Selon le député Babacar Diamé, président de la Commission de l'économie générale, des finances, du plan et de la coopération de l'Assemblée nationale qui faisait une introduction sur les considérations générales sur le projet de loi de finances 2014, ces ressources sont arrêtées à 2732,020 milliards FCFA conte 2531,116 milliards FCFA en 2013, soit une progression de 7,94%.
« Le projet de loi de finances pour 2014 s'inscrit dans la vision des autorités gouvernementales d'atteindre l'émergence », affirme M. Diamé. Il se fonde sur un certain nombre d'hypothèses macroéconomiques. C'est ainsi que le Produit intérieur brut (PIB) nominal est projeté à 8.008 milliards FCFA en 2014 contre 7.484 milliards FCFA en 2013, soit une progression de 7%.
Quant au taux de croissance réel du PIB, il est projeté à 4,6% contre 4% en 2013, soutenu principalement par les investissements dans les secteurs de l'agriculture, des infrastructures, de l'énergie et des mines. Concernant, l'inflation, son taux projeté est modéré, se situant à 2%.
A la suite de M. Diamé, le député Papa Abdou Kadir Mbodj, rapporteur général de la commission de l'économie générale, des finances, du plan et de la coopération de l'Assemblée nationale, a fait savoir que la situation économique du Sénégal en 2014 devrait bénéficier d'apports positifs provenant notamment de la poursuite des projets du Millénium challenge account (MCA), des investissements dans l'énergie et des infrastructures routières ainsi que du démarrage effectif de la mise en œuvre de la Stratégie nationale de développement économique et social (SNDES.
Au niveau des finances publiques, M. Mbodj estime qu'un important effort budgétaire a permis en 2012 de ramener le déficit public de 6,7% à 5,8.
« Le rythme de consolidation budgétaire sera ramené de 4,9 du PIB en 2014 afin de relancer la croissance tout en préservant la stabilité macro-économique et la soutenabilité de la dette publique », a encore dit M. Mbodj.