CERES-LOCUSTOX
Cette situation est le fruit d’un lourd passif découlant de la gestion de l’ancien Administrateur Général et de ses agissements qui, même après avoir été révoqué continue de nuire à notre institution.
Mr Djibril Mbaye, Administrateur Général de la Fondation CERES-Locustox de 2000 à mars 2007 a été révoqué de ses fonctions par le Conseil de Fondation suite à une série de manifestations des travailleurs qui venaient de boucler leur 10ème mois d’arriérés de salaires et qui par la même occasion dénonçaient à l’époque sa gestion gabègique et patrimoniale.
Cette gestion qui avait pour crédo l’opacité s’illustrait, entre autres, par :
1. L’absence de déclaration des impôts, prélevés sur les salaires des travailleurs et non reversés, laissant une ardoise de plus de cent millions de francs CFA à payer ;
2. La non-imposition de son salaire, se permettant ainsi d’empocher en toute illégalité un salaire brut de trois millions CFA durant plusieurs années en tant qu’Administrateur Général;
3. Le non versement des charges sociales (IPRESS) prélevées, laissant ainsi une ardoise de près de cinquante millions de francs CFA à payer ;
4. Des « avances » sur salaires que l’Administrateur Général s’octroyait lui-même ; des avances qui n’ont jamais été précomptés ou remboursés ;
5. Le refus de désigner un commissaire au compte comme prévu par la loi et expressément demandé par le conseil de fondation
6. Le maintien de la mono signature malgré les recommandations des audits
7. L’utilisation à des fins personnelles d’une carte de GAB sur les comptes recevant des fonds publiques (sous couvert d’avance sur salaire jamais décomptés)
8. Le non-respect des engagements avec les partenaires, conséquences des libertés prises dans les dépenses faites sur les budgets alloués à des activités contractuelles dans le cadre de projets ;
9. Alors que les employés n’étaient pas payés depuis dix mois, cet Administrateur Général n’avait pas daigné à l’époque en parler au Conseil de Fondation ;
En somme, toutes ces irrégularités, dûment constatées au fil des années par des audits indépendants commandités par l’ambassade des Pays-Bas (principal bailleur de fonds durant cette période), n’ont jamais été soldées ni améliorées.
En conséquence, la fondation s’est retrouvée en fin 2006 sans ressources avec la perte de confiance de ses principaux partenaires, notamment les Pays Bas et la FAO.
Il nous avait semblé logique et même tardif que la décision fut prise en mars 2007 de révoquer l’administrateur pour faute lourde de gestion.
Curieusement, ce louche individu occupe les fonctions de conseiller technique au ministère de l’agriculture depuis le passage de Khadim Gueye à la tête de ce département.
Aujourd’hui, non content des dégâts causés par sa gestion gabégique et patrimoniale, Mr Mbaye Fort d’une « décision de justice » pour ‘licenciement abusif’ (bien que la loi 95-11 sur les fondations prévoit la révocation de l’administrateur général Ad Nutum) a fait bloquer les comptes de la fondation à qui il réclame le versement de plus de cent millions de francs CFA.
Vu le rôle stratégique que joue ce Centre au niveau national et sous régional nous souhaitons que les autorités fassent le nécessaire pour la résolution durable de cette crise en mettant M. Mbaye hors d’état de nuire à cette prestigieuse et stratégique institution d’appui au développement du Sénégal et de la sous-région.
Plainte a été déposé contre Mr Djibril Mbaye qui est aujourd’hui inculpé pour les fautes qu’ils a commise durant son mandat à la tête de la structure.
Notre souci majeur reste la préservation de cet outil ainsi que de nos emplois.
Le syndicat des travailleurs
SATAG-section CERES-LOCUSTOX