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Hlm Grand-Yoff : Deux individus aspergent Mamadou Barry de gaz à et s'emparent de son scooter

Six mois d'emprisonnement ferme, 1 million de FCfa à titre de dommages et intérêts. C'est la sanction infligée ce vendredi à Maurice A. S. Coly qui a comparu à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar, pour association de malfaiteurs et vol, commis la nuit avec violence sur la personne de Mamadou Barry.


Rédigé par leral.net le Vendredi 9 Mars 2018 à 18:13 | | 0 commentaire(s)|

Accompagné d'un ami du nom de Mendy, la trentaine, Maurice A. S. Coly, avait agressé Mamadou Barry qui était à bord de son scooter le samedi dernier, vers les coups de 23h. « J'étais parti au lieu de commerce d'un de mes clients, établis au Hlm Grand-Yoff. Lorsque, je suis sorti de sa boutique pour rentrer, Coly et son acolyte m'ont intercepté à quelques mètres de la boutique sur mon scooter.

Dès que Coly m'a aspergé de sa bombe à gaz, l'autre a pris mon scooter avant de filer avec. C'est au moment de me relever que j'ai attrapé Coly avant que les témoins de la scène ne volent à mon secours. Ainsi, on l'a conduit manu militari au Commissariat de Grand Yoff. J'avais acheté le scooter à 500 mille francs sans compter l'argent qui y était gardé », relate la partie civile.

Interrogé à son tour, Maurice A. S. Coly se lave à grande eau pour imputer son sale besogne à son acolyte qui est en cavale. « C'est mon ami, Mendy qui a agressé la partie civile. On était ensemble avant les faits à l'angle de la boutique. Nous habitons ensemble dans ce quartier. Lorsque, je l'ai quitté pour entrer dans la boutique, il s'est jeté sur la partie civile, avant de prendre son scooter. Comme tout le monde, j'ai volé à son secours et, il m'a attrapé pour dire que c'est moi qui l'ai aspergé du gaz. Je ne suis pas un agresseur, je travaille à la Brioche dorée », s'est-il défendu.

Convaincue de sa culpabilité, la parquetière a requis deux ans d'emprisonnement ferme contre lui. 

La défense quant à elle, a plaidé la relaxe. Selon Me Kayossi certes, il y a eu agression, mais rien ne prouve que son client y soit mêlé. Car, dit-il, même la bombe à gaz n'a été retrouvée par devers lui ou sur les lieux.

 Et, la partie civile, affirme-t-il, ne peut être en mesure d'identifier ses agresseurs du moment qu'elle a été aspergée de gaz.

Au terme de sa plaidoirie, le juge a condamné le prévenu à six mois de prison ferme et, à payer 1 million de francs à sa victime.





Kady FATY Leral