Mettre fin à la corruption très étendue ainsi qu’aux abus concernant les droits de l’homme, apporter des améliorations en matière de bonne gouvernance : Hillary Clinton a fait ces recommandations au gouvernement de Kinshasa lors d'un banquet offert lundi soir en son honneur par le Premier ministre Adolphe Muzito.
« Nous voulons vous aider, aider le peuple congolais à jouir de ses potentialités, mais il faut qu’il y ait des changements dans les affaires, des changements dans la législation » a dit madame Clinton. Selon les déclarations du Premier ministre congolais, la République démocratique du Congo a particulièrement besoin du soutien des Etats-Unis d’Amérique pour restaurer l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du pays et combattre la corruption. Une démarche qui implique, selon le chef du gouvernement congolais, la réorganisation de la police et de l’armée ainsi que la consolidation du pouvoir judiciaire.
Ce mardi, la secrétaire d’Etat américaine sera reçue à Goma par le président Kabila. Dans la même ville, Hillary Clinton rendra visite à des femmes qui ont subi des viols et se rendra dans un camp de déplacés.
Le viol comme arme de guerre
En visitant ce mardi à Goma un camp de déplacés et un hôpital privé qui traite les femmes victimes de violences sexuelles, Hillary Clinton devrait prendre la mesure des souffrances que subissent les populations civiles.« Le viol utilisé comme arme de guerre est une infamie, a expliqué le chef de la diplomatie américaine. Nous devons dénoncer l'impunité dont bénéficient ceux qui occupent des postes de responsabilité et qui, soient commettent ces crimes, soient ferment les yeux ».
La secrétaire d'Etat américaine, qui doit rencontrer le président congolais à Goma veut insister auprès de Joseph Kabila pour que ces femmes, jeunes filles et enfants violés bénéficient d'une meilleure prise en charge.
L'administration américaine a-t-elle des solutions à proposer pour mettre fin à ces violences commises par des groupes armes congolais ou étrangers, ceux des FDLR par exemple, les rebelles hutus rwandais que l'armée de Kinshasa tente de neutraliser ?
Pour s'attaquer aux racines du conflit, Hillary Clinton estime qu'il faut exercer des pressions à la fois sur le gouvernement congolais mais aussi sur ses voisins ougandais et rwandais et qu'il faut lutter contre la corruption et promouvoir la bonne gouvernance, thème central de la tournée africaine de la secrétaire d'Etat américaine. « Tout comme nous nous soucions de l'exploitation des minerais nous devons nous soucier de l'exploitation des femmes », a estimé Hillary Clinton
« Nous voulons vous aider, aider le peuple congolais à jouir de ses potentialités, mais il faut qu’il y ait des changements dans les affaires, des changements dans la législation » a dit madame Clinton. Selon les déclarations du Premier ministre congolais, la République démocratique du Congo a particulièrement besoin du soutien des Etats-Unis d’Amérique pour restaurer l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du pays et combattre la corruption. Une démarche qui implique, selon le chef du gouvernement congolais, la réorganisation de la police et de l’armée ainsi que la consolidation du pouvoir judiciaire.
Ce mardi, la secrétaire d’Etat américaine sera reçue à Goma par le président Kabila. Dans la même ville, Hillary Clinton rendra visite à des femmes qui ont subi des viols et se rendra dans un camp de déplacés.
Le viol comme arme de guerre
En visitant ce mardi à Goma un camp de déplacés et un hôpital privé qui traite les femmes victimes de violences sexuelles, Hillary Clinton devrait prendre la mesure des souffrances que subissent les populations civiles.« Le viol utilisé comme arme de guerre est une infamie, a expliqué le chef de la diplomatie américaine. Nous devons dénoncer l'impunité dont bénéficient ceux qui occupent des postes de responsabilité et qui, soient commettent ces crimes, soient ferment les yeux ».
La secrétaire d'Etat américaine, qui doit rencontrer le président congolais à Goma veut insister auprès de Joseph Kabila pour que ces femmes, jeunes filles et enfants violés bénéficient d'une meilleure prise en charge.
L'administration américaine a-t-elle des solutions à proposer pour mettre fin à ces violences commises par des groupes armes congolais ou étrangers, ceux des FDLR par exemple, les rebelles hutus rwandais que l'armée de Kinshasa tente de neutraliser ?
Pour s'attaquer aux racines du conflit, Hillary Clinton estime qu'il faut exercer des pressions à la fois sur le gouvernement congolais mais aussi sur ses voisins ougandais et rwandais et qu'il faut lutter contre la corruption et promouvoir la bonne gouvernance, thème central de la tournée africaine de la secrétaire d'Etat américaine. « Tout comme nous nous soucions de l'exploitation des minerais nous devons nous soucier de l'exploitation des femmes », a estimé Hillary Clinton