REUTERS - François Hollande a confirmé samedi au Premier ministre grec son souhait de voir la Grèce conserver la monnaie unique, invitant Athènes à la "crédibilité" et l'Union européenne à faire "ce qu'elle doit" pour maintenir l'intégrité de la zone euro.
Au terme d'un entretien d'une heure avec le chef de l'Etat à l'Elysée, Antonis Samaras a fait du maintien de la monnaie unique une question de "fierté" pour son pays, où l'espoir doit revenir, a-t-il dit, sous peine de menacer la cohésion sociale.
François Hollande a répété que la Grèce devait rester dans la zone euro tout en insistant sur les efforts que le pays devait réaliser pour assainir sa situation budgétaire.
"Nous devons faire en sorte que la question de la Grèce dans la zone euro ne se pose plus parce que pour moi, elle ne se pose pas : la Grèce est dans la zone euro et la Grèce doit rester dans la zone euro", a dit le président français dans la cour de l'Elysée.
"Elle doit faire la démonstration de la crédibilité de son programme et de la volonté de ses dirigeants d'aller jusqu'au bout tout en faisant en sorte que cela soit supportable pour sa population", a ajouté François Hollande, marquant son souci d'un risque social en Grèce.
La veille à Berlin, la chancelière Angela Merkel avait elle aussi plaidé aux côtés d'Antonis Samaras pour une Grèce dans l'euro, malgré les doutes exprimés par une partie de ses concitoyens à un an des élections législatives allemandes.
Confrontée à sa cinquième année de récession, la Grèce voudrait bénéficier d'un sursis pour pouvoir respecter ses engagements budgétaires convenus en vertu d'un second plan d'aide international de 130 milliards d'euros.
Aux yeux de François Hollande, le temps est compté et l'Europe devra agir vite une fois reçu le rapport sur la Grèce de la troïka - Union européenne, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international - attendu mi-septembre.
Les créanciers d'Athènes devront ensuite décider s'ils débloquent la nouvelle tranche d'aide prévue en octobre et s'ils accordent davantage de temps à la Grèce pour ses réformes.
"LA GRÈCE Y ARRIVERA", DIT SAMARAS
Des questions appelées à être débattues lors de la réunion de l'Eurogroupe le 8 octobre à Luxembourg, avant le sommet européen des 18 et 19 octobre à Bruxelles.
Une fois le rapport remis et les engagements grecs confirmés, "l'Europe devra faire ce qu'elle doit", a insisté François Hollande. "Cela fait deux ans et demi que la question est posée. Il n'y a plus de temps à perdre. Il y a des engagements à réaffirmer de part et d'autre, des décisions à prendre et le plus tôt sera le mieux".
Les ministres français des Affaires étrangères et des Finances, Laurent Fabius et Pierre Moscovici, ont assisté à l'entretien entre François Hollande et Antonis Samaras, qui se voyaient pour la première fois.
Dans sa déclaration, le nouveau Premier ministre grec, issu des élections du 17 juin, a affirmé que l'Union européenne avait tout à gagner au maintien de son pays dans l'euro.
"La Grèce y arrivera, elle restera dans la zone euro", a-t-il assuré. "Et ce succès de la Grèce sera un succès européen. Nous allons démontrer que l'Europe est capable de dépasser ses difficultés et ses problèmes, unie".
"Nous pourrons remplir nos objectifs et nos engagements", a-t-il ajouté tout en insistant sur la croissance, "sinon tous ces efforts aboutiront à un nivellement vers le bas".
"La Grèce, le peuple grec est une nation fière : nous n'aimons pas dépendre des autres et emprunter", a-t-il souligné. "Nous devons retrouver l'espoir car sans espoir nous allons perdre la cohésion sociale."
Après une relative accalmie sur les marchés cet été, la crise de la zone euro revient sur le devant de la scène avec un regain d'inquiétude en Grèce mais aussi en Espagne, en Italie et au Portugal.
François Hollande sera jeudi prochain à Madrid pour rencontrer le président du gouvernement espagnol Mariano Rajoy puis en Italie début septembre pour un entretien avec le président du conseil, Mario Monti.
Agitée en Allemagne et dans d'autres pays comme la Finlande et les Pays-Bas, la possibilité d'une sortie d'Athènes de l'euro reste écartée par Paris.
Les autorités françaises considèrent qu'elle serait un désastre pour les Grecs, sans compter le risque d'entraîner d'autres pays sur cette voie.
"L'intégrité de la zone euro est le fondement même de l'action que nous devons conduire", dit une source parisienne.
Source:France24
Au terme d'un entretien d'une heure avec le chef de l'Etat à l'Elysée, Antonis Samaras a fait du maintien de la monnaie unique une question de "fierté" pour son pays, où l'espoir doit revenir, a-t-il dit, sous peine de menacer la cohésion sociale.
François Hollande a répété que la Grèce devait rester dans la zone euro tout en insistant sur les efforts que le pays devait réaliser pour assainir sa situation budgétaire.
"Nous devons faire en sorte que la question de la Grèce dans la zone euro ne se pose plus parce que pour moi, elle ne se pose pas : la Grèce est dans la zone euro et la Grèce doit rester dans la zone euro", a dit le président français dans la cour de l'Elysée.
"Elle doit faire la démonstration de la crédibilité de son programme et de la volonté de ses dirigeants d'aller jusqu'au bout tout en faisant en sorte que cela soit supportable pour sa population", a ajouté François Hollande, marquant son souci d'un risque social en Grèce.
La veille à Berlin, la chancelière Angela Merkel avait elle aussi plaidé aux côtés d'Antonis Samaras pour une Grèce dans l'euro, malgré les doutes exprimés par une partie de ses concitoyens à un an des élections législatives allemandes.
Confrontée à sa cinquième année de récession, la Grèce voudrait bénéficier d'un sursis pour pouvoir respecter ses engagements budgétaires convenus en vertu d'un second plan d'aide international de 130 milliards d'euros.
Aux yeux de François Hollande, le temps est compté et l'Europe devra agir vite une fois reçu le rapport sur la Grèce de la troïka - Union européenne, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international - attendu mi-septembre.
Les créanciers d'Athènes devront ensuite décider s'ils débloquent la nouvelle tranche d'aide prévue en octobre et s'ils accordent davantage de temps à la Grèce pour ses réformes.
"LA GRÈCE Y ARRIVERA", DIT SAMARAS
Des questions appelées à être débattues lors de la réunion de l'Eurogroupe le 8 octobre à Luxembourg, avant le sommet européen des 18 et 19 octobre à Bruxelles.
Une fois le rapport remis et les engagements grecs confirmés, "l'Europe devra faire ce qu'elle doit", a insisté François Hollande. "Cela fait deux ans et demi que la question est posée. Il n'y a plus de temps à perdre. Il y a des engagements à réaffirmer de part et d'autre, des décisions à prendre et le plus tôt sera le mieux".
Les ministres français des Affaires étrangères et des Finances, Laurent Fabius et Pierre Moscovici, ont assisté à l'entretien entre François Hollande et Antonis Samaras, qui se voyaient pour la première fois.
Dans sa déclaration, le nouveau Premier ministre grec, issu des élections du 17 juin, a affirmé que l'Union européenne avait tout à gagner au maintien de son pays dans l'euro.
"La Grèce y arrivera, elle restera dans la zone euro", a-t-il assuré. "Et ce succès de la Grèce sera un succès européen. Nous allons démontrer que l'Europe est capable de dépasser ses difficultés et ses problèmes, unie".
"Nous pourrons remplir nos objectifs et nos engagements", a-t-il ajouté tout en insistant sur la croissance, "sinon tous ces efforts aboutiront à un nivellement vers le bas".
"La Grèce, le peuple grec est une nation fière : nous n'aimons pas dépendre des autres et emprunter", a-t-il souligné. "Nous devons retrouver l'espoir car sans espoir nous allons perdre la cohésion sociale."
Après une relative accalmie sur les marchés cet été, la crise de la zone euro revient sur le devant de la scène avec un regain d'inquiétude en Grèce mais aussi en Espagne, en Italie et au Portugal.
François Hollande sera jeudi prochain à Madrid pour rencontrer le président du gouvernement espagnol Mariano Rajoy puis en Italie début septembre pour un entretien avec le président du conseil, Mario Monti.
Agitée en Allemagne et dans d'autres pays comme la Finlande et les Pays-Bas, la possibilité d'une sortie d'Athènes de l'euro reste écartée par Paris.
Les autorités françaises considèrent qu'elle serait un désastre pour les Grecs, sans compter le risque d'entraîner d'autres pays sur cette voie.
"L'intégrité de la zone euro est le fondement même de l'action que nous devons conduire", dit une source parisienne.
Source:France24