Ghana : comment Accra fait face à une inflation record
L’inflation alimentée par la guerre en Ukraine a atteint un pic le mois dernier. La hausse des taux d’intérêt décidée par le gouvernement ghanéen réussira-t-elle à contenir l’augmentation des prix ?
C’est une course contre la montre dans laquelle s’engage le gouvernement ghanéen, tant les chiffres donnent le tournis : l’inflation s’est accélérée pour atteindre 28 % en glissement annuel en mai, contre 23,6 % en avril, selon les données de l’agence nationale des statistiques.
Pour tenter d’endiguer cette hausse galopante, la banque centrale du deuxième plus grand producteur d’or et de cacao d’Afrique avait relevé son taux directeur de 14,5 à 17 % en mars dernier, puis à 19 % en mai.
En parallèle, le cédi a perdu environ 5 % de sa valeur par rapport au dollar depuis le 9 mai et plus de 21 % depuis le début de l’année. Face à cette conjoncture économique, les analystes redoutent une crise de la dette imminente.
Alimentation et transport
En mai, l’inflation générale a été alimentée par la hausse des cours des produits agricoles, ainsi que celle des prix des transports et des logements. D’après l’agence statistique, les prix des produits importés ont augmenté plus vite que ceux des produits nationaux pour le deuxième mois consécutif.
Les prix des produits alimentaires ont pris 30,1 %, les huiles et les graisses, l’eau et les produits céréaliers ayant connu la plus forte envolée cette année. Environ un cinquième des céréales du Ghana proviennent de Russie, ce qui a fait grimper en flèche les prix des produits de base mondiaux comme le blé et le pétrole.
L’inflation alimentée par la guerre en Ukraine a atteint un pic le mois dernier. La hausse des taux d’intérêt décidée par le gouvernement ghanéen réussira-t-elle à contenir l’augmentation des prix ?
C’est une course contre la montre dans laquelle s’engage le gouvernement ghanéen, tant les chiffres donnent le tournis : l’inflation s’est accélérée pour atteindre 28 % en glissement annuel en mai, contre 23,6 % en avril, selon les données de l’agence nationale des statistiques.
Pour tenter d’endiguer cette hausse galopante, la banque centrale du deuxième plus grand producteur d’or et de cacao d’Afrique avait relevé son taux directeur de 14,5 à 17 % en mars dernier, puis à 19 % en mai.
En parallèle, le cédi a perdu environ 5 % de sa valeur par rapport au dollar depuis le 9 mai et plus de 21 % depuis le début de l’année. Face à cette conjoncture économique, les analystes redoutent une crise de la dette imminente.
Alimentation et transport
En mai, l’inflation générale a été alimentée par la hausse des cours des produits agricoles, ainsi que celle des prix des transports et des logements. D’après l’agence statistique, les prix des produits importés ont augmenté plus vite que ceux des produits nationaux pour le deuxième mois consécutif.
Les prix des produits alimentaires ont pris 30,1 %, les huiles et les graisses, l’eau et les produits céréaliers ayant connu la plus forte envolée cette année. Environ un cinquième des céréales du Ghana proviennent de Russie, ce qui a fait grimper en flèche les prix des produits de base mondiaux comme le blé et le pétrole.
