Le 19 mars 2000, M. Wade gagne la première élection présidentielle à deux tours avec 58,49% des suffrages, devant M. Diouf, qui quittait le pouvoir avec 41,51%.
Abdoulaye Wade, investi par la Coalition pour l’alternance (CA 2000), avait bénéificié de nombreux soutiens de l’opposition, dont celui de Moustapha Niasse de la Coalition de l’espoir (CODE 2000), qui était arrivé troisième au premier tour de l’élection présidentielle.
Abdou Diouf avait le soutien de Djibo Leyti Kâ, l’un des candidats sans succès au premier tour. Comme Moustapha Niasse, les autres candidats, Abdoulaye Bathily, Madior Diouf, Landing Savané et Iba der Thiam, avaient rallié le camp d’Abdoulaye Wade.
Cette victoire mettait fin à 26 ans passés par M. Wade dans l’opposition. Il s’était présenté à l’élection présidentielle pour la première fois en 1978, devant Léopold Sédar Senghor, après avoir créé le Parti démocratique sénégalais (PDS) quatre ans auparavant. Après 1978, il brigue sans succès les élections présidentielles de 1983, 1988 et 1993.
La deuxième élection présidentielle à deux tours aura lieu le 18 mars prochain. Abdoulaye Wade, qui se présente à l’élection présidentielle pour la septième fois (1978, 1983, 1988, 1993, 2000, 2007 et 2012), fait face à son ancien Premier ministre (2005-2007), Macky Sall.
Ce dernier, ingénieur en géologie, a été président de l’Assemblée nationale de juin 2007 à novembre 2008, date de son éviction de l’Hémicycle et du PDS. M. Sall en est à son baptême du feu, à l’élection présidentielle de 2012, qui le voit aller au second tour après avoir obtenu 26,57% contre 34,82% pour son prochain adversaire.
Elu au second tour du scrutin de 2000, Abdoulaye Wade se fait réélire au premier tour de la présidentielle de février 2007. Sa candidature a été dénoncée et combattue par l’opposition et des organisations de la société civile, qui la trouvent anticonstitutionnelle, arguant qu’il a épuisé les deux mandats dont il a droit en vertu de la Constitution.
Pour rappel, le pouvoir au Sénégal a changé de main en décembre 1980, sans élection, Léopold Sédar Senghor laissant les rênes du pays à son Premier ministre Abdou Diouf, en vertu de l’article 35 de la Constitution de 1963.
Investi président de la République le 1er janvier 1981, M. Diouf se fait élire (par les urnes) en 1983. Il se fait réélire en 1988 et 1993.
Aps
Abdoulaye Wade, investi par la Coalition pour l’alternance (CA 2000), avait bénéificié de nombreux soutiens de l’opposition, dont celui de Moustapha Niasse de la Coalition de l’espoir (CODE 2000), qui était arrivé troisième au premier tour de l’élection présidentielle.
Abdou Diouf avait le soutien de Djibo Leyti Kâ, l’un des candidats sans succès au premier tour. Comme Moustapha Niasse, les autres candidats, Abdoulaye Bathily, Madior Diouf, Landing Savané et Iba der Thiam, avaient rallié le camp d’Abdoulaye Wade.
Cette victoire mettait fin à 26 ans passés par M. Wade dans l’opposition. Il s’était présenté à l’élection présidentielle pour la première fois en 1978, devant Léopold Sédar Senghor, après avoir créé le Parti démocratique sénégalais (PDS) quatre ans auparavant. Après 1978, il brigue sans succès les élections présidentielles de 1983, 1988 et 1993.
La deuxième élection présidentielle à deux tours aura lieu le 18 mars prochain. Abdoulaye Wade, qui se présente à l’élection présidentielle pour la septième fois (1978, 1983, 1988, 1993, 2000, 2007 et 2012), fait face à son ancien Premier ministre (2005-2007), Macky Sall.
Ce dernier, ingénieur en géologie, a été président de l’Assemblée nationale de juin 2007 à novembre 2008, date de son éviction de l’Hémicycle et du PDS. M. Sall en est à son baptême du feu, à l’élection présidentielle de 2012, qui le voit aller au second tour après avoir obtenu 26,57% contre 34,82% pour son prochain adversaire.
Elu au second tour du scrutin de 2000, Abdoulaye Wade se fait réélire au premier tour de la présidentielle de février 2007. Sa candidature a été dénoncée et combattue par l’opposition et des organisations de la société civile, qui la trouvent anticonstitutionnelle, arguant qu’il a épuisé les deux mandats dont il a droit en vertu de la Constitution.
Pour rappel, le pouvoir au Sénégal a changé de main en décembre 1980, sans élection, Léopold Sédar Senghor laissant les rênes du pays à son Premier ministre Abdou Diouf, en vertu de l’article 35 de la Constitution de 1963.
Investi président de la République le 1er janvier 1981, M. Diouf se fait élire (par les urnes) en 1983. Il se fait réélire en 1988 et 1993.
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