Ce qui s’est passé les 13 et 26 août avec les nombreux morts, les blessés et les dégâts en tous genres peut encore survenir dans notre pays dans des proportions plus inquiétantes. On croise les doigts en espérant qu’après le drame du bateau « le Joola », le Sénégal ne soit pas encore exposé à une catastrophe pareille. Tous les éléments d’un drame sont encore présents et comme un scénario immuable, chacun s’interroge. Cette situation est la conséquence d’un terrible choix de la part des autorités qui ont oublié les règles les plus élémentaires du code de l’Urbanisme à la fin des années 60. Le déguerpissement survenu à cette époque qui a concerné les quartiers « Baye Gaïndé, Wakhinane » et autres et leurs relogements à « Médina Gounass » (Guédiawaye) par l’Etat mais aussi l’arrivée massive de populations venant du Sénégal des profondeurs, fuyant les méfaits de la sécheresse est la conséquence des drames que nous vivons aujourd’hui à Dakar. L’Etat laxiste a permis aux populations de s’installer comme elles le souhaitaient et de construire n’importe comment. Conséquence, des inondations qui sont un véritable casse-tête et des habitations faites à l’emporte-pièce. Les aménagistes-urbanistes ne cessent d’interpeller l’Etat sur la nécessité de prendre des décisions radicales. Le gouvernement sortant était sur la bonne voie en lançant le plan « jaxaay » qui a connu malheureusement des déviances. Les technologies existent pour loger les populations sur ses zones inondées et cela ne coûtera pas les 450 milliards de FCFA annoncés par le gouvernement. La solution est aussi de déconcentrer Dakar en créant et en renforçant les pôles économiques déjà existants. Ceci est contenu dans les conclusions des Assises nationales. Il s’agit tout simplement d’approfondir l’étude et d’en faire une urgence. Les Sénégalais ont prouvé qu’ils étaient prêts à participer à un effort national à l’image du geste du Khalife Général des Mourides et des téléthons organisés par les télévisions privées. Aussi, cette semaine, le débat s’est articulé autour du Sénat que Macky Sall a hérité de son prédécesseur. Sauf retournement de dernière minute du président de la république, la deuxième chambre va continuer d’exister. C’est sa volonté et celle de ses partisans. Un choix discutable car d’aucuns pensent que l’institution doit être supprimée. C’est ce que stipulent les conclusions des Assises nationales dont le président Macky Sall est signataire.
Aussi est-il est heureux de l’entendre dire, de retour d’Afrique du Sud qu’il va proposer à l’Assemblée nationale la suppression de cette institution jugée innopportune et budgétivore. Entre un peuple qui panse ses plaies et observe à la loupe ceux qu’il a placés au pouvoir, déterminé à ne plus vivre sous le joug de l’arrogance et prêt à châtier les mal gouvernants, le fil est tenu. Les « apéristes » (les partisans de Macky Sall) et leurs alliés qui goûtent au pouvoir doivent éviter de tomber dans les limbes du nirvana collectif dans lequel Abdoulaye Wade avait entraîné ses partisans. A bon entendeur...
Pape Amadou FALL
La Gazette
Aussi est-il est heureux de l’entendre dire, de retour d’Afrique du Sud qu’il va proposer à l’Assemblée nationale la suppression de cette institution jugée innopportune et budgétivore. Entre un peuple qui panse ses plaies et observe à la loupe ceux qu’il a placés au pouvoir, déterminé à ne plus vivre sous le joug de l’arrogance et prêt à châtier les mal gouvernants, le fil est tenu. Les « apéristes » (les partisans de Macky Sall) et leurs alliés qui goûtent au pouvoir doivent éviter de tomber dans les limbes du nirvana collectif dans lequel Abdoulaye Wade avait entraîné ses partisans. A bon entendeur...
Pape Amadou FALL
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