Préoccupé par cette situation, le médecin au Centre de Traitement des Épidémies (CTE) de l’hôpital régional El Hadji Ibrahima Niass, Dr. Malick Ngom, lance un cri de détresse et dénonce le manque de personnel dans le centre, dans des propos rapportés par « L’As ».
La hausse fulgurante des cas de COVID-19 dans la région de Kaolack et le manque de personnel, préoccupent beaucoup les techniciens de santé de la région.
C’est le cas du médecin du Centre de Traitement des Épidémies (CTE) de l’hôpital régional El hadji Ibrahima Niass, Dr. Malick Ngom. Ce dernier a fait un post sur sa page Facebook, pour tirer la sonnette d’alarme par rapport à la situation qui prévaut actuellement dans le centre.
Depuis quelques jours, souligne-t-il, la situation du CTE de la région de Kaolack empire, du fait du nombre de cas de COVID qui augmente de jour en jour. Mais ce que déplore davantage Dr. Ngom, c’est que le personnel dont le nombre est insuffisant par rapport à celui des malades, commence à s’épuiser et à tomber malade du fait de la charge de travail et du stress.
«Et cette situation risque de virer au pire», alerte-t-il. Outre la problématique liée au manque de personnel, le toubib s’émeut également du non-respect des gestes-barrières de la part des populations de la région. Ce qui favorise la hausse des cas dans la région.
«Malgré la montée des cas, la population continue de nier l’existence de la maladie et refuse de respecter les mesures-barrières. De plus, on voit jusqu’à présent des adultes tousser ou éternuer à l’air libre et en public, ce qui est inconvenable », s’alarme-t-il.
Par ailleurs, Dr. Malick Ngom renseigne que les malades de Covid-19 sont majoritairement des sujets âgés, totalement abattus et confinés chez eux depuis plusieurs mois. Par conséquent, il invite la population à plus de responsabilité.
«Parce que si elle ne fait pas d’efforts, la situation risque de virer au pire. D’autant que la place pour les hospitalisations devient de plus en plus rare, au moment où les cas augmentent», relève Dr. Ngom, qui rappelle la gravité et l’existence de la pandémie.
«Nous, qui travaillons depuis le début de la pandémie dans les CTE, ne serons pas là à parler de l’existence de cette maladie. Nous partageons chaque matin, avec un cœur meurtri, la souffrance des malades. C’est pourquoi chaque personne devrait s’approprier ces mesures afin d’éviter la catastrophe», lance-t-il à l’endroit de la population.
Il explique que la situation qui prévaut actuellement dans les CTE, nécessite d’attirer l’attention de la population. «Si j’ai senti la nécessité de communiquer sur les réseaux sociaux, même si je n’ai pas l’habitude, c’est parce que l’heure est grave. Mais continuons à prier le Bon Dieu pour qu’Il nous appuie dans la lutte contre cette maladie», déclare-t-il.
La hausse fulgurante des cas de COVID-19 dans la région de Kaolack et le manque de personnel, préoccupent beaucoup les techniciens de santé de la région.
C’est le cas du médecin du Centre de Traitement des Épidémies (CTE) de l’hôpital régional El hadji Ibrahima Niass, Dr. Malick Ngom. Ce dernier a fait un post sur sa page Facebook, pour tirer la sonnette d’alarme par rapport à la situation qui prévaut actuellement dans le centre.
Depuis quelques jours, souligne-t-il, la situation du CTE de la région de Kaolack empire, du fait du nombre de cas de COVID qui augmente de jour en jour. Mais ce que déplore davantage Dr. Ngom, c’est que le personnel dont le nombre est insuffisant par rapport à celui des malades, commence à s’épuiser et à tomber malade du fait de la charge de travail et du stress.
«Et cette situation risque de virer au pire», alerte-t-il. Outre la problématique liée au manque de personnel, le toubib s’émeut également du non-respect des gestes-barrières de la part des populations de la région. Ce qui favorise la hausse des cas dans la région.
«Malgré la montée des cas, la population continue de nier l’existence de la maladie et refuse de respecter les mesures-barrières. De plus, on voit jusqu’à présent des adultes tousser ou éternuer à l’air libre et en public, ce qui est inconvenable », s’alarme-t-il.
Par ailleurs, Dr. Malick Ngom renseigne que les malades de Covid-19 sont majoritairement des sujets âgés, totalement abattus et confinés chez eux depuis plusieurs mois. Par conséquent, il invite la population à plus de responsabilité.
«Parce que si elle ne fait pas d’efforts, la situation risque de virer au pire. D’autant que la place pour les hospitalisations devient de plus en plus rare, au moment où les cas augmentent», relève Dr. Ngom, qui rappelle la gravité et l’existence de la pandémie.
«Nous, qui travaillons depuis le début de la pandémie dans les CTE, ne serons pas là à parler de l’existence de cette maladie. Nous partageons chaque matin, avec un cœur meurtri, la souffrance des malades. C’est pourquoi chaque personne devrait s’approprier ces mesures afin d’éviter la catastrophe», lance-t-il à l’endroit de la population.
Il explique que la situation qui prévaut actuellement dans les CTE, nécessite d’attirer l’attention de la population. «Si j’ai senti la nécessité de communiquer sur les réseaux sociaux, même si je n’ai pas l’habitude, c’est parce que l’heure est grave. Mais continuons à prier le Bon Dieu pour qu’Il nous appuie dans la lutte contre cette maladie», déclare-t-il.