Et de deux ! Après Nour-Eddine Gezzar, contrôlé positif à l'EPO à l'occasion des derniers Championnats de France, c'est au tour de Hassan Hirt d'être reconnu coupable de la même faute. Une triste nouvelle, mais en aucun cas une surprise puisque Hirt, comme Gezzar, était clairement dans le viseur de l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) et de la Fédération française d'athlétisme (FFA). La raison d'une telle attention ?
Avant le début des Jeux olympiques, le natif de Saint-Dizier avait quelque peu disparu dans la nature et les responsables des deux instances avaient peiné à remettre la main sur lui fin juillet. Ce qui fut fait néanmoins en Normandie, juste avant le départ de l'athlète pour Londres. Dans les colonnes de Paris-Normandie, le coureur de Sotteville-lès-Rouen avait alors justifié ainsi sa «disparition» : «Je suis parti dans l'urgence en Allemagne. Il a d'ailleurs fallu que je fournisse à la police tous les justificatifs pour prouver que j'étais bien là-bas. Ma sœur était dans ses derniers jours de grossesse. Ma mère tenait absolument à la voir et à ce que je l'accompagne. Je n'allais quand même pas lui désobéir. Je n'ai fait que respecter mes obligations familiales et voilà qu'on me transforme en criminel. Je suis à deux doigts d'appeler un avocat pour atteinte à mon image.» Bien mal lui en aurait pris puisque le 3 août, il subissait un contrôle antidopage dont l'échantillon A vient de rendre son verdict, quasiment sans surprise : positif.
Les responsables de la délégation française ont aussitôt notifié à l'athlète qu'une procédure était en cours et qu'il était suspendu à titre conservatoire. Hirt devrait quitter Londres dès ce vendredi matin. Par une toute petite porte. Sur le plan sportif, le Tricolore n'avait guère brillé lors de ces Jeux. Mercredi dernier, lors des séries du 5000m, Hirt s'était classé ainsi 11e de sa course en 13'35''36. Loin donc de son record personnel (13'10''68) qu'il avait réussi au Stade de France début juillet et qui lui avait permis de décrocher in extremis sa place pour Londres. Avant de débuter la compétition, le Français estimait encore «avoir été victime d'une injustice.» Et le coureur d'ajouter : «J'espère pouvoir faire abstraction de tout ça. Je veux profiter de mon bonheur d'aller aux Jeux, de mon bonheur, aussi, d'être tonton pour la première fois. Car le petit de ma sœur est né samedi. Et ça me donne le sourire.» Un sourire qu'il a perdu depuis…
Avant le début des Jeux olympiques, le natif de Saint-Dizier avait quelque peu disparu dans la nature et les responsables des deux instances avaient peiné à remettre la main sur lui fin juillet. Ce qui fut fait néanmoins en Normandie, juste avant le départ de l'athlète pour Londres. Dans les colonnes de Paris-Normandie, le coureur de Sotteville-lès-Rouen avait alors justifié ainsi sa «disparition» : «Je suis parti dans l'urgence en Allemagne. Il a d'ailleurs fallu que je fournisse à la police tous les justificatifs pour prouver que j'étais bien là-bas. Ma sœur était dans ses derniers jours de grossesse. Ma mère tenait absolument à la voir et à ce que je l'accompagne. Je n'allais quand même pas lui désobéir. Je n'ai fait que respecter mes obligations familiales et voilà qu'on me transforme en criminel. Je suis à deux doigts d'appeler un avocat pour atteinte à mon image.» Bien mal lui en aurait pris puisque le 3 août, il subissait un contrôle antidopage dont l'échantillon A vient de rendre son verdict, quasiment sans surprise : positif.
Les responsables de la délégation française ont aussitôt notifié à l'athlète qu'une procédure était en cours et qu'il était suspendu à titre conservatoire. Hirt devrait quitter Londres dès ce vendredi matin. Par une toute petite porte. Sur le plan sportif, le Tricolore n'avait guère brillé lors de ces Jeux. Mercredi dernier, lors des séries du 5000m, Hirt s'était classé ainsi 11e de sa course en 13'35''36. Loin donc de son record personnel (13'10''68) qu'il avait réussi au Stade de France début juillet et qui lui avait permis de décrocher in extremis sa place pour Londres. Avant de débuter la compétition, le Français estimait encore «avoir été victime d'une injustice.» Et le coureur d'ajouter : «J'espère pouvoir faire abstraction de tout ça. Je veux profiter de mon bonheur d'aller aux Jeux, de mon bonheur, aussi, d'être tonton pour la première fois. Car le petit de ma sœur est né samedi. Et ça me donne le sourire.» Un sourire qu'il a perdu depuis…